Unsalarié s'est vu prescrire une prolongation d'arrêt de travail par un autre médecin que celui qui avait fait l'arrêt initial. Déchu de son droit à indemnisation, le malade a alors saisi la Justice. Pour faire droit à sa demande, les juges ont notamment retenu que l'intéressé avait justifié de son "impossibilité" à faire renouveler son arrêt maladie, par le même docteur ou par
En cas de suspicion d’un syndrome d’apnée du sommeil, il est primordial de se faire dépister. Des ronflements, des pauses respiratoires durant le sommeil, des maux de tête le matin, des troubles de la mémoire ainsi qu’une somnolence en journée sont quelques signes qui doivent alerter. Traiter l’apnée du sommeil permet de limiter les risques qui lui sont associés hypertension, diabète, infarctus, accident vasculaire cérébral AVC…Mais qui faut-il consulter pour diagnostiquer cette pathologie ? Du médecin généraliste au spécialiste du sommeil, de nombreux professionnels de santé sont susceptibles d’intervenir dans l’examen et le traitement du patient sujet à l’apnée du médecin traitantAfin de respecter le parcours de soins de la sécurité sociale, il faut d’abord prendre rendez-vous avec son médecin traitant. Parce qu’il connait les antécédents du patient, le généraliste est souvent capable d’établir un premier diagnostic à l’issue d’un rapide entretien. En général, la description des symptômes ainsi qu’un examen clinique lui permettent d’identifier les causes, d’évaluer les conséquences potentielles et d’estimer les risques encourus. En fonction de ses conclusions, le médecin traitant oriente ensuite le malade vers un spécialiste pour approfondir le diagnostic. Il s’agit généralement d’un ORL ou d’un pneumologueRencontrer un pneumologue est une étape essentielle dans le dépistage de l’apnée du sommeil. Afin de confirmer le syndrome, ce spécialiste soumet le patient à différents questionnaires. Il procède ensuite à un enregistrement du sommeil appelé polygraphie. Cet examen se déroule à domicile ou dans un centre médical spécialisé. Il sert notamment à mesurer le flux respiratoire, à calculer le nombre d’apnées et à étudier les mouvements du corps pendant le sommeil. En fonction des résultats, le pneumologue propose au patient un traitement adapté à son ORL intervient également dans le dépistage de l’apnée du sommeil. Il contrôle les voies aériennes afin d’identifier l’origine du problème luette ou amygdales volumineuses, polypes, cloison nasale déviée, positionnement de la mâchoire, etc. La consultation inclut en général un scanner des cavités nasales ainsi qu’une polygraphie. A l’issue de ces examens, l’ORL peut éventuellement conseiller au patient une chirurgie neurologueDans le cas d’une apnée centrale du sommeil, le neurologue joue un rôle important dans la prise en charge de la pathologie. La cause étant liée à un désordre neurologique, le traitement proposé par le spécialiste sera adapté en cardiologueL’apnée du sommeil et les maladies cardiovasculaires sont souvent liées. Les pauses respiratoires augmentent en effet le risque de faire un infarctus ou d’être victime d’un AVC. Dans ce contexte, le cardiologue doit rechercher un éventuel syndrome d’apnée du sommeil si le patient souffre d’hypertension ou d’arythmie dentisteSi le traitement consiste à porter une orthèse dentaire pendant le sommeil, le dentiste est sollicité pour réaliser une prothèse parfaitement adaptée à la morphologie de la personne. Vous pourrez obtenir des devis pour ce genre de prestations sur par nutritionnisteTrès souvent, la perte de poids est une condition indispensable pour lutter contre l’apnée du sommeil. Le surpoids et l’obésité entrainent en effet des dépôts graisseux qui gênent le passage de l’air dans les voies aériennes. Cette situation conduit à des pauses respiratoires durant le sommeil. Le rôle du nutritionniste est d’accompagner le malade dans son alimentation pour l’aider à réduire son poids afin de limiter les sophrologueEnfin, le sophrologue contribue lui aussi à améliorer la vie quotidienne du patient. Il l’aide à travailler sur sa respiration, à renforcer son mental et à mieux accepter les traitements mis en place machine PPC, orthèse…. Des exercices sur le souffle