Seloncette loi, l'avortement de la grossesse n'est pas punissable si les conditions suivantes sont réunies : l'avortement est demandé par la femme, la poursuite de la grossesse provoquera un grand danger pour la santé physique ou mentale de la femme, la femme a consulté un médecin et l'avortement est provoqué dans les 90 jours de grossesse [99]. Dans la pratique, les médecins
France mĂ©tropolitaine ‱ Septembre 2011 dissertation ‱ SĂ©rie L La science peut-elle faire disparaĂźtre la religion ? Les clĂ©s du sujet DĂ©finir les termes du sujet La science Au sens large, le mot dĂ©signe un savoir. De façon plus prĂ©cise, c'est un savoir fondĂ©, dĂ©montrĂ©, qui ne varie donc pas avec les circonstances. Science s'oppose ainsi Ă  opinion. La connaissance scientifique moderne implique l'idĂ©e d'expĂ©rimentation. La religion C'est une pratique collective structurĂ©e par des rites, des cultes, par lesquels une communautĂ© de croyants affirme ĂȘtre liĂ©e Ă  un ou plusieurs dieux garants de l'ordre et de la justice. Sur le plan subjectif, chaque membre du groupe est animĂ© par une foi dans l'existence et la bienfaisance de ces divinitĂ©s. Faire disparaĂźtre Cette expression sous-entend la prĂ©sence d'un processus. La science est-elle une dĂ©marche conquĂ©rante qui, dans son parcours, chasse la religion des domaines qu'elle occupait ? Le verbe pouvoir Il a ici d'abord le sens de la possibilitĂ© la science a-t-elle les moyens de provoquer la disparition de la religion ? Un deuxiĂšme sens, celui de la lĂ©gitimitĂ©, apparaĂźtra aussi. DĂ©gager la problĂ©matique et construire un plan La problĂ©matique Science et religion ont eu, et ont encore parfois, des relations conflictuelles comme si toute avancĂ©e de la premiĂšre signifiait un recul de la seconde. Il faut donc qu'elles aient une prĂ©tention commune. Quelle est-elle et devons-nous penser que leurs relations soient telles que les avancĂ©es de l'une chassent l'autre ? Le plan Dans un premier temps, nous verrons les prĂ©supposĂ©s expliquant l'existence d'un conflit. Puis, nous aborderons les grands thĂšmes de la critique de la religion. Enfin, nous nous demanderons si la prĂ©tention scientifique Ă  faire disparaĂźtre la religion ne rĂ©vĂšle pas une mĂ©connaissance par la science des limites de son domaine. Éviter les erreurs Faire une copie simplificatrice en faveur d'une des deux notions. CorrigĂ© Introduction Il est courant d'entendre opposer la science et la religion. Nous avons le sentiment que chaque avancĂ©e de l'explication scientifique se traduit par un recul des croyances religieuses. Des raisons existent Ă  cela. L'Europe a Ă©tĂ© marquĂ©e par des conflits retentissants entre ces deux modes de pensĂ©e, comme en tĂ©moigne la condamnation de GalilĂ©e, et l'Ă©poque des LumiĂšres a estimĂ© que la religion Ă©tait une superstition qui disparaĂźtrait avec les progrĂšs des sciences de la nature. Cependant, il est clair qu'aujourd'hui, le dĂ©veloppement de la connaissance scientifique n'a pas supprimĂ© la pensĂ©e religieuse. N'est-ce qu'une question de temps ou doit-on penser que la religion est un phĂ©nomĂšne plus complexe ou plus Ă©tendu que la reprĂ©sentation que les LumiĂšres s'en faisaient ? 1. PrĂ©supposĂ©s du sujet A. DĂ©marche scientifique et attitude religieuse Les Grecs entendent par science un exercice du raisonnement dont la dĂ©monstration est la plus haute manifestation. La raison procĂšde en suivant des rĂšgles de logique dont la fixitĂ© et l'impersonnalitĂ© tranchent avec l'inconstance des opinions courantes. Le gĂ©omĂštre, le mathĂ©maticien dĂ©couvrent les propriĂ©tĂ©s immuables des figures et des nombres. Ils cherchent la connaissance des choses, alors que les opinions sont des jugements partiels et intĂ©ressĂ©s. La science est de l'ordre de la thĂ©orie, alors que la religion possĂšde dĂšs l'origine une dimension pratique que Durkheim a fortement soulignĂ©e. La religion est un systĂšme solidaire de croyances et de pratiques », distinguant le sacrĂ© du profane et capable d'unir des individus dans une communautĂ© dont ils se sentent les membres. Cette dimension sociale est importante au point que Bergson a pu Ă©crire qu'il n'y a jamais eu de sociĂ©tĂ© sans religion alors que la science et la philosophie n'ont pas toujours existĂ©. Les liens unissant des fidĂšles entre eux, par la mĂ©diation d'un lien commun Ă  une autoritĂ© sacrĂ©e, ont un pouvoir de structuration, ils sont une sorte de ciment social. La religion apparaĂźt donc comme une pensĂ©e globalisante. B. Une question de domaine La diffĂ©rence entre thĂ©orie et pratique ne suffit cependant pas Ă  dire pourquoi la science pourrait faire disparaĂźtre la religion. Envisager ce phĂ©nomĂšne implique que la premiĂšre intervienne de façon offensive sur le terrain oĂč la seconde la prĂ©cĂ©dait. Deux questions se posent alors. Quel est ce domaine ? Quelles sont les caractĂ©ristiques de ces deux modes de pensĂ©e ? La rĂ©ponse Ă  la premiĂšre question nous est donnĂ©e par l'Histoire. Il est indĂ©niable que la science est entrĂ©e en concurrence avec les rĂ©cits religieux touchant la nature, son ordre et ses lois, et qu'elle a pris parfois position dans les dĂ©bats touchant la formation ou l'origine du monde. DĂšs lors, elle prenait une dimension mĂ©taphysique et elle mettait en cause les reprĂ©sentations religieuses, selon lesquelles l'ordre de l'univers ne pourrait venir que de l'action de puissances divines dont l'intelligence est Ă  reconnaĂźtre dans les phĂ©nomĂšnes qui nous entourent et dont la sagesse est Ă  honorer dans des cultes. [Transition] Ce point permet de saisir la racine du conflit dont le sujet fait Ă©tat. 2. Les raisons du conflit A. La sĂ©paration du mythe et de la raison Il est frappant d'apprendre qu'Anaxagore, un grand astronome grec, fut accusĂ© d'athĂ©isme et emprisonnĂ© pour avoir dit que le soleil Ă©tait une pierre brĂ»lante. Cette affirmation ĂŽtait Ă  cet astre son caractĂšre sacrĂ© et l'intĂ©grait dans l'univers matĂ©riel oĂč les hommes vivent quotidiennement. L'attitude scientifique se marque par la volontĂ© de dĂ©couvrir la vraie nature et les vraies causes des phĂ©nomĂšnes. Le dĂ©veloppement du discours rationnel s'est fait en critiquant les rĂ©cits religieux, c'est-Ă -dire les mythes. Le mythe est une narration touchant la naissance et le dĂ©veloppement de l'ordre qui gouverne l'univers. Ses histoires mettent en jeu des divinitĂ©s qui s'affrontent et accomplissent des exploits dans une dramaturgie dont le but est de cĂ©lĂ©brer la victoire de l'ordre sur les puissances de confusion. Or, les premiers physiciens prĂ©sentent une pensĂ©e du cosmos en rupture avec cette façon de procĂ©der. La science raisonne Ă  partir de qualitĂ©s abstraites comme le froid », le chaud », le sec », l'humide », et remplace les pĂ©ripĂ©ties guerriĂšres par des rapports mathĂ©matiques de proportionnalitĂ©. L'ordre est le rĂ©sultat de relations Ă©quilibrĂ©es entre des couples d'opposĂ©s. DĂšs lors, le mythe devient synonyme de fable, donc de rĂ©cit mensonger et absurde. B. La dĂ©nonciation de la superstition religieuse Ce premier coup portĂ© aux prĂ©tentions explicatives de la religion ouvre la voie Ă  sa dĂ©finition comme une superstition. Spinoza considĂšre que les cultes sont l'aboutissement de deux illusions qui s'enchaĂźnent. L'ignorance native des hommes les pousse Ă  imaginer ĂȘtre le centre de rĂ©fĂ©rence de la nature. La conscience de poursuivre des buts nous fait croire que tout ce qui nous entoure fait de mĂȘme et, comme nous savons que nous ne sommes pas les auteurs des choses naturelles, nous croyons qu'elles ont Ă©tĂ© créées par des directeurs de la nature » et nous leur rendons des hommages afin qu'ils nous soient favorables. À l'anthropocentrisme s'ajoute l'anthropomorphisme qui projette la forme et les passions humaines sur l'ensemble des phĂ©nomĂšnes. Cette illusion s'explique par l'ignorance et par le dĂ©sir de pouvoir agir sur notre milieu. La personnification des Ă©lĂ©ments naturels rend possible l'Ă©tablissement d'une relation entre eux et nous. Spinoza trace ainsi le portrait de l'homme superstitieux, ignorant et angoissĂ©, qui croit aux prĂ©sages et honore des puissances supĂ©rieures pour satisfaire ses intĂ©rĂȘts. La science, en revanche, Ă©carte l'idĂ©e des causes finales. Elle cherche Ă  rĂ©pondre Ă  la question du comment » et considĂšre la nature comme un objet Ă  Ă©tudier par le calcul et l'expĂ©rimentation. Max Weber parle de dĂ©senchantement du monde » pour qualifier l'action de la raison scientifique Ă  travers le temps. Les phĂ©nomĂšnes s'expliquent par des lois et sans rĂ©fĂ©rence Ă  nos dĂ©sirs. À l'image d'un monde centrĂ© sur l'homme, image de Dieu », la science physique substitue le concept d'un univers indiffĂ©rent Ă  nos souhaits et Ă  nos craintes. Quant aux sciences naturelles, elles Ă©tudient l'histoire de notre espĂšce et la structure de son organisme sans y voir l'intention d'une intelligence supĂ©rieure. [Transition] L'idĂ©e du dĂ©senchantement exprime bien le fait que les sciences ont fait reculer la religion, mais cela suffit-il Ă  penser que leur progrĂšs conduirait Ă  la faire disparaĂźtre ? 