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Etil ne doit pas rattraper les jours manqués à cause de son incapacité à jeûner. +++++ La femme a certaines excuses qui lui permettent de rompre le jeûne de Ramadan, à condition qu’elle rattrape les jours de jeûne manqués en raison de ces excuses. Ces excuses sont : 1 – Les menstrues et le saignement post-natal . On interdit à la femme de jeûner alors qu’elle
Le mois béni de Ramadan approche à grands pas. Le moment est venu de nous organiser au mieux pour vivre un mois de Ramadan des plus profitables. Nous devons redoubler d’efforts pour adorer Allah’aza wadjal durant ces jours inestimables, tout en gérant notre quotidien, notre foyer et notre famille. Découvrons ensemble les recommandations de nos grands savants concernant la femme musulmane pendant le Ramadan. Comment doit-elle se comporter? Quel programme et quelle conduite doit-elle appliquer? Bonne lecture les Muslimette ! Question Quel est le programme de la femme musulmane pendant Ramadân pour qu’elle puisse adorer son Seigneur et en même temps s’occuper de sa famille ? Nous disons Le programme de la femme musulmane est comme celui de l’homme. Mais la femme musulmane a un surplus d’actes d’adoration C’est-à-dire que la femme, si elle espère la rétribution d’Allâh en faisant des efforts pour s’occuper de son mari, de sa famille et leur prépare ce qui leur suffit comme repas, elle est considérée comme étant en état d’adoration d’Allâh – Le Très-Haut -. Il y a dans cela une récompense pour elle et une multiplication de ses bonnes œuvres. La femme musulmane lorsqu’elle est entrain de préparer le repas ne doit pas cesser d’invoquer Allâh. Elle cuisine tout en le glorifiant Allâh soubhan Allâh,en citant l’unicité d’Allâh la ilaha ila Allâh, en invoquant Allâh et dans tout cela elle a une grande rétribution. Mais la préparation du repas ne doit pas l’empêcher d’adorer son Seigneur Le Très-Haut pendant les journées du mois de Ramadân. Donc Félicitation à la femme musulmane, qui s’occupe de son mari et de sa famille en espérant la rétribution d’Allâh Le Très-Haut et qui en même temps n’oublie pas le rappel d’Allâh et fait des actes d’adoration en fonction de ses possibilités pendant les journées du mois de Ramadân. Elle obtiendra certes une grande réussite. La conduite de la femme musulmane pendant le Ramadan Question Quelle est la conduite que les femmes musulmanes doivent observer pendant ce noble mois de Ramadhan ? Réponse La conduite que les femmes musulmanes doivent observer durant ce noble mois est la suivante Observer le ṣiyâm de la manière la plus parfaite car il est l’un des piliers de l’islam. Si elle est en est incapable parce qu’elle est en état de menstrues ou de lochies, ou si le ṣiyâm lui est éprouvant par cause de maladie, de voyage, de grossesse ou d’allaitement, alors, elle ne jeûnera pas, tout en se décidant à rattraper un nombre égal de jours Invoquer continuellement Allâh en récitant le Coran et en faisant le tasbîḥ NDT, dire soubḥân Allâh, le tahlîl NDT, dire lâ ilâh illâ Allâh, le taḥmîd NDT, dire el-ḥamdou li Allâh, et le takbîr NDT, dire Allâh akbar, etc Accomplir les cinq ṣalâts obligatoires en leurs temps et multiplier les ṣalâts surérogatoires en dehors des horaires où il est déconseillé de prier. Garder sa langue des paroles illicites telles la médisance, la calomnie, le mensonge, l’injure et l’insulte ; baisser ses yeux devant ce qui est interdit de regarder comme les scènes montrées dans les films obscènes, les images indécentes et le fait de regarder les hommes avec désir Rester chez elles et ne pas en sortir que pour un besoin tout en se couvrant et en faisant preuve de chasteté et de pudeur. Aussi, elles doivent éviter de se mélanger aux hommes et de leur parler d’une manière suspecte directement ou par téléphone. Allâh a dit traduction rapprochée Ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » Sourâte El-Aḥzêb, verset 32 En effet, certaines femmes ou beaucoup d’entre elles transgressent les règles morales islamiques pendant le mois de Ramadhan ou autre. Ainsi, elles vont aux marchés commerciaux toutes parfumées, avec la plus élégante toilette, et sans se couvrir convenablement. Alors, elles plaisantent avec les vendeurs, découvrent leurs visages, ou mettent un voile qui ne le dissimule pas, et dénudent leurs bras Tout cela est interdit et excite la tentation. Et ces péchés sont encore plus graves pendant le Ramadhan, car il est un mois sacré Première recommandation pour la femme musulmane pendant le Ramadan de Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî. Deuxième recommandation pour la femme musulmane pendant le Ramadan de Cheikh Salih Bin Fawzan Bin Abdillah Al Fawzan. Source La Science légiférée A lire également Méthode facile pour lire tout le Coran pendant Ramadan et 6 conseils pour la femme durant le mois de Ramadan.
Ne pas rattraper les jours de jeûne d’un Ramadan à un autre – Sheikh Al-Louhaydan Loading advertisement... Up next ANECDOTE DRÔLE ENTRE LIMAM IBNBAZ ET ALBADR Cancel icon Voir plus tardAjouté ! 0220 hadith n°25 des 40 nawawi 27 avril 2011 16 mai 2021 icon Voir plus tardAjouté ! 0615 icon Voir plus tardAjouté ! 0233 icon Voir plus tardAjouté ! 2752 icon Voir plus tardAjouté ! 0803 icon Voir plus tardAjouté ! 0030 icon Voir plus tardAjouté ! 0105 icon Voir plus tardAjouté ! 0145 icon Voir plus tardAjouté ! 0422 icon Voir plus tardAjouté ! 0213Celan’est donc pas valable et elle devra rattraper ce jour, en raison de l’absence de certitude et du fait qu’elle avait jeûné dans le doute. 