lire l’article de Top Santé permettent également de limiter les problèmes respiratoires tout en réduisant le stress. Cest du diabète? - page 2 - Topic Aller chez le médecin ? du 16-04-2009 20:47:08 sur les forums de jeuxvideo.com J’ai un arrêt de travail parce que je suis considéré comme une personne à risque pour le Covid-19. Jusqu’à quand vais-je continuer à bénéficier des indemnités journalières ? » Variante de cette question qui nous est posée par nos lecteurs. Et si je suis en arrêt parce que l’établissement de mon enfant handicapé a fermé ses portes, que va-t-il se passer ? » Actualisation du 4 mai Après le 11 mai, le chômage partiel restera la règle. Jusque fin mai vraisemblablement. Si l’IME ou l’école de votre enfant ne rouvre que partiellement ses portes, vous continuerez à bénéficier du chômage partiel. Idem si vous êtes à risque – c’est à dire que votre pathologie/affection figure sur la liste du haut conseil de la santé publique voir page 5 et 6 de ce document. Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, l’avait annoncé dans un entretien accordé à Pour les personnes à risque, le ministère du travail l’a confirmé, mercredi 29 avril, au Parisien. Avec la levée du confinement, le 11 mai, ces dispositifs d’indemnisation sont maintenus, écrit le quotidien. Si vous êtes une personne vulnérable qui était jusqu’ici éligible à l’arrêt maladie préventif, vous n’êtes pas obligé de reprendre le travail. » Et pour les parents d’enfants scolarisés, la ministre du Travail elle-même l’avait assuré au micro de France Inter, le 29 avril. Le système d’indemnisation restera en l’état tout le mois de mai, a dit Muriel Pénicaud. Tout parent pourra déclarer qu’il ne peut pas garder son enfant et donc pourra bénéficier de l’activité partielle ». À partir du 1er juin en revanche, il faudra une attestation » de l’école. Enfin, le cabinet de Sophie Cluzel a confirmé à que les personnes qui partagent leur domicile avec un proche à risque de développer une forme sévère de Covid-19 pourront continuer à bénéficier, après le 11 mai, du dispositif d’activité partielle. La bascule, c’est pour bientôt. Le 1er mai, les salariés de droit privé en arrêt de travail dans le cadre de la crise sanitaire vont basculer vers le chômage partiel. Ce sera votre cas si vous bénéficiez d’un arrêt – pour garder vos enfants qui ne vont plus à l’école ou dont l’établissement médico-social a fermé 1,7 million de personnes ; – parce que vous faites partie de la liste des publics susceptibles de développer une forme grave du Covid-19 plus de 300 000 personnes, définie par le Haut conseil de la santé publique ; – pour protéger du risque de contamination une personne avec laquelle vous habitez et qui est à risque. Avant le 1er mai, un arrêt de travail indemnisé Jusqu’alors, vous étiez indemnisé à hauteur de 90 % de votre salaire brut. Sans aucun jour de carence ni condition d’ancienneté, comme le précise le décret du 16 avril, dont les dispositions s’appliquaient de manière rétroactive à compter du 12 mars. La Sécurité sociale vous versait chaque jour 50 % de votre salaire journalier de base – la moyenne du salaire brut perçu au cours des trois derniers mois divisé par 91,25 jours – plafonné à 45,55 €. Votre employeur vous versait le complément. À partir du 1er mai, le chômage partiel rémunéré À compter du 1er mai, vous serez placé au chômage partiel en activité partielle, dans le jargon administratif. Votre employeur vous versera alors une indemnité correspondant à 70 % de votre rémunération brute. Soit 84 % de votre net environ. Dans la limite de 4,5 Smic. Si cette indemnité est inférieure au montant du Smic, votre employeur est tenu de vous verser une allocation complémentaire pour que le total atteigne le montant du Smic net. L’État remboursera ensuite l’entreprise. Vous pouvez procéder à une simulation sur Ce cadre général étant posé, les démarches diffèrent selon votre situation. Si vous étiez en arrêt de travail pour garde d’enfant, une bascule automatique Vous étiez en arrêt de travail pour garde d’enfant ? Vous n’avez aucune démarche à accomplir. Votre employeur procédera à la déclaration d’activité partielle avec date d’effet au 1er mai. L’Assurance