3. Les limites de la science A. La tentation scientiste La connaissance de la nature est devenue le domaine des sciences expĂ©rimentales, qui ne se bornent pas Ă  dĂ©crire le rĂ©el mais l'interrogent en construisant des expĂ©rimentations de plus en plus prĂ©cises, contrĂŽlĂ©es et rendues possibles par un appareillage technique dont la sophistication ne cesse de croĂźtre. Le quantifiable, le reproductible sont les valeurs maĂźtresses de ces dĂ©marches. Aux rĂ©cits gĂ©nĂ©raux et symboliques, la science substitue la recherche de laboratoire oĂč la thĂ©orie rend possible le dĂ©veloppement de mesures pointues et leur expression dans une forme symbolique abstraite comme une Ă©quation. Une expĂ©rimentation n'est pas une simple observation de faits mais prĂ©suppose l'admission de plusieurs thĂ©ories et la maĂźtrise d'un appareillage complexe. Ces avancĂ©es ont pu faire croire que la science gouvernerait la totalitĂ© des affaires humaines. Le positivisme d'Auguste Comte en donne une expression trĂšs nette. Comte Ă©labore la loi des trois Ă©tats qui dĂ©finit la pĂ©riode scientifique comme l'achĂšvement de deux Ăąges antĂ©rieurs et imparfaits. Ainsi, l'humanitĂ© a commencĂ© par une pĂ©riode thĂ©ologique, dans laquelle l'ignorance des hommes les conduisit Ă  croire en l'action de causes surnaturelles et cachĂ©es. Puis vint l'Ă©poque mĂ©taphysique, qui rationalisa ces fictions en parlant de causes premiĂšres et finales mais resta dans les erreurs de l'abstraction. Enfin, l'Ăąge scientifique ou positif » se libĂšre de ces illusions pour n'Ă©tudier que les lois gouvernant les phĂ©nomĂšnes, avec un esprit animĂ© par le souci de la certitude et de la prĂ©cision. Comte parle d'un progrĂšs qui Ă©limine les croyances dans une ou plusieurs divinitĂ©s. La science dĂ©gage les lois de tous les phĂ©nomĂšnes pour ĂȘtre la pensĂ©e universelle. On nomme cette prĂ©tention le scientisme. B. Les deux ordres On note toutefois que si la religion a quittĂ© le terrain de la connaissance de la nature elle n'a pas disparu. Notre Ă©poque est mĂȘme marquĂ©e par un retour du religieux. N'est-ce pas en raison de sa capacitĂ© Ă  prendre en charge des angoisses auxquelles les sciences n'ont rien Ă  dire ? Freud considĂšre la religion comme une illusion, mais il reconnaĂźt qu'elle rĂ©alise les dĂ©sirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanitĂ©. » La dĂ©tresse infantile suscite le dĂ©sir de protection, la crainte de la mort et l'expĂ©rience des souffrances de la vie sont la cause d'un dĂ©sir puissant de justice et de sens. L'absence de preuves ne nuit pas Ă  la religion, elle prend sa source dans des sentiments liĂ©s Ă  notre condition, non dans des dĂ©monstrations ou des expĂ©rimentations Ă©laborĂ©es. Freud soutient que cette illusion ne peut dĂ©cliner que si notre dieu le logos » arrive Ă  montrer Ă  l'humanitĂ© qu'elle doit s'organiser par elle-mĂȘme. Il nomme cela l'Ă©ducation en vue de la rĂ©alitĂ© » et fait valoir l'extrĂȘme jeunesse de la pensĂ©e scientifique pour fonder sa croyance dans une disparition possible du phĂ©nomĂšne religieux. On peut toutefois se demander si Freud ne confond pas deux registres. La foi est une certitude subjective, issue d'une adhĂ©sion Ă  un appel intĂ©rieurement ressenti. C'est une donation de sens qui se reçoit avant toute critique, quand la science cherche l'objectivitĂ© Ă  travers la mise en place de procĂ©dures contrĂŽlĂ©es. Il y a, comme le dit Pascal, deux ordres c'est le cƓur qui sent Dieu et non la raison. VoilĂ  ce qu'est la foi Dieu sensible au cƓur, non Ă  la raison. » Les valeurs morales, l'interrogation sur la condition temporelle de l'homme, ne sont pas du ressort scientifique. La mort est pour le naturaliste un phĂ©nomĂšne naturel et nĂ©cessaire, mais elle est pour chacun de nous une douleur quand nous perdons un proche. DĂšs lors comment la penser ? Est-ce un terme, un passage ? La libertĂ© de la conscience est ici en jeu et elle est porteuse d'un droit qui n'est pas justiciable d'une approche scientifique. Conclusion Il est incontestable que les avancĂ©es multiples de la science dans le domaine de la connaissance de la nature ont fait reculer les rĂ©cits religieux en les rabaissant au rang de mythes. Aujourd'hui, la religion ne cherche plus guĂšre Ă  rivaliser sur ce terrain, mĂȘme si certains croyants rejettent encore Darwin. Elle reste toutefois prĂ©sente sur les questions de choix moraux et constitue pour certains une rĂ©ponse face Ă  leur demande de sens. La spĂ©cificitĂ© de l'expĂ©rience de la foi la situe sur un autre plan que celui des expĂ©rimentations scientifiques, ce qui devrait empĂȘcher les empiĂ©tements rĂ©ciproques. ï»żA La religion est une aliĂ©nation, elle correspond Ă  une perte de l'essence de l'homme. 1) Le phĂ©nomĂšne religieux n'est qu'un Ă©piphĂ©nomĂšne, accidentel, dĂ» aux alĂ©as de l'histoire et au dĂ©veloppement des civilisations dont il n'est qu'un reflet. La religion est la thĂ©orie d'un monde inversĂ©, dans lequel l'homme est aliĂ©nĂ© L'analyse du professeur Il s’agit ici de se demander si le fait de croire et d’adopter une religion vient de la nature humaine, se justifie en raison d’une dĂ©finition essentielle de l’homme, ou si tout au contraire elle ne procĂšde que d’une illusion due Ă  la faiblesse de l’esprit humain, Ă  la fragilitĂ© d’un homme qui ne parvient pas Ă  comprendre le sens de sa destinĂ©e. Il semble Ă  premiĂšre vue que la religion unit les hommes dans une communautĂ© de croyances dans la mesure oĂč chacun reconnaĂźt l’existence supĂ©rieure d’un Dieu. En cela, la religion est affaire d’individu et semble reposer sur une forme de besoin personnel et, plus prĂ©cisĂ©ment, spirituel. Mais, outre ce lien social, la religion, comme la science d’ailleurs, est un mode d’explication du monde et de ce qui est elle un discours de vĂ©ritĂ© visant Ă  expliquer la nature des choses Ă  partir d’une origine crĂ©atrice qui est le divin. La vĂ©ritĂ© dĂ©pend donc d’une rĂ©vĂ©lation premiĂšre qui est la norme du vrai la Bible pour les chrĂ©tiens par exemple et cela conditionne une comprĂ©hension de l’histoire qui n’est pas progressive mais reste dĂ©pendante d’une origine vraie indĂ©passable qui est le Dieu. En ce double sens, la religion rĂ©sulte bien d’un besoin individuel de comprendre le monde et de vivre avec autrui, besoin qui se trouve satisfait par la façon dont le Dieu a conçu la place de l’homme au sein de la crĂ©ation. Le rapport de l’homme Ă  la religion est donc ambigu. D’une part, c’est la fragilitĂ© existentielle qui expliquerait le besoin de Dieu, besoin ancrĂ© dans la volontĂ© de retrouver un pĂšre rassurant, de possĂ©der une certitude devant les contingences de l’existence. Mais d’autre part, le besoin de Dieu ne serait pas qu’une affaire de volontĂ© et de connaissance l’homme en aurait essentiellement besoin, sans quoi son existence deviendrait absurde, serait sans origine et sans finalitĂ©. ...
LouiseHamel. L'auteur a 350 réponses et 126,3 k vues de réponse 2 ans. L'homme peut se passer de religion - ce n'est pas une obligation. Coumarane Chanemougas. A étudié à Université Paris-Sud 11 L'auteur a 2,8 k réponses et 321,3 k vues de réponse 2 ans. oui.
DerniĂšre mise Ă  jour 07/06/2021 ‱ ProposĂ© par Gabriel Gay-Para professeur Ce corrigĂ© est disponible sur un site externe Ă  20aubac. En cas de problĂšme d'accĂšs Ă  la page originale, vous pouvez accĂ©der aux copies enregistrĂ©es. Consultez ce corrigĂ© Copie Copie format PDF CorrigĂ©s liĂ©s disponibles
Lhomme dĂ©mocratique peut-il se passer de dieux ? Depuis que Luther (1483-1546) et Calvin (1509-1564) ont dĂ©clarĂ© au XVI e siĂšcle l’autonomie de l’individu par rapport aux autoritĂ©s ecclĂ©siastiques, notamment vis Ă  vis du Vatican, l’homme moderne semble pouvoir se passer de la religion pour organiser sa vie quotidienne, voire son existence morale et sociale, en tout cas

Nietzsche 1844-1900 pense que la religion s’oppose Ă  la vie et dĂ©valorise tout ce qui relĂšve du corps et de l’instinct. IntĂ©rioriser les instincts, dit en substance Nietzsche, ne peut que rendre l’homme malade, ou dĂ©cadent. La religion est Ă©tablie sur les notions de pĂ©chĂ©, de salut, de grĂące ou de rĂ©demption. Elle encourage en l’homme la faiblesse et la rĂ©signation. La morale judĂ©o-chrĂ©tienne, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, s’oppose Ă  l’épanouissement du corps, Ă  la puissance vitale prĂ©sente en chaque homme, et Ă  l’acceptation de soi. La religion est un monde de fictions pures » AntĂ©christ, qui a sa racine dans la haine contre le naturel ». Et Nietzsche de conclure La prĂ©pondĂ©rance du sentiment de peine sur le sentiment de plaisir est la cause de cette religion, de cette morale fictive un tel excĂšs donne la formule pour la dĂ©cadence ». Selon Marx 1818-1883 la religion aliĂšne les individus et valorise ce qui est abstrait, irrĂ©el. Elle masque, Ă  ce titre, la rĂ©alitĂ© sociale et politique dans laquelle se trouvent les individus. Elle consent aux injustices que crĂ©ent les inĂ©galitĂ©s de condition entre les hommes. La religion est le soupir de la crĂ©ature opprimĂ©e, l'Ăąme d'un monde sans cƓur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'oĂč l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur rĂ©el. » Contributions Ă  la critique de la philosophie du droit de Hegel, introduction Selon Marx, pour que le bonheur rĂ©el » du peuple puisse se substituer au bonheur illusoire », il faut par consĂ©quent supprimer la religion. Complice de la classe dominante, favorable aux idĂ©es de la bourgeoisie, elle empĂȘche que triomphent les idĂ©es rĂ©volutionnaires. Pour Freud 1856-1939, dans L’avenir d’une illusion, la religion est cette illusion » qui aide l’homme Ă  supporter les souffrances de l’existence et l’angoisse de la mort. L’homme est pareil Ă  l’enfant qui dĂ©sire ĂȘtre aimĂ© et protĂ©gĂ© ; Dieu joue le rĂŽle de ce pĂšre aimant et protecteur. En tant que crĂ©ation de l’homme, le stade du religieux, qui est celui de l’infantilisme, doit donc ĂȘtre dĂ©passĂ© Le stade de l’infantilisme n’est-il pas destinĂ© Ă  ĂȘtre dĂ©passĂ© ? L’homme ne peut Ă©ternellement demeurer un enfant, il lui faut enfin s’aventurer dans l’univers hostile ». La nĂ©vrose et la religion semblent liĂ©es ; on pourrait mĂȘme, Ă©crit-il encore, qualifier la nĂ©vrose de religiositĂ© individuelle, et la religion de nĂ©vrose obsessionnelle de l’humanitĂ©. La religion est une maladie dont l’homme doit guĂ©rir.