10/ Qu’en’ est-il du fait de jeûner le jour du doute pour s’assurer de ne pas manquer le ramadan? On ne jeûne pas le jour du doute à cette intention. Le mois de ramadan 2020 – 1441 devrait débuter vendredi 24 ou samedi 25 avril. Il reste donc six ou sept jours. Si d’aventure l’année dernier vous avez manqué des jours du mois de ramadan, il vous incombe de les rattraper avant d’entamer le mois de jeûne à venir. Dans une vidéo très courte, l’imam Rachid Eljay revient rapidement sur cet impératif. Cest mieux de l’oserver les 10 derniers jours, pour rechercher la récompense de laylat al qadr Celui qui ne peut l’oserver pendant 10 jours, se contente du nombre de jours qui lui est possible, ne serait-ce qu’une seule nuit Selon l’imam Mâlik, الله همحر, le minimum = 1 jour et 1 nuit C’est aussi l’avis de la majorité Il y a des question qui reviennent de manière incessante concernant les jours de jeûne de Ramadan à rattraper. Quel est le statut du jeûne de Chawwal ? Alors je vous apporte des éclaircissements dans cette vidéo rattraper ses jours de Ramadan ou jeûner Chawwal ? Découvrez les autres vidéos de la thématique RAMADAN Avez-vous trouvé votre réponse ? Mis à jour le 16 juin 2020 POURQUOI JEÛNER? J’AI TROP FAIM PENDANT LE RAMADAN! Lidéal est de ne pas trop veiller afin de pouvoir vous lever pour le shour. “Il est préférable de dormir pendant au moins deux cycles puis de vous lever à l’aube pour le shour, vous pourrez alors consommer un autre repas léger”, précise Marina Sessa. Mal s’hydrater. Les mauvaises habitudes du Ramadan sont toutes
LE RAMADAN SELON LE CORAN UNIQUEMENT L'AUTHENTICITÉ RÉELLE DE L'ABSTINENCE DURANT L'ÉQUINOXE DE SEPTEMBRE Le Ramadan est une période bénie car cette période durant lequel le Coran fut ENTIÈREMENT RÉVÉLÉ puis a été porté à la connaissance des gens de l'époque sûrement par étape en fonction du contexte. Par conséquent, cette période est le moment idéal pour un bilan de soi, la dévotion envers Dieu seul, et surtout un contrôle intérieur de soi jihad. Sous plusieurs aspects, cette pleine lune du Ramadan est une sorte de mise au point de l'âme. L'abstinence traduit par le jeûne selon la tradition musulmane durant la période du Ramadan qui est fixe et seulement durant l'équinoxe de septembre selon le Coran de la sourate 73 s’inscrit en une perspective pleinement spirituelle et une telle démarche ne peut en aucune façon relever de l’obligation ou de la contrainte. Le mot arabe qui a été traduit généralement par jeûne/abstinence, mais qui n'a rien à voir avec un exercice d'ascèse consistant à se priver de nourriture durant la journée. Le siyam concerne l'abstinence volontaire, privation volontaire de nourriture, boisson, relations sexuelles... limité à la période de jeune. Le sawm concerne les paroles, s'abstenir de parler. L’élan qui porte vers Dieu ne se commande pas, ne s’exige pas, il est l’expression d’une foi vraie et vivante aspirant à la recherche de la présence divine et non à la soumission à un ordre religieux ou humaine ! "Donc, quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il fasse abstinence..." Puisque l'abstinence est une prescription pour tous les croyants, pourquoi Dieu dit-Il "quiconque parmi vous" plutôt que de s'adresser à tous les croyants ? Car tous les croyants ne le verront pas tous en même temps. Cela est dû aux emplacements géographiques différents sur Terre. Elle sera vu par certains avant d'autres. En conséquence, les croyants la commenceront à différents moments. Aussi le Coran recommande-t-il l'abstinence, à cette fin, il invite en tant que pratique spirituelle d'abstinence, engagement dont la finalité n’est pas l’exécution d’un pilier de l’Islam sunnite/chiite mais la recherche d’une réalisation spirituelle. Entre recommandation coranique et imposition islamique, l'abstinence demeure et ceci justifie que le Coran en expose les modalités en un court chapitre de la sourate 2 verset 183 à 187. Ce qui est appelé [siyam] l'abstinence/jeûne dans le Coran est donc la consécration de trois journées par an au recueillemnt exclusif à Dieu, dans l'étude de ce qu'il nous a transmis, dans l'ensemble de son oeuvre sans aucun contact verbal avec quiconque, même s'il s'agit de conjoints. Outre le fait que nous avons démontré que le verbe 'prescrire' [kataba] revêtait en ce verset comme en d’autres le sens de recommander, la mention il vous est prescrit est présentement directement justifiée au nom de la recherche de la piété qui anime tous les croyants épris de Dieu. En ces conditions, il est cohérent que le Coran incite à l'abstinence durant la période de Ramadan sans pour autant lui conférer un caractère obligatoire. Comme le confirmera le verset 186, l'abstinence est donc par essence une démarche spirituelle. Ô vous qui croyez, le jeûne/l'abstinence [al siyam] est décrété pour vous, comme il était décrété pour ceux d’avant vous, pour que vous puissiez atteindre le salut. Des jours spécifiques ont été désignés pour le jeûne ; si quelqu’un est malade ou en voyage, un nombre égal d’autres jours peut être substitué. Ceux qui ont la possibilité de jeûner mais avec grande difficulté, peuvent compenser en nourrissant un pauvre pour chaque jour de rupture du jeûne. Si quelqu’un se porte volontaire pour plus de bonnes œuvres, c’est mieux. Mais le jeûne/l'abstinence [sawm] est ce qu’il y a de meilleur pour vous, si seulement vous saviez. Ramadan est la pleine lune durant lequel le Coran a été révélé, pourvoyant les gens de guidance, d’enseignements clairs et du code des lois. Ceux d’entre vous qui témoignent de cette pleine lune y jeûneront [sawm]. Ceux qui sont malades ou en voyage, peuvent substituer le même nombre d’autres jours. Dieu souhaite pour vous la commodité et non la difficulté, pour que vous puissiez remplir vos obligations, et glorifier Dieu pour vous avoir guidés, et exprimer votre gratitude. Coran sourate 2 verset 183 à 185 Pour le Coran l'abstinence durant le Ramadan n’est en rien un jeûne d’expiation des fautes, une recherche de pardon, mais, par essence, une ascèse en une voie de spiritualité. Or, les hadîths affirmant que le jeûne de Ramadan vaut pour le pardon des fautes et péchés d’une année sont nombreux, alors que cette notion est totalement absente du Coran ! Nous avons montré que le passage "... Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter, il y a une compensation nourrir un pauvre..." fondait coraniquement la possibilité de ne point jeûner pour celui qui le désire, c’est-à-dire qui soit n’en éprouve pas le besoin soit n’est pas en des conditions lui permettant de se consacrer à cette ascèse. Ceci étant rappelé, nous constatons alors que la notion de 'compensation' [fidya] ne concerne que ces non-jeûneurs. Mais il est étrange de devoir nourrir un pauvre durant le Ramadan alors que toujours selon la tradition musulmane, il est interdit de manger/boire du lever jusqu'au coucher, 1ère contradiction, n'est-ce pas ? "... Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra faire abstinence un nombre égal d’autres jours..." Quant à celui qui s’est engagé à jeûner pour le mois de Ramadan, sa compensation au cas où il est malade ou en voyage consiste uniquement en la possibilité de jeûner en des jours autres, c’est-à-dire donc en dehors du mois de Ramadan, sans plus de précisions. Ceci revient à dire que d’une manière ou d’une autre il est tenu de respecter l’engagement qu’il a contracté vis-à-vis de Dieu. Au final, s’il y a bien une mention permettant de ne pas faire abstinence, il n’en demeure pas moins que pour celui qui fournira l’effort de jeûner cela est mieux pour lui. C’est en cette perspective que faire abstinence est meilleur pour vous. Mais il est étrange de devoir rattraper ses jours de jeûne en voyage ou bien malade maladie incurrable ? durant le Ramadan toujours et encore selon la tradition musulmane, 2ème contradiction, n'est-il pas ? Alors que si l'on prend la bonne pratique comme cité dans la sourate 19, s'abstenir de parler durant 3 jours en voyage est impossible car communiquer, demander son chemin ou s'informer est primordial comme pour l'exemple du malade de relater son handicap, sa maladie ou ses douleurs... Ni chez les judaïsés, ni chez les nazaréens, il n'existe une période d'abstinence obligatoire d'une durée de 30 jours. L’Écriture sourate 2 verset 184 est pourtant clair en désignant la période d'abstinence par le mot [ma’doodat] qui signifie peu, compté, limité. Les chiffres compris entre 3 et 10 sont désignés comme étant [ma’doodat]. 3 jours pour avoir rompu intentionnellement un serment au cas où l'auteur de l'infraction ne puisse nourrir 10 nécessiteux ou les vêtir ou affranchir un esclave 10 jours pour ne pas être capable de faire un don au moment du pèlerinage 10 jours qui se fractionnent en 3 jours durant le pèlerinage + 7 jours lors du retour chez soi Le nouveau-né l’appela d’en dessous d’elle, disant "Ne sois pas peinée. Ton Seigneur t’as pourvue d’un ruisseau. Si tu secoues le tronc de ce palmier, il laissera tomber des dattes mûres pour toi. Mange et bois, et sois heureuse. Quand tu vois quelqu’un, dis J’ai fait vœu de silence [sawm] ; je ne parlerai à personne aujourd’hui." Coran sourate 19 verset 24 à 26 "... la pleine lune de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens..." La pleine lune du Ramadan est le mois où fut révélé le Coran et non pas comme l'affirme les hadiths en des versets sur plus de 20 ans ! Cela nous enseigne que l'abstinence ou la retraite spirituelle a pour vertu de prédisposer l’esprit et le cœur à la méditation du Coran. La période du Ramadan est donc une période de la célébration du Coran, non pas sous la forme instituée par la tradition musulmane mais de manière libre, individuelle, dans l’intime de l’isolement. L'abstinence engendre une coupure d’avec les activités du Monde et favorise ainsi l’écoute, le silence, la lecture méditative, l’attente, l’ouverture et une relecture pour accroitre sa foi... Puisque l'abstinence du Ramadan doit être consacrée au Coran, il nous fournit lui-même en ce verset des indications déterminant son paradigme de compréhension Si la Guidée a une dimension morale et spirituelle, le Coran en tant que Discernement est destiné à ce que les hommes puissent et doivent y exercer leur raison. Il s’agit là de la perspective éthique et intellectuelle établie entre le Coran et les croyants. On observe le terme "Mange et Bois..." qui est écris et non pas "Ne mangez pas et ne buvez pas..." comme l'affirme les égarés ! Évidemment, manger et boire est vivement recommandé pour une bonne concentration et retraite spirituelle, c'est entraver cet état d'esprit que d'être à jeun ! En oubliant les préoccupations liées aux satisfactions physiques du corps durant les heures de la journée, l'être humain se focalise sur l'aspect spirituel de son être, et cela rapproche de Dieu. Puis est abordé un détail technique "qui donc d’entre vous sera témoin de la nouvelle lune, qu’il fasse abstinence !" passage concis qui délivre 3 informations A - Le jeûne/l'abstinence sera commencé dès l’apparition de la nouvelle lune marquant le début du mois dit de Ramadan. Le mot [shahr] qu'ils ont traduit par mois en la locution [shahru ramaḍân] est sans doute un emprunt ancien au fond sémitique et il signifie 'mois ou pleine lune'. Mais, il est aussi certain que par assimilation à la racine verbale arabe [shahara] faire connaître, porter à la connaissance de, divulguer, rendre public, ce terme en vint à désigner l’apparition du croissant de lune, laquelle permet de connaître le début du mois lunaire, d’où en fonction du contexte notre traduction par nouvelle lune. B - Comme l’indique l’emploi du verbe [shahida] être témoin oculaire d’une chose, assister à, la détermination du début de Ramadan doit être établie de visu qui donc d’entre vous sera témoin et non par le calcul. C - La date de début de Ramadan est nécessairement locale. En effet, l’emploi du singulier qu’il le jeûne renvoie à celui qui d’entre vous sera témoin. Or, pour que le témoignage en une région fût extensible à d’autres points de la Terre, il aurait fallu que le Coran employât un pluriel alors, jeûnez-le, ce qui n’est manifestement pas le cas. Nous observons que l’autorisation de ne pas jeûner en cas de voyage est sans indication sur la distance ou les moyens de transport, ce qui écarte les innombrables arguties de l’Islam sur cette question. De même, la dispense prévue en cas de problèmes de santé est sans plus de précision et concerne donc toute maladie aiguë du moment où elle ne permet plus raisonnablement de jeûner. Une catégorie n’est toutefois pas mentionnée les maladies chroniques. Celles-ci sont effectivement de deux ordres - Les maladies chroniques qui de manière permanente ont assez d’impact sur la santé du patient ne lui permettant pas de jeûner, auquel cas cette personne n’a pas à jeûner et ne doit ni rattrapage ni compensation puisqu’il n’entre pas dans la catégorie de ceux qui auraient pu jeûner, mais s’en abstiennent "... Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter, il y a une compensation..." - Les maladies chroniques qui ne nuisent pas à la capacité de jeûner. En ce cas, soit l’on s’engage à jeûner, soit l’on peut comme tout un chacun faire jouer l’autorisation générale de ne pas jeûner et l’on doit alors une compensation. Si le Coran incite à ne pas jeûner lorsque l’on est malade, c’est donc qu’il n’y a aucun d’argument pour les données traditionnelles affirmant que le jeûne est aussi prescrit en tant que bienfait pour la santé. En effet, si jeûner était bon pour la santé Dieu n’en aurait pas exempté les malades. Ces propos positivistes sont anciens, ils visent probablement à inciter à jeûner, mais, ce faisant, ils effacent la notion de bénéfice spirituel, laquelle pour le Coran est bien la seule à présider au jeûne. Par ailleurs, nous nous devons de le souligner, aucun texte coranique ne mentionnera l’interdiction de jeûner faite aux femmes ayant leurs règles, contrairement à ce que l’Islam par le biais des hadiths soutient. La position coranique est cohérente puisque le Coran d’une part s’adresse ici aux hommes comme aux femmes "ô vous qui croyez..." d’autre part, il ne considère pas les règles comme une maladie, mais comme une indisposition momentanée, et que, de plus, il ne leur confère aucun caractère impur. Si donc les règles d’une femme l’indisposent au point qu’elle ne peut jeûner, c’est donc qu’elle rompra son jeûne pour cause de maladie et qu’en ce cas elle devra rattraper les jours non jeûnés en des autres jours. Dans le Coran la notion d’impureté, physique ou rituelle, n’existe pas, il ne s’agit typiquement-là que d’un emprunt au judaïsme réalisé par l’Islam et dont les femmes sont les principales victimes ; n’est-ce point au nom de ce principe d’impureté que l’on a fait tristement dire au prophète que les femmes sont inférieures aux hommes en religion. Il n’y a donc pas d’indications coraniques quant à la fête de la rupture [Aïd al–fiṭr], son existence, son déroulement, ses rites et obligations ne reposent de fait que sur le Hadith. Permises pour vous sont les relations sexuelles avec vos épouses durant les nuits du jeûne [siyam]. Elles sont les gardiennes de vos secrets, et vous êtes les gardiens de leurs secrets. Dieu savait que vous trahissiez vos âmes, et Il vous a rachetés et absous. Dorénavant, vous pouvez avoir des rapports avec elles, recherchant ce que Dieu vous a permis. Vous pouvez manger et boire jusqu’à ce que le fil blanc de la lumière se distingue du fil noir de la nuit à l’aube. Ensuite, vous jeûnerez jusqu’au coucher du soleil. Les relations sexuelles sont interdites si vous décidez de vous retirer à la mosquée. Ceci sont les lois de Dieu ; vous ne transgresserez pas. Dieu clarifie ainsi Ses révélations pour les gens, afin qu’ils puissent atteindre le salut. Coran sourate 2 verset 187 Tout comme l’autorisation de rapports intimes la nuit supposait leur interdiction le jour, l’indication "pouvez manger et boire" la nuit offre la définition du jeûne s’abstenir de parler et de communiquer durant cette période. Cette information est donnée par le Coran sans complément, elle est donc suffisante, et toutes les spéculations du droit islamique quant à savoir par exemple si une goutte d’eau dans les oreilles annulait le jeûne sont aussi ridicules que sans fondement coranique. Par suite, il est logique que le Coran détermine les bornes de cette période diurne d’abstinence. Les jeûneurs doivent guetter l’instant où en fin de nuit apparaît à l’Est, sous le fil noir de la zone encore obscure de la nuit, une première ligne de lumière de couleur blanche réalisant un fil blanc au-dessus de l’horizon. Cet instant caractérise le premier temps de l’aube à la fin de la nuit, l’aube précède l’aurore. Cette indication temporelle est précise et suffisante, rien ne justifie donc la notion d’abstenir [imsâk] que le droit a conçue pour s’assurer qu’un jeûneur ne dépasserait pas d’une seconde la limite de l’aube ! Il faut donc prendre en compte, comme le Coran l’a clairement explicité pour l’aube, le premier temps de la nuit, à savoir lorsque le soleil est couché, c’est-à-dire lorsque le disque solaire a disparu à l’horizon Ouest. Étrangement, dans un genre de catastrophe humanitaire, lorsque vous tentez d'aider les victimes, elles réagissent très hostilement, vous considèrent comme un ennemi, un vulgaire criminel qui les agresses dans leur foi et leur spiritualité. Une sorte de grand crime très injurieux contre la mémoire des ancêtres morts. Contre l'âme de tout un peuple. Dans certains cas, ils peuvent appeler jusqu'à vous tuer. C'est ce que Dieu appelle, dans le coran, le peuple des ténèbres. Attachés aux absurdités ancestrales qu'ils prennent pour science divine Quand il leur est dit "Suivez ce que Dieu a révélé en ceci." Ils disent "Nous ne suivons que ce que nous avons vu faire nos parents." Et si leurs parents ne comprenaient pas et n’étaient pas guidés ? Coran sourate 2 verset 170 "... Dieu souhaite pour vous la commodité et non la difficulté..." Il est à noter par ce passage que la pleine lune du Ramadan ne peut être que durant l'équinoxe de septembre car s'abstenir de manger et de boire en été est une épreuve terrible en pleine vague de chaleur or de septembre à décembre, les jours sont les plus courtes de l'année ce qui explique la facilité donc cela prend un sens qu'avec