maladie vous conseille toutefois de vous rapprocher de lui pour lui confirmer votre impossibilité de reprendre le travail au-delà du 1er mai. Si vous êtes à risque, vous devez remettre un certificat à votre employeur Vous étiez en arrêt parce que vous présentez un risque de développer une forme sévère de la maladie ? Si vous aviez obtenu cet arrêt via le site vous recevrez automatiquement de l’Assurance maladie un certificat à remettre à votre employeur. Si vous aviez été placé en arrêt de travail par un médecin, vous devez lui demander d’établir un certificat attestant de la nécessité d’isolement. Vous devrez le remettre à votre employeur afin que celui-ci puisse vous déclarer en activité partielle. Idem si vous cohabitez avec une personne à risque. Un arrêt de travail pour les indépendants et les fonctionnaires Et les travailleurs indépendants, fonctionnaires et agents contractuels de droit public en arrêt de travail pour ces mêmes motifs ? Pour eux, rien ne change le 1er mai. Ils pourront toujours être indemnisés par la Sécurité sociale dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui. Jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.​ Ils doivent cependant réitérer leur demande d’arrêt de travail au 1er mai, l’ensemble des arrêts dérogatoires en cours s’interrompant le 30 avril. L’Assurance maladie détaille les démarches que les indépendants doivent accomplir pour continuer en bénéficier sur cette page dédiée. Une liste de personnes à risque La liste des personnes à risque de développer une forme grave d’infection au Covid-19 a été arrêtée par le Haut conseil de la santé publique – personnes âgées de 65 ans et plus ; – patients avec antécédents cardiovasculaires ; – diabétiques non équilibrés ou présentant des complications secondaires ; – personnes présentant une pathologie chronique respiratoire ; – patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée ; – malades atteints de cancer sous traitement ; – personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise ; – malades atteints de cirrhose au stade B au moins ; – personnes présentant une obésité avec un IMC supérieur à 30 ; – les personnes présentant un syndrome drépanocytaire majeur. Consultez les pages 5 et 6 de l’avis du Haut conseil pour avoir la liste détaillée. Nos réponses à vos questions a répondu à vos nombreuses questions sur l’impact de l’épidémie pour les personnes handicapées. Quand pourrai-je reprendre la kiné ? Comment trouver des masques pour mes auxiliaires de vie ? Puis-je m’arrêter de travailler pour préserver mon conjoint handicapé ? Cliquez ici pour voir la liste complète. Le secrétariat d’État chargée des personnes handicapées met également à jour, quotidiennement, une liste de questions-réponses sur son site.Par Charlotte Beydon le 23 septembre 2020 . Contrôle CPAM en cas d’arrêt maladie Quels sont vos droits et vos devoirs en tant que salarié et les sanctions encourues ? Les arrêts de travail non justifiés représentent une perte importante pour l’Assurance Maladie. En effet, durant un arrêt de travail, la Sécurité sociale verse des indemnités journalières. C’est pourquoi les contrôles d’arrêt maladie sont de plus en plus fréquents. Par conséquent, il est donc crucial pour tous les salariés de connaître leurs droits et leurs obligations en matière d’arrêt de travail. Envoi des documents 48 heures après la prescription à la CPAM et à l’employeur, prolongation établie par le même professionnel de santé, respect des horaires de sortie autorisée… Tout cela est indispensable pour recevoir les indemnités journalières de la Sécurité sociale IJSS, ainsi que l’éventuel maintien de salaire versé par l’employeur. Mais quand vient le jour du contrôle arrêt de travail, à quoi s’attendre ? À l’initiative de la caisse d’Assurance maladie ou de l’employeur, cette visite surprise peut survenir à tout moment pendant l’arrêt maladie, y compris les week-ends et jours fériés. Si le salarié n’est pas à son domicile, s’il refuse d’ouvrir au médecin-contrôleur ou si son état de santé ne justifie pas l’arrêt de travail, alors il encourt des sanctions pécuniaires avec la diminution ou la suppression de ses indemnités. Des recours sont néanmoins possibles