LHomme peut-il se passer de la religion? 152 J’aime. CommunautĂ© L’homme possĂšde un pouvoir d’anticipation et d’analyse de son univers surdĂ©veloppĂ© face aux autres animaux du rĂšgne animal. Ceci lui a permis de comprendre la vie et d’en tirer avantage mĂ©decine,technologie,maçonnerie
 cependant certains mystĂšre persistent encore et les tenants et les aboutissants de la crĂ©ation de notre univers en font partis. Plusieurs explications sont apparus et de nombreuses religions furent crĂ©es sur ces interrogations. En effet de tous temps et de toutes les cultures la prĂ©sence d’une religion a toujours existĂ©e. Cependant de plus en plus l’homme abandonne la religion. La religion est elle alors indispensable Ă  l’homme ? est elle une caractĂ©ristique propre a l’humanitĂ© ou un simple ensemble de rite culturel vouĂ© a apaiser la peur d’un inconnus inexplicable nourris il y a des siĂšcle par le faible dĂ©veloppement scientifique ? Pour y rĂ©pondre nous Ă©tudierons dans un premier temps l’implantation de la religion au sein de la morale commune avant de nous demander si l’athĂ©isme et la science ne sont pas de nouvelles formes de religions. Avant de dĂ©velloper cette partie il est nĂ©cessaire de rappeler ce qu’est une religion. ne religion est un ensemble de rites, croyances gĂ©nĂ©ralement thĂ©istes1, composĂ© de rĂšgles Ă©thiques ou pratiques, de rĂ©cits, de symboles ou de dogmes adoptĂ©s comme conviction par une sociĂ©tĂ©, un groupe ou une personne. de ce fait une grande partie de ce devoir traitera de religions thĂ©istes. Les religions thĂ©istes sont fondĂ©es sur deux piliers l’absence de rĂ©ponse a la raison de notre existence et la croyance en un ĂȘtre supĂ©rieur qui en dĂ©coule. En effet mĂȘme si actuellement nous ne possĂ©dons pas de preuve directe et concrĂšte de l’existence d’un ou plusieurs dieux crĂ©ateur mais nous ne possĂ©dons pas non plus la preuve de son inexistence. De ce fait la rĂ©ponse a la question existe t’il un dieu supĂ©rieur la rĂ©ponse est on ne sais pas mais j’y crois ou non. Et toute la force de la religion tien de ce principe et c’est ce qui est rassurant en croyant qu’on a un but ou bien qu’il y a une vie aprĂšs la mort nous donnons a notre existence un but lĂ©gitime nous somme plus qu’un calcul de proportionnalitĂ© liĂ© a une succession d’évĂšnements improbables. Par ailleurs si il est vrai que les religions nous donnent une raison de vivre elles nous guident aussi dans un ensemble de choix moraux tel ne pas voler ou tuer son prochain en ce sens les religions sont les gardes fou de notre morale. On peu meme supposer que ces meme religions en guidant nos ancĂȘtres pendant des siĂšcles ne sont pas les instigatrices de notre morale actuelle en effet aujourd’hui peu de monde est capable de tuer tu fait d’un blocage morale qui nous incite a penser que c’est MAL bien ; mal dualitĂ© religieuse pourtant un enfant Ă©levĂ© comme un tueur sera un tueur il ne pensera pas que c’est mal. Nous hĂ©ritons donc de la morale de nos ancĂȘtres largement modelĂ©e par un ensemble de dogmes religieux. Il est donc clair que sans religions beaucoup n’aurai plus aucune hĂ©sitation a faire du mal a autrui du fait qu’il n’y aura plus la peur du jugement ultime jugement de dieux les bon vont au paradis les mauvais en enfer par ailleurs la religion comme on l’a vue est fortement implantĂ© dans notre sociĂ©tĂ© et elle a toujours existĂ© d’une maniĂšre ou d’une autre elle a tellement influencĂ© notre morale qu’elle paraĂźt en ce sens indispensable. Pourtant depuis des annĂ©es beaucoup de religions perdent leurs fidĂšles au profit d’une autre paroisse la science. En effet les spectaculaires progrĂšs de celle ci on donnĂ©e l’illusion a beaucoup quelle pouvais ou pourrait tout expliquer en rĂ©futant bien souvent certains Ă©crits sacrĂ© tel la genĂšse, l’homme n’est pas apparus comme tel sur la terre mais il descend du singe. Alors de lĂ  les homme on vue en la science un nouveau messie porteur de vĂ©ritĂ© mais cette maniere de procĂ©dĂ© en donnant un crĂ©dit infinie a la raison humaine sans forcĂ©ment vĂ©rifier nous mĂȘme la vĂ©racitĂ© de ce que l’on raconte n’est il pas une forme implicite de croyance ? c’est par ailleur un des problĂšme que souleve Aldous Huxley dans son livre le meilleur des monde ou la religion a purement Ă©tĂ© suprimĂ© au profit d’une science avide d’un contrĂŽle infini et ou lĂ  population s’abreuve des conseil sans en remettre en question la vĂ©racitĂ©, ils croient que c’est la seul et une raison , l’unique vĂ©ritĂ©. En ce sens on peu dire que la science est une religion. De la nous tombons de caribe en sylla puisque nous abandonons nos ancienne religion au profit d’une nouvelle qui se propose d’etre basĂ©e sur l’experimentation et la preuve thĂ©oricomathĂ©matique mais au final nous croyons en cette nouvelle religion sans pour autant etre certain de sa vĂ©racitĂ©e. En conclusion l’homme ne peu se passer de religions car celles ci lui donne un but de vie ainsi que des elements permetant de le rassurer dans sa vie il n’a plus l’impression d’etre seul ou d’etre une erreur mathĂ©matique, il n’a plus peur que la mort soit une fin en sois. Il y aura toujour quelquechose en lequel il croira pour le guider, le rassurer, et rĂ©pondre a ses interrogation les plus inaccessibles. BlaisePascal, Ă  la Renaissance, livrera d'Ă©mouvantes pensĂ©es sur la relation de l'homme Ă  Dieu. Plus tard, Nietzsche, Freud, Marx ou encore Sartre et les existentialistes athĂ©s feront de la suppression de la religion et de l'idĂ©e de Dieu la condition sine qua non de la libĂ©ration de l'homme, de son existence en tant que sujet plein. Texte intĂ©gral 1- L'homme, image de Dieu 1La conception de l'homme en tant qu'image de Dieu caractĂ©rise l'Ɠuvre de Comenius. L'homme a Ă©tĂ© fait Ă  l'image de celui qui est depuis le commencement », affirme-t-il dĂšs la dĂ©dicace de La grande didactique par. 2. C'est de cette notion qu'il tire les principales caractĂ©ristiques qui constituent l'homme dans son humanitĂ© et les diffĂ©rentes directions dans lesquelles l'Ă©ducation devra dĂ©velopper l'enfant. 1 GenĂšse, I, 26 et 27 ; trad. Bible de JĂ©rusalem. 2 Tresmontant C., Les origines de la philosophie chrĂ©tienne. coll. Je sais, je crois, no 11, p. 97 3 Ibid., p. 98. 4 Ibid, p. 100. 5 Ibid., p. 99. 6 La sainte Bible, trad. en français, sous la direction de l'Ecole biblique de JĂ©rusalem ; Paris, 19 ... 7 Saint Thomas, Somme thĂ©ologique, Ia, art. 4 ; trad. A. Patfoort, o. p. Ed. du Cerf, p. 96-97. 2Cette expression, on le sait, est tirĂ©e de la Bible Faisons l'homme Ă  notre image, comme notre ressemblance. 
 Dieu crĂ©a l'homme Ă  son image »1. Claude Tresmontant nous explique comment il faut comprendre cette affirmation Les thĂ©ologiens qui ont composĂ© ce texte se sont opposĂ©s expressĂ©ment aux mythes Ă©gyptiens et assyro-babylomiens qui enseignaient la consubstantialitĂ© de l'Ăąme Ă  la divinitĂ©. L'homme n'est pas créé avec la substance de Dieu
 »2. Dans son sens positif cette expression affirme que l'homme n'est pas une crĂ©ature comme une autre ; 
 il n'est pas un vivant comme un autre. 
 Il est appelĂ© Ă  une destination proprement surnaturelle, c'est-Ă -dire qu'il est appelĂ© 
 Ă  devenir participant de la nature mĂȘme de Dieu »3, il a la capacitĂ© de s'ouvrir Ă  une dimension surnaturelle »4. Cette destinĂ©e proprement surnaturelle de l'homme comporte certaines implications et prĂ©suposĂ©s mĂ©taphysiques »5 notamment la raison et la libertĂ©. De mĂȘme la Bible de JĂ©rusalem prĂ©cise Ce rapport Ă  Dieu sĂ©pare l'Homme des animaux. Il suppose de plus une similitude gĂ©nĂ©rale de nature intelligence, volontĂ©, puissance »6. Pour saint Thomas, c'est en vertu de sa nature intellectuelle que l'homme est dit Ă  l'image de Dieu » ; par consĂ©quent le trait par lequel la nature intellectuelle imite Dieu le plus Ă©troitement, c'est celui par lequel Dieu se connaĂźt et s'aime lui-mĂȘme. L'image de Dieu dans l'homme pourra donc se vĂ©rifier 
 d'abord en ce que l'homme a une aptitude naturelle Ă  connaĂźtre et Ă  aimer Dieu »7. 8 La pampĂ©die, II, 23 ; trad. Unesco. 9 Ibid III, 27 ; trad. Unesco. 3Comenius a fait siennes ces idĂ©es et elles lui serviront de guide dans le programme qu'il fera de l'Ă©ducation religieuse. Parce qu'il est son image, Dieu aime l'homme plus qu'il n'aime toute autre crĂ©ature ; l'homme, dira notre thĂ©ologien, est l'objet de la dilection de Dieu »', pour lui cette expression est synonyme de celle d'image de Dieu. et IV. 2. A son tour, l'homme ne trouve aucune crĂ©ature qu'il puisse considĂ©rer comme son Ă©gal, et il ne pourra trouver de satisfaction qu'en Dieu. Tous ses dĂ©sirs doivent donc ĂȘtre tournĂ©s vers Dieu comme vers leur source ibid. V, 18. Car Dieu est le but ultime de toutes choses, vers qui tend tout ce qui est visible et invisible ; 