cette période. Nous l’avons révélé dans la nuit de la pleine mesure. Combien impressionnante est la nuit de la pleine mesure ! La nuit de la pleine mesure est meilleure que mille nuits de pleine lune. Les anges et l’Esprit y descendent, par permission de leur Seigneur, pour exécuter tout ordre. Paisible elle est jusqu’à l’avènement de l’aube. Coran sourate 97 verset 1 à 5 LA NUIT D'AL QADR ET L'ÉQUINOXE DE SEPTEMBRE ? En arabe, le mot phonétique [al Qadr] signifie pleine mesure, équilibrer. Beaucoup de traduction traduisent la nuit du Qadr par la nuit de la pleine mesure sans comprendre ce que ça représente. Mais si on regarde le ciel et la nature, on ne peut pas ne pas penser à une équinoxe, avec toutes ses propriétés équilibrées. La nuit d'Al-Qadr est carrément la traduction de l'étymologie latine 'equi-noxium' équinoxe ! Si l'on décrypte correctement certains passages coraniques, on découvre à l'évidence que le Coran a été entièrement révélé d'un coup durant cette période. Equinoxe de Septembre AnnéeJourHeure 201722ème200148 201823ème015405 201923ème075010 202022ème133038 202122ème192103 202223ème010340 202323ème064956 202422ème124336 202522ème181916 Le soleil se lève à l'Est et disparaît 12 heures plus tard sous l'horizon Ouest. Ces jours-là, pour ceux qui sont sur l'équateur, l'astre solaire culmine dans le ciel, au zénith, au milieu de la journée. Depuis l'équinoxe de printemps, les jours sont plus longs que les nuits. Le mot équinoxe vient du latin [æquinoctium] qui signifie 'nuit égale' car le phénomène le plus visible pour l'homme est que la durée du jour devient identique à celle de la nuit. L'équinoxe correspond au moment de l'année où le soleil traverse le plan équatorial de la Terre. L'astre est alors au zénith de l'équateur ce qui permet au jour et à la nuit de se partager le temps à parts égales. Et ce dans le sud et le nord de l'équateur. De notre côté, les jours rallongent et nous sommes à mi-chemin entre les courtes journées de décembre et les longues journées de juin. Ceci donne aussi naissance aux saisons, en raison du réchauffement ou du refroidissement des masses d'air et des océans selon le temps passé chaque jour sous les rayons de l'astre. C'est par ailleurs au moment des équinoxes que la durée du jour augmente/diminue le plus vite sous nos latitudes. Il s'agit de l'instant où le soleil traverse le plan de l'équateur terrestre. À partir de ce jour-là, les nuits s'allongeront donc de plus en plus, jusqu'au solstice d'hiver du 22 décembre suivant, quand le soleil aura atteint sa déclinaison la plus basse. L’astre ne nous éclaire donc pas de la même façon selon les moments de l’année. En hiver, la France ne reçoit de lumière que 8 heures par jour, contre le double en été. Ceci détermine le comportement des masses d’air et donne naissance aux saisons telles que nous les connaissons dans les zones tempérées. Les deux équinoxes Mars et Septembre sont donc les deux moments de l’année où les jours et les nuits ont la même durée. Pourquoi le Coran apporte beaucoup de précisions sur la tenue vestimentaire du prophète, c'est pour mettre l'accent sur la période où la Révélation fut descendu donc en hiver ce qui explique le fait qu'il porte un manteau et le terme "... Nous te donnerons un message dense..." nous confirme de plus que c'est bien cette sourate et non pas les cinq premiers versets de la sourate 96 comme le clame haut et fort les adeptes des hadiths qui fut révélé pour la première fois au prophète. Ô toi Mohamed l’enveloppé. Médite durant la nuit, excepté rarement. La moitié de celle-ci, ou un peu moins. Ou un peu plus. Et lis le Coran de la première à la dernière page. Nous te donnerons un message dense. Coran sourate 73 verset 1 à 5 - et - Ô toi secret caché. Émerge et avertis. Fais l’éloge de ton Seigneur. Purifie ton vêtement. Renonce à ce qui est faux. Coran sourate 74 verset 1 à 5 Lorsque le hadith est devenu une référence en la matière, les cinq premiers versets de la sourate 96 ont été considérés comme formant une unité indépendante qui comporte 19 versets, laquelle serait alors composée de deux parties sans aucun rapport de sens. Nous avons fait remarquer qu’il était difficile d’admettre que si ces versets avaient effectivement traité de la première révélation ils n’aient pas formé une unité cohérente sous la forme d’une seule brève sourate, comme de règle en ces débuts de la révélation du Coran. Tout se passe donc comme si la deuxième partie serait anachronique puisque la manifestation publique de la prière est nécessairement postérieure aux débuts de la révélation reçue par Mohamed. Quoi qu’il en soit, induit par la validation susmentionné hadith que l’interprétation de ces cinq versets censés traiter de la première révélation faite à Mohamed a eu pour conséquence que la suite du propos de cette sourate ne pouvait plus être comprise que comme relative à un autre évènement. En effet, dans la sourate 19 verset 25, il est dit que Marie mangea des dattes mures. Cela nous situe vers la fin de la période de récolte des dattes qui dure entre octobre et décembre une tradition Yéménite fait manger encore des dattes aux femmes qui viennent d'accoucher. De plus, on sait que Dieu fait descendre ses anges les jours de pleine mesure. L'ange qui parla à Marie l'avait donc très certainement fait pendant l'équinoxe. La Torah est très claire qu'il faut commencer à compter les mois à partir de l'équinoxe de printemps. Pessah ou Pâques nous est présentée comme le début du cycle agricole et Souccot est l'une des trois fêtes de pèlerinage prescrites par la Torah, au cours de laquelle on célèbre dans la joie l'assistance divine reçue par les enfants d'Israël lors de l'Exode et la récolte qui marque la fin du cycle agricole annuel.Ramadan comme sa fin. Ils te questionnent sur les phases de la lune ! Dis "Elles procurent un système de calcul du temps aux gens et déterminent le moment du pèlerinage." Ce n’est pas droit de tourner autour du pot ; la droiture est