par le biais des tribunaux conseil des prud’hommes ou tribunal des Affaires de Sécurité sociale. Pour tout connaître sur les droits et devoirs des salariés en arrêt de travail, sur les indemnités journalières de la Sécurité sociale et le maintien de salaire, ainsi que sur le contrôle arrêt maladie, continuez la lecture de cet article. Sommaire Contrôle CPAM les droits et obligations du salarié Les démarches administratives pour se prémunir en cas de contrôle arrêt maladie Les indemnités journalières Contrôle Sécurité sociale respecter les sorties pendant un arrêt de travail En bref, pour être serein en cas de contrôle d’un arrêt de travail Zoom sur le contrôle arrêt maladie Le contrôle de la Sécurité sociale Le contrôle arrêt de travail par l’employeur Contrôle CPAM les droits et obligations du salarié Pendant son arrêt maladie établi par le médecin, un salarié doit respecter certaines obligations s’il souhaite recevoir des indemnités journalières de la part de la CPAM, voire également de son employeur. Les démarches administratives pour se prémunir en cas de contrôle arrêt maladie Au moment de la prescription de l’arrêt maladie C’est la première étape de tout arrêt de travail la prescription par le médecin. À l’issue de votre consultation, ce dernier vous remettra un document constitué de 3 feuillets Le premier volet doit être envoyé à la CPAM. Il est destiné au médecin-conseil et explicite le motif de l’arrêt maladie. Le deuxième volet est également à transmettre à l’Assurance maladie, bien qu’il soit réservé aux services administratifs. Le troisième volet est à donner à l’employeur. Attention, vous avez 48 heures à compter de votre rendez-vous chez le médecin pour effectuer vos divers envois. Seule exception en cas d’hospitalisation. Si vous dépassez ce délai, la CPAM vous informera une première fois qu’un nouveau retard dans les 2 années suivantes entraînera des sanctions. Si vous n’y prêtez pas attention, vous pourriez voir vos indemnités journalières diminuées de 50% entre la date de l’arrêt de travail et la date d’envoi dudit arrêt. En cas de prolongation Tout arrêt initial de travail peut être prolongé si votre état de santé le nécessite. Toutefois, pour être en règle et continuer de percevoir vos indemnités journalières, il faut un document appelé prolongation d’arrêt de travail. Ce dernier doit être établi par le médecin qui a prescrit l’arrêt initial, mais il existe des exceptions remplaçant du médecin traitant, spécialiste consulté à la demande du médecin traitant, etc.. À l’instar de l’arrêt de travail initial, vous devez transmettre les volets 1 et 2 de votre prolongation à la CPAM le volet 3 à votre employeur le tout dans un délai de 48 heures Les indemnités journalières En France, un salarié en arrêt de travail peut bénéficier d’indemnités journalières de la Sécurité sociale ou IJSS. Cette dernière permet de compenser la perte de rémunération due à son absence sur le lieu de travail. Le montant des IJSS représente 50% du salaire journalier de base c’est-à -dire la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois travaillés ou des 12 derniers mois dans certaines situations dans la limite du plafond mensuel de la Sécurité sociale. Ces IJSS ne sont pas versées immédiatement il existe un délai de carence. Généralement, celui-ci est fixé à 3 jours sauf convention collective plus favorable, ce qui signifie que les 3 premiers jours d’arrêt ne sont pas payés, ni par l’employeur ni par la Sécurité sociale. En plus de ces indemnités journalières versées par l’Assurance maladie, certains salariés peuvent être rémunérés par leur employeur. C’est ce que l’on appelle le maintien de salaire ou indemnité complémentaire légale patronale. Pour en bénéficier, vous devrez respecter un certain nombre de critères avoir au moins 1 an d’ancienneté dans votre entreprise avoir envoyé l’arrêt de travail dans les délais impartis être pris en charge par l’Assurance maladie être soigné en France Tout comme les IJSS, le maintien du salaire est soumis à un délai de carence. Dans ce cas, il est établi à 7 jours. Ainsi, vous pouvez recevoir à la fois des indemnités journalières de la part de la Sécurité sociale à partir du 4e jour d’arrêt et