 il est la source vive de tout ce qu'il y a de bon »8, la source de vie d'oĂč partent les autres sources de tout ce qui nous rĂ©jouit » Pans. prod. 34. Comenius constate mĂȘme que si les arts extĂ©rieurs et la science procurent Ă  l'esprit un dĂ©lassement agrĂ©able, ils ne le rassasient pas »9. Trop peu d'hommes ont mis leur fin en Dieu ; par contre, trop d'hommes se recherchent eux-mĂȘmes et ne poursuivent que leur succĂšs et leur propre gloire. Agissant ainsi, ils aboutissent Ă  une impasse. C'est pour cela que l'on voit tant d'iniquitĂ©s sur la terre Pans. prod. 33, 34. Pour couronner le tout, Dieu appelle l'homme Ă  vivre avec lui durant toute l'Ă©ternitĂ©, Ă  partager sa vie Te enim mihi destinati aeternitatis consortem » 3 ; cf aussi II, 9. 10 L'Ă©cole de la petite enfance, IV, 5 ; trad. PrĂ©vot. 4C'est donc tout le sens de la vie de l'homme qui est concernĂ© par cette ressemblance avec Dieu. Les rapports de l'homme avec Dieu en sont profondĂ©ment marquĂ©s ; non seulement ce ne sont pas des rapports de conflit, ni mĂȘme de purs rapports de serviteur Ă  maĂźtre, mais des rapports de confiance et d'amour. L'homme est conviĂ© Ă  faire briller en lui, selon sa mesure d'ĂȘtre fini, les qualitĂ©s que Dieu possĂšde dans leur perfection. La religion n'est rien d'autre que cette attitude qui consiste Ă  se tourner vers Dieu comme vers sa source ; de toute façon Dieu attire l'homme parce que chacun aime ce qui lui ressemble 18 et s. La religion est le respect intĂ©rieur qui met en relation l'homme avec la divinitĂ© » ibid. IV, 6. Ce n'est pas que notre auteur soit thĂ©iste ; il croit fermement au Christ RĂ©dempteur, il a un credo et il pratique un culte. Mais, pour lui, l'appartenance Ă  telle ou Ă  telle Ă©glise est secondaire par rapport Ă  cette attitude qui, elle, est fondamentale. Voici d'ailleurs comment il dĂ©finit la piĂ©tĂ© La piĂ©tĂ© vraie et salutaire consiste en trois points 1-notre cƓur respecte Dieu toujours et en tout lieu et Le recherche dans toutes ses actions ; 2-notre cƓur dĂ©couvre les traces de la Divine Providence et suit partout Dieu avec crainte, amour et respect ; 3-partout il se souvient de Dieu, converse avec Lui, se joint Ă  Lui et parvient Ă  la paix et Ă  la consolation »10. 11 De utilitate accuratae Rerum
, in pars IIΙ, 5Quels sont les traits particuliers que l'homme devra dĂ©velopper pour ressembler Ă  Dieu ?. Au dĂ©but de son Ɠuvre, dans La grande didactique surtout, l'auteur pense avec saint Thomas que l'homme ressemble le plus Ă  Dieu par sa nature intellectuelle Dieu, ayant créé l'homme Ă  son image, il l'a dotĂ© d'un esprit MENS » 3 ; et encore Il a plu Ă  Dieu de crĂ©er des ĂȘtres Ă  son image c'est-Ă -dire raisonnables et capables de participer Ă  sa sagesse et Ă  son immortalitĂ© » Via lucis, L'Homme doit donc chercher Ă  acquĂ©rir beaucoup de connaissances Le fait que l'homme naĂźt capable d'acquĂ©rir des connaissances est Ă©vident puisque, en premier lieu, il est l'image de Dieu. Or, une image, pour ĂȘtre exacte, doit nĂ©cessairement reproduire les traits du modĂšle, autrement ce n'est plus une image. Et comme parmi les autres attributs de Dieu, c'est l'omniscience qui domine, elle doit nĂ©cessairement se reflĂ©ter de quelque façon dans l'homme » V, 4. Le pĂ©dagogue mettra cette omniscience en relief chaque fois qu'il aura besoin de stimuler un public Ă  l'Ă©tude. Ainsi il Ă©crit La nature humaine a Ă©tĂ© faite de telle sorte qu'elle est devenue l'image de l'unique Sagesse, c'est-Ă -dire de l'Omniscience de Dieu. Si tu t'Ă©cartes volontairement et sciemment de cette ressemblance, tu t'Ă©loignes du plan de Dieu »11. 12 La pampĂ©die, IX ; in Cons. II, col 121. 13 Ibid., IIΙ, 14 ; trad. Unesco ; cf. aussi Panegersie, in Cons. I, col. 30. 14 Ibid., III, 20 ; trad. Unesco. 6Mais Comenius Ă©tend aussi cette ressemblance Ă  d'autres traits surtout Ă  ceux qui sont les marques caractĂ©ristiques de la nature humaine et que nous analyserons dans un autre chapitre L'homme vraiment formĂ© est celui qui, comme une vĂ©ritable image de Dieu saisit tout grĂące Ă  la Raison, exprime tout par la parole, rĂ©alise tout grĂące Ă  son activitĂ©, du moins autant que cela est possible Ă  une crĂ©ature limitĂ©e »12. Il Ă©crit encore Les propriĂ©tĂ©s les plus marquantes de Dieu sont 1° l'omniscience, 2° l'omnipotence, 3° la saintetĂ© universelle, 4° l'indĂ©pendance souveraine ; par consĂ©quent, il est sĂ»r que l'homme, qui se distingue nettement par la sagesse, l'habiletĂ©, la saintetĂ© et qui aprĂšs Dieu est indĂ©pendant, est une vĂ©ritable image de Dieu et la vĂ©ritable gloire de son CrĂ©ateur »13. Parfois il insiste, selon les besoins, sur ce dernier trait et il Ă©crit Comme le dĂ©sir de l'activitĂ© libre est insĂ©parable de la nature humaine, image de Dieu
 » X, 37 ou bien encore Il importe beaucoup que les hommes apprennent Ă  librement choisir, Ă  leur grĂ©, les choses parfaitement comprises, et Ă  en disposer librement ; de maniĂšre que nulle part l'image de Dieu ne soit altĂ©rĂ©e dans l'homme, et surtout pas lĂ  oĂč cette image est la plus ressemblante, dans la libertĂ© du choix »14. 15 1er EpĂźtre de saint Jean, IV, 8. 7Les perfections divines sont infinies. Pour les besoins pratiques il est normal qu'un Ă©crivain insiste sur tel ou tel aspect de ces perfections. On peut cependant faire remarquer qu'un attribut fondamental n'est jamais mentionnĂ© Dieu est amour » ; cette phrase de saint Jean15 rĂ©sume tout le message du christianisme. Mais cette omission n'est pas une particularitĂ© propre Ă  Comenius. Les Ă©poques, comme les individus, ont des valeurs auxquelles ils sont plus sensibles qu'Ă  d'autres. 16 La panegersie, V, 9 ; in Cons. I, col. 37. 17 Ibid. IV, 14 ; in Cons. I, col. 30. 8Le fait que c'est l'homme seul qui a Ă©tĂ© créé Ă  l'image de Dieu lui donne une place Ă©minente parmi toutes les autres crĂ©atures. Dieu l'a Ă©tabli maĂźtre et seigneur de toute la crĂ©ation IV. L'humanitĂ© est douĂ©e de raison et elle porte en elle des germes de moralitĂ©, dignitĂ©s qui sont des privilĂšges qui l'Ă©lĂšvent au-dessus des animaux et le rendent semblables Ă  Dieu »16. Quand il exaltait la supĂ©rioritĂ© des animaux, Montaigne oubliait cette qualitĂ© d'image de Dieu. Pas plus que d'autres, Comenius n'ignorait les mĂ©chancetĂ©s ou les turpitudes dont l'humanitĂ© est capable ; cependant il continuait Ă  rĂ©pĂ©ter l'homme est la premiĂšre de toutes les crĂ©atures visibles parce qu'il a Ă©tĂ© créé Ă  l'image de Dieu »17. Il est allĂ© jusqu'Ă  Ă©crire cette phrase qui doit paraĂźtre peu orthodoxe Ă  beaucoup, Ă  savoir que l'homme ne doit reconnaĂźtre comme supĂ©rieur Ă  lui que Dieu seul quant aux anges, qui sont Ă©galement des serviteurs de Dieu, l'homme doit les considĂ©rer comme des Ă©gaux ! IV, 4. 9Les belles paroles de Comenius sur la piĂ©tĂ© ne sont pas de simples clichĂ©s. Il semble bien avoir puisĂ© en Dieu une force morale qui lui a permis de supporter beaucoup d'Ă©preuves sans perdre ni son Ă©quilibre ni son dynamisme. Ainsi il a perdu successivement deux femmes ; la premiĂšre est morte au cours d'une Ă©pidĂ©mie avec ses deux enfants ; le pauvre homme faillit en perdre la raison. Aucun raisonnement ne pouvait le consoler, ni mĂȘme les considĂ©rations intellectuelles basĂ©es sur la foi. Seule une certaine union Ă  Dieu et au Christ souffrant lui a apportĂ© la consolation et la joie ». Aussi, en parlant de Dieu aprĂšs cette Ă©preuve il dira qu'il est le roc de sa vie », une tour forte ». 18 Cf Denis E., La fin de l'indĂ©pendance bohĂȘme, t. I et II, Paris, 1930. 19 Vita gyrus. in pars IV, 10Si durs qu'aient Ă©tĂ© ses malheurs personnels, le sort rĂ©servĂ© Ă  son pays l'a affectĂ© encore davantage, selon ses propres paroles. On sait le triste sort rĂ©servĂ© Ă  la BohĂȘme aprĂšs la dĂ©faite de la Montagne Blanche, en 1620, et les souffrances injustes qui en ont rĂ©sultĂ©18. Le pire, pour lui, a Ă©tĂ© de craindre, un peu plus tard, que c'en Ă©tait fini de l'Eglise dont il Ă©tait l'Ă©vĂȘque. Durant l'incendie de Leszno, en 1656, il a perdu non seulement ses livres, mais encore ses manuscrits, dont certains reprĂ©sentaient 40 annĂ©es de patientes recherches