atteinte en se conformant aux commandements et en étant franc. Vous observerez Dieu, afin que vous puissiez réussir. Coran sourate 2 verset 189 La Torah précise que Pessah est la 14ème nuit du 1er mois juif année religieuse, donc à peu près mars, et que Souccot est la 14ème nuit du 7ème mois, donc à peu près septembre. Pour Chavouot, au cours de laquelle on célèbre le début de la saison de la moisson du blé, on retrouve Chavouot - elle a lieu le 6ème jour du mois juif de sivan. Enfin, la quatrième pleine lune sacrée tombe naturellement aux environs du 21 décembre, date du solstice d'hiver. LE CALENDRIER JUIF Nisan mars / avril - Pessah la Pâques - premier pèlerinage Lyyar avril / mai - remise des 10 commandements - second pèlerinage Sivan mai / juin - Chavouoth Pentecôte Tammuz juin / juillet Ab juillet / août - Jeûne destruction des 2 temples Elul août / septembre - Rosh Hashana, le nouvel an juif - troisième pèlerinage Tishri septembre / octobre - fête de la loi Torah et Yom Kippur Marchesvan octobre / novembre Kislev novembre / décembre - Hanoukka la fête des lumières Tebet décembre / janvier Shebat janvier / février Adar février / mars LE CALENDRIER MUSULMAN Mouharram Hégire - 3ème mois sacré Safar 2ème mois sacré Rabia al Awal 1er mois sacré Rabia ath-Thani Joumada al Oula Joumada ath-Thania Rajab Chaabane Ramadan la descente toute entière du Coran Chawwal Dhou al Qi`da Dhou al-Hijja 4ème mois sacré Dans l'Ancien Testament, le calendrier hébreu orthodoxe en vigueur était un calendrier lunaire de douze mois. Chaque mois commençait à la nouvelle lune croissante et visible. Aussi l'année comptait-elle 354 jours. Toute la difficulté naît de la coexistence d'un mois lunaire de 29 jours, 12 heures et 793 parties et d'une année solaire de 365 jours, 6 heures. En effet, 12 mois lunaires ne totalisent que 354 jours, 8 heures, 876 parties, et il fallut trouver un moyen pour combler cette différence de 11 jours on adopta le cycle de Méton, qui se déroule sur 19 ans, au cours duquel on intercale des années de 13 mois nommées années embolismiques dans les 3e, 6e, 8e, 11e, 14e, 17e et 19e années. L’impératif 'lis' du mot arabe phonétique [iqra’] et le substantif [alaq]. Le terme-clef [iqra’] est la forme à l’impératif de la racine arabe [qara’a] laquelle signifie en premier lieu rassembler ce qui est épars. Par extension, ce terme prendra le sens de réciter, c’est-à-dire rassembler des éléments épars en son esprit. C’est à partir de ce sens que le substantif [al-qur’ân] le Coran désigne la récitation par excellence, cette dénomination traduit parfaitement l’oralité première de sa révélation. Par suite, en une culture arabe essentiellement orale, le verbe [qara’a] en vient à signifier lire - donc lire suppose un écrit support. Est-ce que Dieu a-t-Il omis quelque choses dans son Livre et est-il incomplet selon les chiites/sunnites ? Toutes les créatures sur Terre, et tous les oiseaux qui volent avec des ailes, sont des communautés comme vous. Nous n’avons rien omis DANS CE LIVRE. Auprès de leur Seigneur, toutes ces créatures seront convoquées. Coran sourate 6 verset 38 "... Nous n’avons rien omis dans ce livre..." Encore une preuve pour les musulmans de constater que l'on parle bien d'un Livre et non pas de versets ici et là... Les musulmans qui suivent les hadiths comme source de lois, estiment que les 10 dernières nuits du Ramadan sont d'une grande importance, et ils se réfèrent à la sourate 89 verset 2 pour leur compréhension, mais il faut préciser que le Coran ne fait aucune distinction entre les différentes nuits du mois. Ils prétendent également que la nuit où le Coran fut révélé, qui est appelée la Nuit du Destin, est une nuit très spéciale et ils possèdent d'innombrables Hadiths qui précisent que toute prière faite en cette nuit est exaucée ! À la suite de ces aberrations, de nombreux musulmans passent toute la nuit du 27 à prier, une fois de plus, ce concept n'a pas de support coranique. La vérité est que Dieu répond aux prières de qui Il veut, quelle que soit la date ou l'heure de la prière... Arrêtez svp adeptes des hadiths, de toujours cataloguer les personnes qui ne suivent que le Coran, des coranistes car c'est comme appeler les gens qui ne suivent que la Bible, des biblistes ou ceux qui suivent la Torah, des torahistes... Tenter de catégorifier les éveillés par l'appellation 'coranistes' émanant de vos imams juste pour légitimer les divers sectes comme les chiites, les sunnites, les wahhabites, les salafistes, les malikistes... C'est un comportement vicieux ! Toujours ce besoin de catégorifier les gens pour justifier votre doctrine. Se baser uniquement sur la parole divine le Coran est une forme d'intelligence et d'éveil spirituel car le Livre prône la justice, l'égalité la moralité, la vertu et la fraternité pour l'humanité entière, ce qui n'est le cas pour les hadiths d'inspiration satanique et mis par écrit par des sectes pervers, loin de là !
بسم الله الرحمن الرحيم الصلاة و السلام على أشرف المرسلين و على اله و اصحابه أجمعين Le rattrapage et la fidya Le rattrapage est le fait de jeûner hors du Ramadan des jours de compensation pour les jours ratés pendant le mois sans avoir violé la sacralité du Ramadan. La fidya représente une quantité de nourriture à donner pour compléter le rattrapage. Ces deux types de compensation des jours de jeûne obéissent à des règles précises. Le rattrapage Le rattrapage concerne toute personne dont le jeûne sera devenu nul sans avoir, pour autant, violé la sacralité du Ramadan. Il concerne aussi ceux qui avaient une excuse valable pour ne pas jeûner. La première catégorie concerne toute personne ayant eu une excuse l’empêchant de jeûner devra rattraper le nombre de jours durant lesquels cette excuse a duré. Celui qui a perdu conscience à l’entrée de l’aube devra obligatoirement rattraper ce jour. Il en sera de même pour celui qui a débuté le jeûne mais se sera évanoui ou aura été atteint d’un accès de folie plus de la moitié de la période