l’indemnité complémentaire légale patronale à partir du 8e jour d’arrêt. Pour bien comprendre les obligations des salariés durant les arrêts de travail et le contrôle arrêt maladie, il est indispensable de se pencher sur les sorties autorisées. Lorsque votre médecin vous prescrit un arrêt de travail, il indique clairement sur la feuille d’arrêt si vous pouvez et quand sortir de votre domicile. Exemple Si vous êtes atteint d’une maladie très contagieuse, vous n’aurez probablement pas le droit d’aller dehors. Au contraire, en cas de dépression par exemple, une sortie en extérieur pourra vous faire le plus grand bien. Tout dépend donc du choix du professionnel de santé c’est lui le seul habilité à vous autoriser ou non le droit de sortie pendant un arrêt maladie. Vous vous retrouverez forcément dans une de ces trois situations L’interdiction de sortie si votre médecin opte pour cette possibilité, vous n’aurez pas le droit de sortir de chez vous, quel que soit le jour ou l’heure y compris les week-ends et jours fériés. Vous pouvez donc être contrôlé à tout moment. L’autorisation de sortie limitée dans ce cas, votre médecin vous permet de sortir de chez vous sans besoin de justificatif, mais seulement durant certaines heures bien précises. Vous devrez ainsi obligatoirement être présent à votre domicile de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h tous les jours y compris les week-ends et jours fériés, sauf si vous devez vous rendre chez votre médecin ou recevoir des soins médicaux. Pendant ces plages horaires, vous pourrez être contrôlé par la CPAM ou votre employeur. Les sorties libres cette situation reste assez exceptionnelle et est réservée à certains cas dépression, burn-out, etc.. Si votre médecin choisit cette option, vous pouvez aller et venir comme vous le souhaitez, sans aucune contrainte d’horaires. Si l’Assurance maladie ou votre employeur veulent effectuer un contrôle pendant votre arrêt maladie, vous serez notifié du jour et de l’heure de la visite à l’avance. Tous les salariés sont soumis à ces autorisations de sortie, même les femmes enceintes en arrêt pour grossesse pathologique. Bon à savoir Si vous désirez vous absenter durant plusieurs jours de votre domicile même si vous bénéficiez des sorties libres, il est obligatoire de prévenir la CPAM et votre employeur et de leur fournir votre adresse temporaire. Mais attention, cela ne veut pas pour autant dire que vous pouvez partir en vacances pendant votre arrêt de travail ! En effet, dès lors que vous souhaitez sortir de votre département, vous devez en faire la demande spécifique auprès de l’Assurance maladie. Cette dernière peut ensuite la refuser ou la valider. Respecter les règles des autorisations de sortie vous garantit de ne pas subir de sanctions diminution ou suppression des IJSS ou du maintien de salaire en cas de contrôle durant votre arrêt maladie. En bref, pour être serein en cas de contrôle d’un arrêt de travail Un salarié arrêté pour maladie peut continuer à percevoir une rémunération après un délai de carence. Cette dernière se compose des indemnités journalières de la Sécurité sociale, ainsi que, dans certains cas, de l’indemnité complémentaire légale patronale. Mais pour être en règle, il est indispensable de se plier à certaines obligations Envoyer les documents arrêt initial de travail, prolongation dans les délais impartis à la CPAM et à l’employeur Se soumettre aux contrôles organisés par la Sécurité sociale ou l’employeur Respecter les heures de sorties autorisées par le médecin qui a prescrit l’arrêt Ne pas quitter son domicile et/ou son département sans avoir reçu l’accord de la caisse d’assurance maladie Dans le cas contraire, des sanctions et pénalités sont prévues. Ces dernières sont détaillées dans la suite de l’article. Le contrôle arrêt maladie est inopiné, c’est-à -dire que vous ne serez pas prévenu sauf si vous n’avez pas de restrictions de sortie. Cette visite se fera bien évidemment en dehors des heures de sortie autorisées, n’importe quel jour de la semaine, même les samedis, dimanches et jours fériés. Elle peut être à l’initiative de l’Assurance maladie ou de l’employeur. À savoir la personne chargée du contrôle se rend à