 A cette occasion il a dit qu'il avait tout perdu exceptĂ© cet unique qui, Ă  lui seul, est tout »19. 20 Heyberger A., Jean Amos Comenius, Paris, 1928, p. 217. 21 Ibid., 11Comme il avait des responsabilitĂ©s publiques, il ne suffisait pas qu'il surmonte sa douleur et retrouve son calme. Il devait, en outre, avoir assez de dynamisme pour soutenir les autres. C'est ce qu'il a fait Ă  plusieurs reprises. Il a mĂȘme composĂ©, Ă  l'intention de ses ouailles ou de ses compatriotes, des ouvrages dits de "consolation", comme Centrum securitatis et Des affligĂ©s. Dans son union mystique avec l'esprit divin, il puise une Ă©nergie qu'il tĂąche de communiquer aux FrĂšres en exil », dit de lui A. Heyberger20. Pour exprimer cette paix que l'on trouve en Dieu, il a cette image saisissante Ce monde est semblable Ă  une roue que Dieu aurait dĂ©veloppĂ©e par sa toute - puissance. Il en est le centre et ses crĂ©atures, comme des rayons, s'irradient de lui en tous sens. Le centre reste immobile, mais la roue du monde tourne inlassablement. Plus on se trouve prĂšs du centre, moins les agitations sont violentes ; plus on est Ă©loignĂ©, plus fortes sont les secousses »21. 2- La chute, la justification, la grĂące 22 Gusdorf G., La rĂ©volution galilĂ©enne, Paris 1969, t. Π, p. 43. 23 Hildesheimer F., Le jansĂ©nisme. L'histoire et l'hĂ©ritage, Paris, 1992, p. 134. 12On sait que la prĂ©destination Ă©tait un des points nĂ©vralgiques de la pensĂ©e religieuse au xviie siĂšcle »22. Mais l'UnitĂ© remontait Ă  la RĂ©forme tchĂšque, non Ă  Luther et elle ne se posait pas avec angoisse les questions Serai-je sauvĂ© ? Combien y aura-t-il d'Ă©lus ? » qui obsĂ©daient non seulement Luther, mais aussi des hommes comme Ignace de Loyola ou le jeune François de Sales 1567-1622 et bien d'autres encore, puisqu'on a pu Ă©crire que le problĂšme du salut Ă©ternel Ă©tait la vĂ©ritable obsession du siĂšcle classique »23. Les positions de Comenius sur ces thĂšmes se ressentent de son appartenance Ă  une tradition diffĂ©rente. 24 Cf Cons. I, Mundus spiritualis, chap. IV, col 1071. 25 La grande didactique, chap V, sous-titres pour les paragraphes 1 et 2. 13Pour certains thĂ©ologiens la chute d'Adam avait mortellement blessĂ© la nature humaine qui n'Ă©tait plus capable d'aucun bien ; la raison Ă©tait devenue incapable de nous guider, la volontĂ© Ă©tait fatalement inclinĂ©e vers le mal. Comenius, par contre, semble excuser le pauvre homme qui n'avait pas eu l'initiative de la dĂ©sobĂ©issence Ă  Dieu ; il s'est seulement laissĂ© sĂ©duire. Si bien que Dieu a Ă©tĂ© plus misĂ©ricordieux avec lui qu'avec les anges rĂ©voltĂ©s, et la corruption de l'homme, quoique rĂ©elle, n'est qu' accidentelle »24. Il en ressort cette consĂ©quence capitale que les choses peuvent ĂȘtre remises dans leur Ă©tat premier qui Ă©tait boa Il est plus naturel Ă  l'homme et plus facile Ă  la grĂące de Dieu d'acquĂ©rir la sagesse et de devenir vertueux et saint plutĂŽt que d'en ĂȘtre empĂȘchĂ© par une dĂ©pravation accidentelle, car il est facile Ă  une chose de retrouver sa nature premiĂšre » DM. V, 25. Or, la nature humaine Ă©tait bonne Ă  l'origine » et nous devons y ĂȘtre ramenĂ©s par la puissance de la Providence qui relĂšve ce qui est tombĂ© »25. La phrase suivante exprime l'attitude personnelle de Comenius Ă  propos de la chute. Est-ce que Dieu n'a pas envoyĂ© son Fils pour rĂ©tablir dans son Ă©tat primitif ce qui Ă©tait tombĂ© ? » DM. V, 22. 26 V, 23 ; cf. aussi Pans. prod. 15. 14Il illustre cette conviction par l'image suivante considĂ©rons, dit-il, une horloge ou un instrument de musique qui ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s par un artisan habile. Si l'horloge se gĂąte ou si l'instrument est dĂ©saccordĂ©, on ne les considĂšre pas immĂ©diatement comme Ă©tant hors d'usage, car on sait qu'on peut les rĂ©parer. Il en est de mĂȘme pour l'homme mĂȘme s'il a Ă©tĂ© corrompu par la chute, il faut tenir pour certain qu'avec la puissance de Dieu et en utilisant des moyens appropriĂ©s, on peut le rĂ©tablir dans son harmonie primitive DM. V, 17. Le cas de Nabuchodonosor confirme cette vue optimiste ibid. V, 22. Comenius ne comprend pas la position opposĂ©e pessimiste Il est honteux et impie, et en outre cela relĂšve de l'ingratitude, de toujours parler de notre corruption et de passer sous silence la RĂ©demption ! Pourquoi toujours s'excuser sur le vieil Adam ! C'est Ă  bon droit que l'apĂŽtre dit en son nom et au nom de tous ceux qui ont Ă©tĂ© rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s Je puis tout en Celui qui me rend fort, le Christ. » Philippiens, IV, 1326. 15Comenius ne se pose pas la question de savoir Ă  qui Dieu rĂ©serve sa grĂące ; il ne voit en Dieu que gĂ©nĂ©rositĂ© Ah, gardons-nous de mettre des limites Ă  la grĂące de Dieu qu'il est prĂȘt Ă  rĂ©pandre en nous avec sa plus grande largesse ! » V, 24. Quant Ă  se demander si la grĂące est efficace ou suffisante, etc. c'est seulement soulever des questions inutiles ». 27 La pampĂ©die, chap. X ; V classe in finem. 16Dans un passage de La pampĂ©die il y a quelques lignes sur la prĂ©destination ; mais ce n'est qu'un maigre canevas pour un dĂ©veloppement Ă©ventuel. C'est dire le peu d'intĂ©rĂȘt que l'auteur portait Ă  la question, alors qu'en France les dĂ©bats sur la grĂące efficace faisaient rage, non seulement parmi les thĂ©ologiens, mais mĂȘme dans les salons et les collĂšges - jusqu'Ă  provoquer des bagarres ; on trouve des Ă©chos de ces dĂ©bats dans les arts et la littĂ©rature. MalgrĂ© la briĂšvetĂ© de ce passage il est clair que l'orientation gĂ©nĂ©rale ne va pas dans le sens de la rigueur calviniste ou jansĂ©niste. L'auteur, par exemple, pose la question Comment peux-tu espĂ©rer tenir bon devant le tribunal de Dieu ? » et il rĂ©pond GrĂące Ă  l'intervention de JĂ©sus-Christ qui plaidera pour moi » - Est-ce que cette dĂ©fense sera efficace ? - Oui ! PremiĂšrement il ne s'est pas arrogĂ© lui-mĂȘme cette fonction, mais elle lui a Ă©tĂ© attribuĂ©e par le PĂšre. HĂ©breux, V, 5. 
 En troisiĂšme lieu, parce que le sacrifice que le Christ a offert pour la rĂ©conciliation des pĂ©cheurs suffit pour tous les pĂ©chĂ©s du monde ». Et l'auteur se rĂ©fĂšre Ă  la 1Ăšre EpĂźtre de saint Jean II, 2. qui dit ceci Il est lui-mĂȘme expiation pour nos pĂ©chĂ©s, non seulement pour les nĂŽtres, mais pour ceux du monde entier »27. 28 Cons. I, col. 1052. 29 Ibid., col. 580 4 et col. 978. 30 Ibid., col. 1130. 31 Ibid., col. 1130. 17Dans les discussions sur la grĂące, la libertĂ© tient une place centrale. Luther, Calvin, Jansenius niaient le libre arbitre ; l'Eglise catholique, au contraire, le posait comme nĂ©cessaire. Comenius aussi Sans la libertĂ©, la ressemblance avec Dieu ne serait pas parfaite »28. Il la conçoit comme totale et contrairement, notamment Ă  Calvin, il Ă©crit Elle la libertĂ© est si essentielle Ă  la nature humaine que personne ne peut forcer l'homme Ă  vouloir ce qu'il ne veut pas, pas mĂȘme les anges ou les dĂ©mons et mĂȘme pas Dieu lui mĂȘme ». L'homme a Ă©tĂ© gratifiĂ© d'une telle libertĂ© par le CrĂ©ateur, qu'elle ne peut plus lui ĂȘtre enlevĂ©e. VoilĂ  pourquoi Dieu lui-mĂȘme n'y touche pas »29. Les rapports entre Dieu et l'homme ne sont pas des rapports de conflit ou de force. Comenius ne se demande pas comment l'homme misĂ©rable pourrait tenir tĂȘte au Tout-puissant, ni comment celui-ci serait obligĂ© de renoncer devant la rĂ©sistance de l'homme. L'homme choisit Dieu qui est le but ultime de sa vie, mais il peut se tromper sur son choix et prĂ©fĂ©rer des biens apparents Ă  Dieu. Dieu, d'autre part, ne veut ĂȘtre honorĂ© que par des hommages libres. Il propose, il ne force pas Deus invites non trahit - Dieu ne nous attire pas malgrĂ© nous »30. Il Ă©chappe ainsi au piĂšge terrible dans lequel tombaient ceux qui niaient le libre arbitre et qui se sentaient obligĂ©s de dire que les damnĂ©s l'Ă©taient justement quoique la grĂące leur ait manquĂ©. Π affirme encore C'est une chose sĂ»re que l'homme ne peut rien sans Dieu, et que Dieu ne veut pas malgrĂ© l'homme. - Certum est Hominem sine Deo non posse ; Deum sine homine nolle »31. 32 La pampĂ©die, II, 19 ; trad. Unesco. 18Cette position est conforme Ă  l'orthodoxie catholique, mĂȘme si l'auteur ne recherchait pas cette conformitĂ©. Ce qui est le plus Ă©vident, c'est que Comenius ne creuse pas les problĂšmes thĂ©ologiques relatifs Ă  la grĂące. Π tient ces discussions pour inutiles. Ce qui est bien dans la tradition de l'UnitĂ©. Il se contente d'affirmer avec force quelques vĂ©ritĂ©s fondamentales Dieu donne sa grĂące avec gĂ©nĂ©rositĂ© et libĂ©ralitĂ© Ă  tous les hommes s'opposant ainsi Ă  la rigueur calviniste ou jansĂ©niste ; il faut croire Ă  l'efficacitĂ© de la RĂ©demption opĂ©rĂ©e par le Christ. Ces vues thĂ©oriques lui servent de fondement pour justifier la possibilitĂ© et la nĂ©cessitĂ© de l'Ă©ducation afin de construire l'image de Dieu dans tous les hommes. Si on lui objecte Nous sommes corrompus », il rĂ©pond Oui, mais aussi renouvelĂ©s par le nouvel Adam. On nous enjoint de renouveler ce qui a Ă©tĂ© corrompu, de labourer le champ en friche et de ne pas semer dans les ronces Es. IV, 3 ; c'est Ă  cela que tend l'Ă©ducation dans toute son Ă©tendue »32. 19Si les dĂ©tails de ces questions thĂ©oriques n'intĂ©ressent pas notre auteur, il y a une chose qui l'intĂ©resse au plus haut point c'est justement ce caractĂšre d'universalitĂ© Dieu veut sauver tous les hommes, il faut assurer l'Ă©ducation Ă  tous, parce qu'ils sont tous faits Ă©galement Ă  l'image de Dieu. 3- L'image de Dieu chez tous les hommes 33 IX, 1 et sous-titres des paragraphes 1 et 2 ; cf aussi La pampĂ©die, I, 6 et 11. 20L'image de Dieu est dĂ©posĂ©e en chacun des hommes. Chaque homme jouit par consĂ©quent de la mĂȘme dignitĂ© et est appelĂ© Ă  la mĂȘme vocation. Comenius insiste sur ces idĂ©es dĂšs le dĂ©but de son Ɠuvre. Ce ne sont pas seulement les enfants des riches et des gens importants qu'il faut admettre dans les Ă©coles, mais tous les enfants, Ă  Ă©galitĂ©, ceux des riches et ceux des pauvres, ceux des nobles et ceux des roturiers, les garçons et les filles, qu'ils habitent des villes, des villages ou des hameaux. 