de jeûne. Quant à celui qui a été frappé de folie, même pendant des années, et a recouvré la raison par la suite, il lui sera obligatoire de rattraper tous les jours de jeûne qu’il a manqués. Il est dit dans al Mudawwanah J’ai dit c’est-à-dire Sahnun à Ibn al Qasim Quel est l’avis de Malik sur celui qui est fou et est resté ainsi pendant des années et qu’il recouvre la raison ? » Il dit Ibn al Qasim Malik a dit il rattrape son jeûne de ces années et il ne rattrape pas la prière » [1]. De même, la femme qui a vu ses règles ou ses lochies avant ou pendant le jour du jeûne devra le rattraper ainsi que tous les jours où elle a eu un écoulement. Si elle doute que ses règles ou lochies aient cessé avant l’aube, elle devra obligatoirement s’abstenir de tout ce qui corrompt le jeûne et rattrapera ce jour aussi. Le voyageur devra rattraper les jours où il a voyagé, si bien sûr il remplit les conditions pour rompre son jeûne. Allah a dit Celui qui est malade ou en voyage parmi vous , il devra rattraper le nombre d’autres jours » [2]. Le malade qui a guéri aura aussi à rattraper les jours où il a été malade. Sont compris dans cette catégorie ceux qui avaient débuté le jeûne mais qui ont dû l’arrêter par crainte d’un grand mal pour leur personne ou leur bien. Celui qui a mangé par exemple par crainte de mourir d’inanition devra rattraper ce jour uniquement. Est compris aussi le vieillard qui ne peut supporter le jeûne pendant le Ramadan mais qui pourrait jeûner hors de ce mois. Il devra alors rattraper dans la période où le jeûne lui est possible. Parmi ceux qui avaient l’excuse pour ne pas jeûner, se trouve enfin la femme enceinte qui aura seulement à rattraper les jours ratés. Pour tous ceux là, il sera obligatoire de rattraper le nombre de jours exacts ratés. Celui qui aura par exemple voyagé tout le mois n’aura pas un mois à rattraper, mais le nombre de jour exact qu’il aura manqué. L’autre catégorie de gens qui n’aura qu’à rattraper ses jours concerne ceux qui ont rompu leur jeûne sans violer la sacralité du Ramadan. Il sera obligatoire de rattraper le jour du doute [3] s’il s’avère, dans la journée, qu’il faisait partie du Ramadan, que la personne se soit abstenu ou non des choses qui rompent le jeûne. Celui qui aura entretenu une relation sexuelle par inadvertance ou oubli devra obligatoirement rattraper ce jour, même s’il n’a pas éjaculé. Le fait de manger ou de boire par inadvertance ou par oubli oblige à rattraper ce jour. L’arrivée d’un liquide à la gorge ou d’un solide au ventre, par inadvertance, oblige aussi à rattraper ce jour. De même, celui qui doute s’il a mangé ou bu après l’entrée de l’aube devra rattraper ce jour, en plus de s’abstenir de ce qui corrompt le jeûne. En effet, Sahnun a dit Al Qasim ibn Muhammad [4] a dit Rabi’ah a dit celui qui mange pendant Ramadan par oubli devra finir son jeûne et rattraper un jour à sa place ». Sahunun dit aussi Ibn Wahb a dit m’a rapporté Sufyan ath Thawriy selon Ziyad ibn alaqah selon Bishr ibn Qays qu’il a dit nous étions un jour avec Umar ibn al Khattab et on lui apporta du sawiq bouillie de farine de blé et nous en mangeâmes. Nous croyions que le soleil n’était pas encore apparu. Le mu’addhin dit cependant le soleil s’est déjà levé. Umar dit Rattrapez un jour à sa place ». Il dit Malik a rapporté de Zayd ibn Thabit de Khalid ibn Aslam qui rapporte que Umar ibn al Khattab avait mangé pendant le Ramadan dans un jour nuageux en pensant qu’il faisait encore nuit et que le soleil n’était pas levé. Un homme vint et lui dit O commandeur des croyants, le soleil s’est levé ! ». Il dit c’est une obligation facile, nous avons fait effort d’interprétation ». Malik a dit il visait par l’obligation le fait de rattraper » [5]. Quant au hadith celui qui a bu ou mangé par oubli, qu’il continue son jeûne, c’est Allah qui l’a nourri et abreuvé », il ne porte en aucun cas sur la validité du jeûne mais sur le fait d’excuser celui qui a agi par oubli. De plus, ce hadith ne dit nullement qu’il ne faille pas rattraper ce jour. En effet, le jeûne est de s’abstenir de manger boire et entretenir une relation sexuelle. Le fait d’accomplir une de ces actions, même par oubli, contredit l’état de jeûne et l’invalide. Devra rattraper son jeûne aussi celui qui a eu un émission de sperme à la suite d’une pensée ou d’un regard sans pour autant persister. Par contre, s’il émet ce sperme d’une manière inhabituelle, comme pour cause de maladie, cela n’obligera pas le rattrapage, de même que s’il émet le sperme dans son sommeil. Oblige aussi le rattrapage le fait d’émettre le madhy, le liquide pré-séminal, dans un mode normal, à savoir sans cause de maladie et avec présence du plaisir par le biais des préliminaires sexuels, de la pensée ou du émet le madhy par une pensée sans persistance qui d’habitude n’excite pas ou par cause du froid, cela n’invalide pas le jeûne et il n’y aura pas de rattrapage. Celui qui provoque un vomissement, sans ravaler son vomi, devra aussi rattraper ce jour. Il en est de même pour celui qui est pris de vomissement, qui pouvait le refréner, mais ne l’a pas fait. Le fait aussi que la personne respire un gaz, comme la fumée de l’encens, et que ce gaz arrive à la gorge obligera à rattraper ce jour si cette arrivée s’est faite par l’inspiration du gaz. Celui qui est nouvellement converti à l’Islam et ignore la sacralité du Ramadan aura juste à rattraper s’il mange, boit ou entretient une relation sexuelle. Quant à celui qui connaît la sacralité du mois, il ne sera pas excusé même s’il ignore l’obligation de l’expiation. Ta’wil qarib supposition proche Le ta’wil qarib désigne la supposition que fait le jeûneur sur une situation en la comprenant hors de son sens apparent. Or, cette supposition a une raison qui la fait exister à travers un texte, même si elle n’est pas juste. Ainsi, le jeûneur qui se repose sur cette supposition en faisant un acte interdit ne viole la sacralité du Ramadan. Dans chacune des situations, l’excuse ne peut