l’adresse indiquée sur l’arrêt de travail envoyé. Si cette dernière est incorrecte ou incomplète, c’est vous qui êtes en tort. Il est donc capital de bien vérifier les coordonnées inscrites sur ce document pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Le contrôle CPAM arrêt maladie a deux objectifs Vérifier que l’assuré respecte les heures d’interdiction de sortie Vérifier que l’état de santé de l’assuré justifie un arrêt de travail Comme dit précédemment, ce contrôle est inopiné l’Assurance maladie ne vous préviendra pas. Le médecin-contrôleur se rendra donc directement chez vous sans préavis. Si vous n’êtes pas à votre domicile ou si vous refusez d’ouvrir au professionnel, le médecin-contrôleur laissera un avis de passage dans votre boîte aux lettres. La CPAM prendra ensuite le relai pour vous notifier par courrier des sanctions prises à votre encontre. Généralement, ces dernières sont d’ordre pécuniaire vos IJSS peuvent être réduites, voire supprimées à compter de la date du contrôle. Bon à savoir La diminution ou la suppression des indemnités journalières n’est jamais rétroactive. En revanche, si le médecin-contrôleur estime que votre arrêt de travail n’est pas justifié, les choses sont différentes. En effet, dans ce cas particulier, il est possible que vous soyez convoqué par la CPAM pour une contre-visite médicale. Si à l’issue de ce rendez-vous, le médecin-contrôleur confirme la non-validité de l’arrêt, vous en êtes immédiatement informé. Le professionnel de santé vous donnera aussi une date de reprise du travail. Dans le même temps, la caisse d’Assurance maladie avertira votre médecin traitant et votre employeur. La suspension de vos IJSS est généralement effective, mais vous recevrez tout de même un courrier de la CPAM vous rappelant cette sanction, ainsi que votre date de reprise. Une copie de cette lettre sera adressée à votre employeur il n’est pas rare dans ces cas-là que celui-ci choisisse également de geler le versement de l’indemnité complémentaire légale patronale. Bien sûr, il existe des recours contre de telles sanctions demander une nouvelle expertise médicale à la CPAM saisir la Commission de Recours Amiable CRA de la CPAM saisir le Tribunal des Affaires de Sécurité sociale TASS Bon à savoir Si vous êtes de nouveau en arrêt maladie dans les 10 jours qui suivent la suspension de vos indemnités journalières, vous pourrez malgré tout percevoir de nouvelles IJSS. Seule condition le service de contrôle médical de la CPAM doit vous donner un avis favorable. Le contrôle arrêt de travail par l’employeur Si vous recevez l’indemnité complémentaire légale patronale ou maintien de salaire et que vous vivez hors Alsace-Moselle, alors votre employeur a tout à fait le droit de réaliser un contrôle arrêt maladie. Cela peut notamment lui permettre de Vérifier que vous respectez les interdictions de sortie S’assurer que votre arrêt de travail prescrit et sa durée est justifié par votre état de santé Pour ce faire, il sous-traite cette tâche à l’organisme spécialisé ou le médecin indépendant de son choix. Bon à savoir Votre employeur n’a pas le droit de faire le contrôle arrêt maladie lui-même ou d’envoyer un autre salarié. À l’instar de la visite initiée par la Sécurité sociale, le contrôle par l’employeur est inopiné ce dernier n’est donc pas tenu de vous avertir de la date et de l’heure dudit contrôle. Le jour J, trois situations sont possibles Le médecin-contrôleur estime que l’arrêt de travail est justifié vous êtes en règle et par conséquent, continuerez à percevoir vos indemnités complémentaires. Le médecin-contrôleur estime que votre état de santé ne justifie pas un arrêt de travail l’agent établit un compte-rendu au service du contrôle médical de la caisse d’Assurance Maladie. Le médecin-contrôleur ne peut pas vous examiner que vous ayez refusé d’ouvrir ou que vous ne soyez pas chez vous, les conséquences sont identiques. Votre employeur peut geler le versement du maintien de salaire à compter de la date de la visite. Le professionnel de santé, quant à lui, prévient la CPAM de la situation. Une fois averti, le service du contrôle médical de la CPAM a deux possibilités Annuler immédiatement le versement des IJSS