 Car c'est en tous que l'image de Dieu doit ĂȘtre restaurĂ©e »33. Cette Ă©numĂ©ration n'est pas exhaustive ; nous verrons plus loin d'autres catĂ©gories que l'auteur inclut expressĂ©ment dans ce TOUS. L'ardeur religieuse qui le porte Ă  faire briller en lui l'image de Dieu, le porte avec la mĂȘme force Ă  la faire briller Ă©galement en chaque homme sans en excepter personne Tous les hommes en naissant ont la mĂȘme destinĂ©e devenir vraiment homme, c'est-Ă -dire un ĂȘtre raisonnable, le maĂźtre des crĂ©atures et une fidĂšle image de son crĂ©ateur 
 Si donc nous admettons Ă  l'Ă©ducation quelques-uns seulement en excluant d'autres, nous commettons une injustice, non seulement envers ceux qui participent Ă  cette nature, mais envers Dieu lui-mĂȘme qui veut ĂȘtre reconnu, aimĂ© et louĂ© par tous ceux en qui Il a imprimĂ© son image » IX, 2. 34 Cf. Gravissimum educationis momentum §67. 21Cette position rĂ©vĂšle une exigence d'universalitĂ© absolument extraordinaire qui n'Ă©tait guĂšre partagĂ©e par ses contemporains. L'extension de l'Ă©ducation Ă  tous les enfants ne sera rĂ©alisĂ©e dans la pratique que deux ou trois siĂšcles aprĂšs Comenius. En plein xxe siĂšcle, d'ailleurs des instances religieuses ou politiques ont repris les mĂȘmes dĂ©clarations, ce qui prouve que l'Ă©ducation pour tous n'Ă©tait pas encore une pratique universelle. Toute personne a droit Ă  l'Ă©ducation », dit la DĂ©claration universelle des droits de l'homme. Une rĂ©solution du parlement europĂ©en adoptĂ©e le 14 Mars 1984 proclame Tous les enfants et les adolescents ont droit Ă  l'Ă©ducation et Ă  l'instruction 
 sans discrimination de sexe, de race, de convictions philosophiques ou religieuses, de nationalitĂ© ou de condition sociale ou Ă©conomique ». Vingt ans plus tĂŽt Vatican II avait tenu le mĂȘme langage34. 22Passons maitenant en revue les groupes sociaux ou les catĂ©gories de personnes qui, selon Comenius, ne doivent pas ĂȘtre exclus de l'Ă©ducation. 35 Ce passage a Ă©tĂ© traduit trĂšs tendancieusement par Piobetta de la façon suivante Pareillement ... 23Les Sujets C'est tout d'abord le peuple des travailleurs manuels, serfs y compris Pour qu'ils apprennent Ă  obĂ©ir intelligemment » Ă  des maĂźtres qui, Ă  leur tour, doivent avoir appris Ă  commander sagement », car en vĂ©ritĂ© les crĂ©atures raisonnables doivent ĂȘtre guidĂ©es non Ă  grand renfort de cris, de cachots ou de coups de bĂąton, mais avec des procĂ©dĂ©s raisonnables. Si on agissait autrement, l'affront retomberait sur Dieu qui a imprimĂ© en eux aussi son image, et les affaires humaines seraient pleines de violence et de troubles » VI, 935. 36 Via lucis, XIV, 16,18. 37 La pampĂ©die, II, 1 ; trad. Unesco. 24Ce passage peut soulever des polĂ©miques. Certains, voulant ignorer le contexte historique, ont reprochĂ© Ă  Comenius d'ignorer la rĂ©volution sociale. C'est un fait qu'il est d'avis que chacun reste Ă  la place qui est la sienne36. En fait, le problĂšme d'une Ă©ducation pour tous est bien plus complexe. Pour beaucoup, la culture n'est qu'un moyen de promotion sociale. DĂšs qu'on a un diplĂŽme, on juge certains travaux, les travaux manuels surtout, au-dessous de sa dignitĂ©. Le problĂšme se posait mĂȘme au xviie siĂšcle. Les collĂšges d'alors ne prĂ©paraient guĂšre qu'aux carriĂšres libĂ©rales et dĂ©tournaient de la pratique des mĂ©tiers. Aussi les Etats gĂ©nĂ©raux de 1614 et Richelieu s'opposaient Ă  l'extension des collĂšges. On faisait la mĂȘme objection Ă  Comenius Fais attention ! Tu vas ĂȘtre la risĂ©e de tout le monde. Tu verras la confusion de tous les Ă©tats ! Qui restera fidĂšle Ă  sa charrue ? etc. etc. »37. 38 Via lucis, XIV, 16. 39 Ibid., XIV, 16. 40 DM. XXIX, 7 ; trad. Piobetta. 25Mais notre philosophe comprend les choses autrement. Le travail manuel est inĂ©vitable, il le sait on le pratiquait dans l'UnitĂ©. Mais il n'est pas mĂ©prisable mĂȘme les prĂȘtres de cette Eglise y Ă©taient astreints. Aussi il ne veut pas que l'Ă©cole enlĂšve aux jeunes le goĂ»t de ces travaux ; il dĂ©clare expressĂ©ment qu'il ne dĂ©sire pas que les artisans, les paysans et les femmes se consacrent entiĂšrement aux livres »38. Mais il dĂ©sire que ceux qui se livrent Ă  ces travaux conservent, ce faisant, toute leur dignitĂ© humaine. Aussi, non seulement il exclut les mauvais traitements comme nous venons de le lire, mais il dĂ©sire encore que chacun soit prĂ©parĂ© Ă  sa profession »39, et que les jeunes soient instruits de tout ce qui pourra leur ĂȘtre utile durant toute leur vie » DM. XXIX, 6. Il souhaite encore que ceux qui s'engagent dans l'agriculture, le commerce ou les mĂ©tiers ne rencontrent rien qui soit complĂštement nouveau et dont ils n'aient eu un avant-goĂ»t. 
 Ainsi chacun fera l'expĂ©rience qu'il est apte Ă  tout comprendre, Ă  tout exĂ©cuter et Ă  tout juger le plus correctement possible »40. 41 Via lucis, XIV, 17. 26RĂ©ussir cela, c'est transformer complĂštement le monde du travail et la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre. Comenius s'en rend compte, mĂȘme s'il n'envisage pas les consĂ©quences pratiques qui en dĂ©couleraient. Quand on lui objectait que si tout le monde se mettait Ă  Ă©tudier, Ă  juger les affaires de l'Ă©tat et de l'Église, cela ne ferait que provoquer la confusion, il rĂ©pondait Ce serait un misĂ©rable Ă©tat ou une misĂ©rable Ă©glise si leur tranquillitĂ© ne dĂ©pendait que de l'ignorance et de l'esclavage des sujets. La vraie religion et une bonne organisation civile comme celle que nous souhaitons pour le monde entier tirent leur tranquillitĂ© de la lumiĂšre et non des tĂ©nĂšbres »41. MĂȘme si notre philosophe ne prĂȘche pas la suppression des classes, il souhaite une certaine mobilitĂ© sociale due au mĂ©rite Nous ne savons pas, dit-il, Ă  quoi la divine Providence a destinĂ© celui-ci ou celui-lĂ  ». Il arrive qu'elle appelle Ă  de hautes fonctions des hommes pris parmi les plus pauvres et les plus mĂ©prisĂ©s IX, 3. Mais cela suppose un type d'enseignement nouveau comme celui que l'auteur prĂ©conise pour l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire oĂč l'instruction est donnĂ©e dans la langue maternelle. 42 CitĂ© par CompayrĂ© G. 43 Simon J., RĂ©novation de l'enseignement du français, in La pĂ©dagogie contemporaine, Gabaude et ... 44 Gusdorf G., L'avĂšnement des sciences humaines au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1973, p. 126. 45 CitĂ© par Gusdorf G„ Dieu, la nature, l'homme au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1972, p. 178. Citation ... 27RĂ©pandre la culture dans toutes les couches sociales, c'est aller contre des prĂ©jugĂ©s. La culture peut-ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une richesse immatĂ©rielle qui met ceux qui la possĂšdent au-dessus des autres. Alexandre le Grand l'a exprimĂ© sans dĂ©tour. Il Ă©crivait Ă  son maĂźtre Aristote En quoi serons-nous supĂ©rieurs aux autres hommes si les sciences que vous m'avez apprises deviennent communes Ă  tout le monde ? Quant Ă  moi, j'aimerais mieux encore surpasser les hommes par la science que par la puissance »42. Cet Ă©goĂŻsme culturel existe mĂȘme aujourd'hui. On a pu Ă©crire, en effet Sous cette indignation une prĂ©tendue atteinte Ă  la langue française existe la crainte, rĂ©elle celle-lĂ , de voir toutes les couches sociales accĂ©der Ă  une culture et Ă  des modes de pensĂ©e que l'on dĂ©sirait rĂ©server Ă  une Ă©lite »43. Si Comenius est un exemple de la gĂ©nĂ©rositĂ© pour la diffusion de la culture dans toutes les couches sociales, c'est Ă  cause du respect qu'il porte Ă  chacun des hommes en qui est imprimĂ©e l'image de Dieu. On ne constate pas ce respect chez Diderot ou Voltaire qui Ă©taient des conservateurs sans sympathie pour la masse populaire qui leur inspirait parfois des mots trĂšs durs »44. Pour Voltaire, en particulier, le gros du genre humain a Ă©tĂ© et sera trĂšs longtemps insensĂ© et imbĂ©cile »45. Sur ce point, l'Ă©volution historique semble faire Ă©voluer les modes de pensĂ©e et de sentir vers l'idĂ©al proposĂ© par Comenius. 46 DM. IX, 5 ; trad. PrĂ©vot. 28Les femmes. Il en est de mĂȘme pour ce qui concerne les femmes On ne peut donner aucune raison pour exclure le sexe faible j'attire particuliĂšrement votre attention sur ce point du soin des Ă©tudes en langue latine et en langue nationale, car elles sont aussi Ă  l'image de Dieu et ont part Ă©galement Ă  sa grĂące et au royaume Ă©ternel. En vĂ©ritĂ©, elles sont douĂ©es d'une intelligence vive et d'une capacitĂ© de connaissances Ă©gales ou mĂȘme supĂ©rieures aux nĂŽtres. Dieu les appelle comme nous aux plus hautes destinĂ©es rĂ©gner sur des peuples, conseiller les rois ou les princes, exercer la mĂ©decine ou d'autres mĂ©tiers utiles Ă  l'humanitĂ©, remplir la fonction de prophĂšte et critiquer les prĂȘtres et les Ă©vĂȘques. Pourquoi voudrions-nous n'enseigner aux femmes que l'a b c pour les Ă©loigner ensuite des livres ?46 47 Paris, 1978. 29Ce texte est particuliĂšrement Ă©tonnant pour l'Ă©poque oĂč il a Ă©tĂ© Ă©crit Le lecteur français se souvient de la maniĂšre dont MoliĂšre prĂ©sente l'opinion courante sur l'Ă©ducation des femmes. Mais, d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'infĂ©rioritĂ© de la femme passait pour une vĂ©ritĂ© Ă©vidente. Jean Delumeau a longuement Ă©tudiĂ© cette question dans un livre La peur en Occident xive- xviiie siĂšcle47. Rapportons-nous Ă  quelques passages oĂč les auteurs qu'il cite emploient la mĂȘme rĂ©fĂ©rence biblique image de Dieu » que notre philosophe. Nous allons trouver des affirmations diamĂ©tralement opposĂ©es Ă  celle de La grande didactique. 48 Idem., p. 312. 49 Idem., p. 312. 50 Idem., p. 324. 51 Idem., p. 330. 