être valable que si la personne se base sur sa supposition et non si elle agit par bravade ou qu’elle a connaissance de la règle. Aussi, il est fait mention de la supposition et de la présomption zan et non du doute. De sorte, celui qui doute entre la licéité et l’interdiction de rompre dans les cas suivants n’est pas excusé. Il faut une présomption, c’est-à-dire une plus forte tendance vers la licéité, pour ne pas être compté de ceux qui brisent la sacralité du Ramadan. Parmi les cas de supposition proche, la femme qui constate la fin de ses règles avant l’aube mais n’a pas le temps de se laver. Elle suppose alors que le lavage est une condition du jeûne et ne jeûne pas ce jour. Dans ce cas, elle devra juste rattraper. Il en est de même pour la personne qui se réveille en état de janabah et fait la supposition similaire. Est aussi un ta’wil qarib le cas du voyageur qui décide de s’acheminer après l’aube et commence le jeûne en étant résident. Une fois qu’il s’est acheminé, il rompt son jeûne en supposant que l’on peut interrompre son jeûne pendant le ne lui sera redevable que de rattraper ce jour et non de faire l’expiation. Le voyageur qui avait l’intention de jeûner mais décide le jour même de voyager et rompt son jeûne en étant résident, en pensant qu’il est permis ainsi de rompre, devra seulement rattraper. De même, le voyageur qui fait un trajet moindre que la distance pour raccourcir les prières et rompt son jeûne en pensant que cela lui est possible ne devra que rattraper ce jour. La même règle s’applique au voyageur qui revient chez lui avant l’aube et pense qu’il peut s’abstenir de jeûner ce jour et que la règle du jeûne ne s’applique qu’au voyageur qui revient de jour. Devra rattraper sans expiation celui qui ne s’est pas abstenu de ce qui rompt le jeûne au jour du doute s’il s’avère qu’il fait partie du Ramadan. Il ne devra pas l’expiation à condition d’avoir supposé qu’il était permis, après notification de l’entrée du mois, de continuer à manger et à boire. De même, celui dont le jeûne sera devenu invalide par oubli et qui ne s’abstient pas de ce qui rompt le jeûne devra juste rattraper s’il suppose la licéité de manger et de boire. Se rapproche de ce cas la personne qui mange au moment de l’aube et pense à tort que son jeûne est invalide et accomplit des actes rompant le jeûne. Il ne devra que rattraper. Est un ta’wil qarib le fait de rompre le jeûne dans la journée du trente de Ramadan si l’on voit la lune dans la journée en pensant qu’il s’agit du jour du id. La Fidya compensation La fidya est la compensation à donner pour chaque jour de jeûne pour des personnes spécifiques. Il s’agit d’un mudd [6], du mudd du prophète ﷺ, à donner à un pauvre musulman pour chaque jour à compenser. Il s’agit d’un mudd de la nourriture la plus répandue dans le pays parmi les graines. Il sera recommandé de donner cette nourriture à chaque jour de jeûne à rattraper, s’il y a un rattrapage à effectuer. Il sera possible aussi de donner la nourriture après chaque jour de jeûne ou après l’achèvement de l’ensemble des jours à rattraper. Si on donne la nourriture avant de commencer à rattraper, cela reste valide même si cela contredit le mode le plus apprécié. La fidya pour le Ramadan est soit obligatoire, soit recommandée. Elle est obligatoire pour la femme allaitante qui a rompu son jeûne par peur pour son enfant. Elle devra, bien sûr, rattraper les jours manqués en plus de verser la fidya. La fidya est aussi obligatoire pour celui qui aura laissé venir le prochain mois de Ramadan sans avoir rattrapé les jours qui lui étaient obligatoires. Dans ce cas aussi, il faudra rattraper en plus de donner la fidya. Cette fidya ne sera cependant obligatoire que si la personne a été négligente dans le rattrapage. En effet, il n’est pas obligatoire de rattraper les jours de jeûne de suite. De sorte, si la personne a une excuse valable qui l’empêche de jeûner le nombre de jours qu’il devait rattraper, elle n’aura pas de fidya à verser même si le mois de Ramadan entre. Pour exemple concret, si une femme a cinq jours de jeûne à rattraper et qu’elle commence ce rattrapage au 24 de Sha’ban et que ses règles surviennent ce jour, elle n’aura pas de fidya à donner. En effet, sans l’excuse valable qui lui est survenue, elle aurait eu le temps de rattraper ces jours. Si par contre elle n’avait pas commencé à rattraper son jeûne et que ses règles surviennent le 28, il lui sera obligatoire de donner la fidya pour deux jours. En effet, si on considère que le mois fait trente jours, elle aurait eu le temps de rattraper trois jours seulement et dans tous les cas, il lui serait resté deux jours à compléter après le Ramadan. Donc, on ne paie la fidya que pour les jours que l’on n’aura pas la possibilité de rattraper. La fidya est recommandée pour deux catégories de personne. Elle est recommandée pour le vieillard qui ne peut supporter le jeûne toute la durée de l’année. Il lui sera recommandé de donner le fidya, sans que cela ne soit obligatoire. Elle est aussi recommandée pour le malade perpétuel qui ne pourrait rattraper ses jours de jeûne ratés. و صلي الله و سلم علي سيدنا محمد و علي آله [1] Al Mudawwanah al kubrah [2] Sourate al baqarah, v 186 ومَنْ كانَ مَرِيضاً أوْ علـى سَفَرٍ فَعِدَّةٌ مِنْ أيَّامٍ أُخَر [3] Le jour du doute est le lendemain du 29 de Sha’ban si le ciel a été voilé et qu’il a été impossible d’observer la lune. De sorte, on ne sait pas si ce jour est le premier de Ramadan ou le trente de Sha’ban. A contrario, si le ciel n’est pas voilé, il ne peut s’agir du jour du doute mais du trente de Sha’ban si la lune n’est pas apparue. [4] Un des sept fuqaha de al Madinah, descendant de sayyidina Abi Bakr. [5] Al Mudawwanah al kubra [6] Le mudd est une mesure de graine correspondant au contenu des deux paumes moyennement ouvertes. Sa quantité diffère selon la graine mesurée mais elle est d’un peu plus de 500g pour la mesure de blé ou de riz.
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