à partir de la date du contrôle arrêt maladie. Organiser une contre-visite médicale. À l’issue de ce nouvel examen, si le médecin-conseil confirme la non-justification de l’arrêt de travail, il vous en informera tout de suite et vous indiquera une date de reprise du travail. À compter de ce jour, vous ne percevrez plus aucune indemnité de la part de la Sécurité sociale. Bon à savoir Même si votre arrêt de travail n’est pas justifié, votre employeur n’a ni le droit de vous licencier ni le droit de vous imposer de reprendre votre poste avant la fin fixée par l’arrêt. Si vous estimez que les conclusions du médecin-contrôleur ne sont pas justifiées, vous avez un recours possible saisir le conseil des prud’hommes. le forumUne question à poser ? Un problème à soulever ? Toute une communauté à votre écoute ... ❓Quelles sont les obligations à respecter en cas de contrôle lors d’un arrêt maladie ? Lors d’un arrêt de travail, le salarié est tenu de respecter certaines obligations afin de pouvoir toucher ses indemnités journalières Envoyer l’arrêt maladie à la CPAM et à son employeur Respecter les horaires de sorties stipuler par le médecin Lire la suite 🗓️Est-on prévenu en cas de contrôle d’un arrêt de travail ? Non, ce contrôle se passe de manière inopinée, mais ne peut avoir lieu durant vos heures d’autorisation de sortie. Notez également qu’il peut se dérouler le samedi, dimanche et jour férié Lire la suite 👨‍⚕️Comment se passe un contrôle de la Sécurité sociale ? Si vous êtes en arrêt maladie, la CPAM peut envoyer un médecin-contrôleur à votre domicile afin qu’il vérifie que votre état de santé justifie votre arrêt de travail Lire la suite 📝 L’employeur peut-il être à l’initiative d’un contrôle arrêt maladie ? Oui, votre employeur peut mandater un médecin indépendant pour un contrôle d’un arrêt de travail. ce médecin remet ces conclusions à l’employeur ainsi qu’à la Sécurité sociale Lire la suite Crédit photo © StockUnlimited Diplômée dans le marketing et la communication, ancienne sophrologue et aujourd’hui rédactrice web, j’essaie ainsi de vous apporter des réponses claires, précises et complètes à toutes vos interrogations.
Bonjour j'ai un petit " soucis" j'ai vu que si une prolongation d' arrêt est prescrit par un autre médecin ça peut poser problème, (sauf hospitalisation ou urgence bien sur) C'est ma gynéco qui a fait ma prolongation d'arrêt pour causePeuimporte votre âge, votre sexe, ou les conditions, il peut être difficile de savoir quand il est temps d'aller chez le médecin. Les rhumes et les..Un dispositif d’indemnisation des arrêts de travail dérogatoires a été créé dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19. Les démarches et les conditions permettant d’être pris en charge n’obéissent pas aux règles habituelles de l’arrêt de travail. Les professionnels de santé ne doivent pas prescrire d’arrêt de travail dans le cadre d’un premier arrêt de travail pour Covid-19. Ils peuvent uniquement prescrire une prolongation d’un arrêt de travail, lorsque la situation médicale du patient le nécessite. Comment le patient peut-il obtenir un arrêt de travail initial pour Covid-19 ? Le site internet permet aux patients qui doivent s’isoler parce qu’ils sont atteints du Covid-19 de saisir un arrêt de travail en ligne. Grâce à cette procédure dérogatoire, ils bénéficient d’un arrêt de travail sans délai de carence. Quelles conséquences si le médecin prescrit un arrêt de travail initial pour Covid-19 ? La saisie par un professionnel de santé d’un premier arrêt de travail pour Covid-19 pénalise le patient si la demande n’a pas été effectuée sur le site alors les jours de carence sont appliqués au patient ; si la demande a été effectuée à la fois par le patient sur le site et par une prescription du médecin, alors cette double saisie de l’arrêt ralentit le traitement de la demande par l’Assurance Maladie régularisation manuelle du dossier nécessaire et allonge le délai de paiement des indemnités journalières. Comment aider les patients ? Le médecin a un rôle essentiel pour expliquer les règles sanitaires à suivre, notamment l’isolement. Il doit orienter son patient vers le service pour faire sa demande d’arrêt de travail dérogatoire.