52 Idem., p. 330. 30RĂ©sumant la pensĂ©e de saint Augustin, Delumeau Ă©crit L'homme est donc pleinement image de Dieu, mais non la femme qui ne l'est que par son Ăąme et dont le corps constitue un obstacle permanent Ă  l'exercice de sa raison »48. Gratien, dont le fameux dĂ©cret devint la source officieuse du droit de l'Eglise jusqu'au dĂ©but du xxe siĂšcle a Ă©crit La femme n'a pas Ă©tĂ© faite Ă  l'image de Dieu. » ! MĂȘme saint Thomas Ă©crit que la femme a Ă©tĂ© créée plus imparfaite que l'homme, mĂȘme quant Ă  son Ăąme et qu'elle doit lui obĂ©ir parce que naturellement chez l'homme abonde davantage le discernement et la raison »49. Il ne faut pas croire que cette conception soit propre au Moyen Age. Ainsi les Instructions aux confesseurs de saint Charles BorromĂ©e que l'Église post-tridentine réédita inlassablement plusieurs siĂšcles durant » diffusent le dogme de la fonciĂšre inĂ©galitĂ© de la femme »50. La grande didactique Ă©tait dĂ©jĂ  rĂ©digĂ©e quand Le Bret, conseiller d'Ă©tat, a Ă©crit en 1632 que la nature a créé la femme imparfaite, faible et dĂ©bile, tant du corps que de l'esprit »51. Delumeau prĂ©cise que ce ne sont pas des textes de quelques extrĂ©mistes, mais que la culture dirigeante europĂ©enne a produit des quantitĂ©s de textes semblables de l'Espagne Ă  la Russie et du Moyen Age au xixe siĂšcle »52. 53 La pampĂ©die, II, 30 ; trad. Unesco. 54 CalĂČ G. trad. italienne de La grande didactique, p. 34 31Les handicapĂ©s. Comenius Ă©tend l'instruction Ă  ceux que nous appelons aujourd'hui des handicapĂ©s les aveugles, les sourds et les dĂ©ficients ceux qui souffrent d'une insuffisance d'organes »53. G. CalĂČ fait observer que ce n'est pas un mince mĂ©rite pour Comenius d'ĂȘtre le prĂ©curseur convaincu et explicite de la nĂ©cessitĂ©, de la possibilitĂ© et de l'utilitĂ© sociale de l'Ă©ducation des dĂ©ficients », vu que ceux-ci ont dĂ» attendre le xixe siĂšcle pour acquĂ©rir des droits aux yeux des savants et pour devenir objet de recherche et d'attention pratique »54. 55 La pampĂ©die, II, 11 ; trad. Unesco. 32Les barbares. Comenius retrouve l'image de Dieu dans une autre catĂ©gorie d'ĂȘtres, ceux que l'on appelait alors des barbares » Dieu n'a pas Ă©tabli de diffĂ©rence entre les hommes, du moins pas dans ce qui constitue l'essence humaine ; 
 ils participent tous Ă  l'image de Dieu. Gen. I, 26 »55. 56 Gusdorf G., La rĂ©volution galilĂ©enne, t. II, Paris 1969, p. 196. 57 Idem., L'avĂšnement des sciences humaines au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1973, p. 288. 58 Onstott K., Mandingo, Paris, 1964, p. 284. 59 Ibid., p. 507. 60 Gusdorf G., La conscience rĂ©volutionnaire - Les idĂ©ologues, Paris, p. 226. 33C'est une affirmation qui nous semble toute naturelle aujourd'hui. Cependant, parmi les premiers explorateurs, certains avaient proposĂ© d'exclure de l'espĂšce humaine les sauvages amĂ©ricains » ; cette proposition fut toutefois contestĂ©e, et les querelles qui s'en suivirent furent tranchĂ©es par la bulle Sublimis Deus » du pape Paul III 9 juin 153756 dans laquelle il dĂ©clare que les Indiens d'AmĂ©rique sont des hommes et doivent ĂȘtre traitĂ©s comme tels »57. Mais une bulle du pape ne change pas les mentalitĂ©s d'un coup de baguette magique et surtout pas celle des opposants au papisme. On connaĂźt celle des propriĂ©taires d'esclaves noirs dont Kyle Onstott se fait l'Ă©cho dans son roman Mandingo. Il fait dire Ă  l'un de ces propriĂ©taires, Maxwell Des nĂ©gros avec des Ăąmes ! 
 Vous croyez vraiment qu'ils ont des Ăąmes ? »58. Pour lui les nĂšgres Ă©taient des brutes sans Ăąme et il fallait qu'ils le restassent »59. Mais des philosophes propriĂ©taires d'esclaves, tel Jefferson lui-mĂȘme, lorsqu'ils invoquaient l'Ă©galitĂ© naturelle des hommes ne pensaient pas que leurs nĂšgres fussent concernĂ©s par cette dĂ©claration »60. 61 Pannuthesia, VII, 8, in Cons. II, col. 744. 62 Cf. par exemple 43. 63 La pampĂ©die, VI, 18 XV. 34Comenius, lui, est capable de faire confiance Ă  ces barbares Qui sait, Ă©crit-il, ce que Dieu rĂ©serve aux Africains, aux AmĂ©ricains et aux autres barbares s'ils sont introduits dans la culture ? », car nulle part dans le monde il ne manque de tĂȘte capable, pourvu que l'Ă©ducation ne manque pas »61. Il manifeste de l'intĂ©rĂȘt pour les langues des Lapons, pour les peuplades de l'AmĂ©rique du Nord, etc62. Il a mĂȘme cette rĂ©action curieuse pour le xviie siĂšcle, mais qui nous est devenue familiĂšre aujourd'hui, de demander que l'on donne aux peuples et Ă  leurs terres le nom qu'ils se donnent eux-mĂȘmes. Pourquoi, demande-t-il, les autres devraient m'appeler Paul alors que je m'appelle Jean ? Pourquoi appellera-t-on Madagascar l'Ile saint Vincent » plutĂŽt que Madagascar ? » De mĂȘme il veut que l'on donne aux chaĂźnes de montagnes ou aux fleuves le nom que les indigĂšnes leur donnent plutĂŽt que le nom de celui qui les a dĂ©couverts ; 64 Pannuthesia, VI, 7, in Cons. II, col. 733. 65 Ibid., V, 4 in Cons. II, col. 723. 66 In Nouvelle Histoire de l'Église, t. 2. Le Moyen Âge, p. 456. 35Sa capacitĂ© d'ouverture Ă  tous les hommes est remarquable Dieu nous aime tous Ă©galement »64. - EuropĂ©ens, Asiatiques, Africains, AmĂ©ricains, les habitants de n'importe quelle Ăźle que ce soit, tous sont un seul peuple de Dieu, provenant du mĂȘme sang ; tous doivent s'aimer Ă©tant tous des ramifications d'un mĂȘme tronc gĂ©nĂ©alogique »65. Cela est d'autant plus remarquable que cette tendance universaliste semble aller contre une tendance de la nature humaine qui incline Ă  haĂŻr la dissemblance raciale et idĂ©ologique » Knowles66. Si bien que pour d'autres auteurs contemporains aussi, une attitude pure de tout racisme serait une conquĂȘte de la conscience morale sur des instincts exclusivistes que la science semble nous expliquer. 67 La pampĂ©die, V, 4. 36Concluons avec l'auteur Il n'y aura aucune difficultĂ© ni aucun obstacle Ă  instruire tous les hommes car chez tous les peuples l'image du sage CrĂ©ateur se reflĂšte 
 dans la raison, l'esprit, la langue, la main, etc »67. 4- S'intĂ©resser Ă  ce monde - ci 37 La fin ultime de l'homme est en dehors de cette vie », proclame le titre du chapitre II de La grande didactique. Le titre du chapitre suivant confirme Cette vie n'est qu'une prĂ©paration Ă  la vie Ă©ternelle. » Tout le reste de l'Ɠuvre de Comenius reste fidĂšle Ă  ces prises de position fondamentales. Mais la vie sur cette terre, elle ne compte pas ? Elle n'a donc aucune valeur ? - C'est ce qu'on a cru pouvoir conclure de ces affirmations, d'autant plus qu'une certaine spiritualitĂ© dite chrĂ©tienne dĂ©niait effectivement toute valeur positive Ă  ce monde dont on ne faisait qu'une vallĂ©e de larmes ». 68 CitĂ© par Gusdorf G., La conscience rĂ©volutionnaire. Les idĂ©ologiques, Paris, p. 158. Rousseau Du ... 69 Warnier P., Marx pour un chrĂ©tien. 70 Urs von Balthasar, Dieu et l'homme aujourd'hui. 71 Clausse A., TraitĂ© des sciences pĂ©dagogiques ; t. 2. Histoire de la pĂ©dagogie, p. 165. 38PrĂ©cisons en quoi consistait cette mentalitĂ©. Rousseau Ă©crivait Le christianisme est une religion purement spirituelle, occupĂ©e uniquement des choses du ciel ; la patrie du chrĂ©tien n'est pas de ce monde. 
 Pourvu qu'il n'ait rien Ă  se reprocher, peu lui importe que tout aille bien ou mal ici-bas »68. Le chrĂ©tien Ă©tait dans ce monde comme en exil » ; il suspectait tout effort des hommes pour exercer leur libertĂ© et transformer la rĂ©alitĂ© sociale. » La spiritualitĂ© Ă©tait fondĂ©e sur le dĂ©tachement 
 et la rĂ©signation devant les malheurs qui survenaient dans la vallĂ©e de larmes »69. Cette mentalitĂ© a Ă©tĂ© longuement dĂ©crite par G. Snyders dans son livre La pĂ©dagogie en France aux xviie et xviiie siĂšcles. Il y est dit par exemple que chez les JĂ©suites du xviie siĂšcle aucun thĂšme n'Ă©tait plus frĂ©quemment repris que celui de la vertu comme mĂ©pris de la terre. » Un thĂ©ologien d'aujourd'hui, Urs von Balthasar fait observer que le chrĂ©tien ne peut plus se considĂ©rer lui-mĂȘme comme un hĂŽte » et un Ă©tranger » descendu d'en haut et venu en ce monde, comme les chrĂ©tiens de jadis le faisaient volontiers encore Ă  la suite des platoniciens »70. Certains auteurs ont qualifiĂ© cette mentalitĂ© de mysticisme » ; et pour eux Comenius est un mystique ». Or, pour le mystique, le monde matĂ©riel est un leurre et les sens sont trompeurs ; la multiplicitĂ© et les vicissitudes terrestres relĂšvent de l'irrĂ©el et de l'illusion »71. Rien n'est plus opposĂ© Ă  la philosophie de Comenius que ce mysticisme »-lĂ . Sa piĂ©tĂ©, loin de lui rendre la terre indiffĂ©rente, la lui rend presque sacrĂ©e, car elle est l'Ɠuvre de Dieu. 72 Via lucis, XIV, 7. 73 La pampĂ©die, ΧΙΠ ; Du choix du mode de vie » ; in Cons. II, col. 210. 39La position de Comenius est claire quoique complexe il faut toujours rechercher Dieu mais, tant qu'on est sur cette terre, ce n'est qu'Ă  travers ses Ɠuvres qu'on le trouve. Il faut servir Dieu ; mais on ne peut le faire qu'en vivant sa vie d'homme. Dieu, invisible en lui-mĂȘme se manifeste par ses Ɠuvres DM. XXIV, 18 ; il faut donc chercher Ă  relever les traces de la divinitĂ© dans toute la crĂ©ation » ibid. XXIV, 3. Notre philosophe va jusqu'Ă  Ă©crire que ceux qui disent que, du point de vue de la foi, ce que l'on dit des crĂ©atures n'a aucune importance pourvu que l'on parle correctement de Dieu, se trompent honteusement. Qu'il soit tenu pour certain, ajoute-t-il, que plus on connaĂźtra la nature avec exactitude et plus resplendira la majestĂ© et la grandeur du CrĂ©ateur72. De mĂȘme, en choisissant sa profession, il faut ĂȘtre toujours prĂȘt Ă  servir les hommes et Dieu. 
 Il ne faut pas penser seulement Ă  soi, mais Ă  toute la sociĂ©tĂ©. Nous ne naissons pas pour nous seuls ». Pratiquer la profession de cette maniĂšre est une voie royale vers le royaume ». Devant Dieu il n'y a aucun mĂ©tier vil ; il n'y en a aucun qui ne puisse nous faire mĂ©riter la couronne du ciel73. 74 Pans. prod. 109. 40C'est avec la mĂȘme complexitĂ© d'inspiration que l'auteur parle de cette vie comme d'une prĂ©paration » Ă  la vie Ă©ternelle. Il y a trois degrĂ©s dans la prĂ©paration Ă  la vie Ă©ternelle se connaĂźtre soi-mĂȘme ainsi que toutes les autres choses ; gĂ©rer les biens de ce monde et tendre vers Dieu ». C'est le titre mĂȘme du chapitre IV de La grande didactique qui suit les deux autres que nous avons citĂ©s au dĂ©but de cette section. Seul est digne de la vie Ă©ternelle, l'homme qui a dĂ©veloppĂ© sa raison et acquis des connaissances sur tout ce qui se trouve sur la terre, l'homme qui a dĂ©veloppĂ© son savoir-faire et ses habiletĂ©s techniques et enfin l'homme qui vĂ©nĂšre Dieu. Ceux qui meurent sans avoir dĂ©veloppĂ© leur humanitĂ© sont comme des avortons pour l'autre vie. L'embryon dans le sein maternel ne forme pas ses organes et ses membres pour la vie qu'il mĂšne alors ; mais il faut qu'au moment de la naissance ils soient tous bien formĂ©s. Heureux celui qui s'est formĂ© de bons membres dans le sein de sa mĂšre ; mille fois plus heureux celui qui quittera cette vie avec une Ăąme bien formĂ©e » DM. III, 6. - Celui-lĂ  est vraiment instruit qui est instruit des choses de l'Ă©ternitĂ© ; mais de telle maniĂšre qu'il sache en mĂȘme temps profiter le plus judicieusement possible de ce qui prĂ©cĂšde, c'est-Ă -dire de la vie prĂ©sente »74. La pensĂ©e d'une vie future n'est invoquĂ©e que pour donner un sens Ă  l'Ă©tape prĂ©sente ; elle ne la dĂ©valorise pas. 75 Ibid., 52. 41Elle la dĂ©valorise d'autant moins que l'homme a Ă©tĂ© Ă©tabli, par Dieu lui-mĂȘme, le gĂ©rant de ce monde-ci, le maĂźtre de toutes les crĂ©atures DM. IV, 2 et 26. A plusieurs reprises notre auteur rappelle la parole de saint Paul Tout est Ă  vous
 » 1. Cor. III, 21-13. C'est un devoir pour l'homme, d'une part de dĂ©velopper sa raison en observant les choses de ce monde et en apprenant Ă  les connaĂźtre, d'autre part d'apprendre Ă  les utiliser au mieux de ses besoins DM. IV, 3-4. Pour cela il faut commencer par faire l'inventaire de toutes les richesses que la terre contient, d'autant plus que l'homme doit connaĂźtre son hĂ©ritage. On sait que ce programme a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© depuis. Mais en son temps, KomenskĂœ constatait que les hommes ne savaient pas qu'ils Ă©taient les maĂźtres de grandes richesses et le souverain de la crĂ©ation75. 76 La pampĂ©die, Ht, 22 ; ce conseil est rĂ©pĂ©tĂ© en ΙΠ, 42 ; trad. Unesco. 77 Ibid., IIΙ, 11 ; trad. Unesco. 78 Ibid., IIΙ, 42 ; trad. Unesco. 79 Ibid., IV, 6 ; cf aussi XXIV, 24. 42Avec le temps, le bon KomenskĂœ s'enhardit jusqu'Ă  recommander aux gens de s'enrichir ! au lieu de se dĂ©tacher ». Il est dĂ©sirable, Ă©crit-il, que les hommes soient bien Ă  leur aise chacun selon ses besoins ; c'est pourquoi il faut que tous apprennent l'art de s'enrichir »76. D'ailleurs cela correspond, pour notre philosophe, Ă  une tendance naturelle Toute crĂ©ature humaine dĂ©sire, par les instincts les plus intimes de sa nature, 
 7° avoir beaucoup de choses »77. Aussi l'Ă©ducation doit travailler Ă  dĂ©velopper cette tendance. Mais comme il ne faut pas s'attendre que les dons de Dieu nous tombent du ciel », il est nĂ©cessaire aussi d'apprendre aux hommes Ă  travailler78. - Au milieu du xviie siĂšcle, ce n'Ă©tait pas l'opinion gĂ©nĂ©rale ; aussi notre auteur se sent obligĂ© d'insister. Il pourrait arriver mĂȘme aujourd'hui que, sous prĂ©texte de piĂ©tĂ©, certains hommes nĂ©gligent les autres ornements de la vie raisonnable ; il ne faut pas le permettre »79. Mais la mentalitĂ© contre laquelle KomenskĂœ luttait s'est prolongĂ©e jusqu'au xixe siĂšcle. Entre beaucoup d'autres, Louis Veuillot 1813 - 1883, rĂ©dacteur en chef du trĂšs catholique journal L'Univers, Ă©crivait La misĂšre est la loi d'une partie de la sociĂ©tĂ© ; c'est la loi de Dieu Ă  laquelle il faut se soumettre. » ! 80 V, 9 ; trad. Piobetta. 81 Ibid., V, 14 ; trad. Piobetta. 82 Snyders G., La pĂ©dagogie en France aux xviie et xviiie siĂšcles, Paris, 1965, p. 81. 83 Idem, p. 76. 43Comenius ne craint mĂȘme pas d'Ă©crire qu'il faut savoir profiter des saines jouissances que la vie offre, car ce qui se trouve dans ce monde ne s'y trouve pas pour assurer seulement nos besoins, mais aussi pour notre jouissance DM. III, 3. Parlant d'un jardin que le jardinier a travaillĂ© avec ardeur et goĂ»t », il dit Plus grande en est la variĂ©tĂ©, plus agrĂ©able en est la vue, plus suave le plaisir de l'odorat et plus fort le soulagement du cƓur »80. Par opposition, Bossuet aurait dit que la perte de plus d'une Ăąme a commencĂ© par sentir une fleur
. Comenius cĂ©lĂšbre mĂȘme les plaisirs esthĂ©tiques Il n'y a personne qui n'Ă©prouverait pas de plaisir Ă  voir un homme aux belles formes, un cheval Ă©lĂ©gamment campĂ©, une statue superbe et une peinture merveilleuse. 
 Je voudrais aussi savoir qui est-ce qui reste insensible Ă  la musique ? 
 A qui ne plaisent les aliments bien assaisonnĂ©s ? »81. Ces phrases, et bien d'autres cf. X, 10 Ă  13 ont dĂ» faire frĂ©mir plus d'un lecteur du xviie siĂšcle. Ne parlons pas de l'abbĂ© de RancĂ© 1626-1700 ! Mais un religieux engagĂ© dans le monde, le P. de Jouvency, se croyait obligĂ© d'enseigner Ă  ses Ă©lĂšves qu'un saint et savant religieux » est celui Ă  qui la terre semble fade »82. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale on rĂ©pĂ©tait que la vertu ne faisait qu'un avec le renoncement
 »83. 84 La pampĂ©die, ΙII, 16 ; trad. Unesco. 85 Ibid., IIΙ, 17 ; trad. Unesco. 44L'Ă©vĂȘque de l'UnitĂ© a osĂ© Ă©crire Il faut enseigner aux hommes Ă  aimer la vie ici-bas au point de la dĂ©sirer Ă©ternelle ». Puis il s'est repris, se rendant compte que cela n'a pas besoin d'ĂȘtre enseignĂ©, tellement cela correspond Ă  un instinct fondamental. Cependant il a ajoutĂ© Il faut qu'ils les hommes aiment la vie ici-bas »84. Mais cette vie est conditionnĂ©e par la santĂ© du corps. Aussi le philosophe attache Ă  la santĂ© une grande importance Il est de l'intĂ©rĂȘt de chaque homme de bien veiller Ă  sa santĂ© »85. A cette Ă©poque la mortalitĂ© Ă©tait grande et l'hygiĂšne n'Ă©tait pas encore connue. Aussi le pĂ©dagogue ne craint pas d'Ă©crire dans La grande didactique tout un chapitre sur l'art de prolonger la vie » chap. XV. 86 Lab. schol. Patakini obitorum Coronis, in pars ΠΙ, col. 1046 ; en italique dans le texte. 45L'homme doit prolonger l'activitĂ© crĂ©atrice de Dieu en mettant la terre en valeur. Comenius voit dans cette activitĂ© une collaboration de l'homme avec Dieu. C'est une idĂ©e fondamentale dans sa philosophie. Dans son discours d'adieu prononcĂ© Ă  Sarospatak, par exemple, il disait Ă  ses auditeurs Je viens de vous dire que vous devez attendre ces pleines moissons de la bontĂ© divine et de votre courage. Je mets ensemble ces deux choses, car Dieu lui-mĂȘme souhaite leur coopĂ©ration et il veut qu'elles aillent toujours de pair »86. 87 DĂ©dicace de La grande didactique, 34. 88 Schola pansophica, in pars ΠΙ, col. 57-58. 89 Ibid., in pars ΠΙ, col. 56 20. 90 DĂ©dicace de La grande didactique, 31. 91 Cf. XXXIII, 18, 19 et DĂ©dicace de La grande didactique 30, 31, 33. 46Il insiste sur cette collaboration surtout dans le travail de l'Ă©ducation ; l'homme doit faire croĂźtre les germes que Dieu a dĂ©posĂ©s en lui. Et c'est Dieu qui Ă©veille chez certains hommes le dĂ©sir de travailler Ă  la rĂ©forme des Ă©coles87. Aussi offrir pour les Ă©coles la dĂźme de ses biens, c'est travailler Ă  la gloire de Dieu88. Vouloir le bien il s'agit, ici, de chercher Ă  rĂ©pandre l'instruction, chercher les moyens pour y arriver est la voie royale pour arriver lĂ  oĂč Dieu veut que nous allions »89. Pour exhorter les autoritĂ©s Ă  dĂ©velopper les Ɠuvres d'Ă©ducation, notre auteur emploie, selon le cas, les exhortations ou les objurgations mĂŽmes des prophĂštes Maudit soit celui qui fait mollement le travail de YahvĂ© »90. Il Ă©voque la vocation divine » des maĂźtres, car ils ont Ă©tĂ© appelĂ©s pour planter le ciel et asseoir solidement la terre. IsaĂŻe, Ll, 16. » DM. XXXIII, 12. RĂ©pandre la vĂ©ritĂ© c'est glorifier Dieu », dit-il en reprenant les paroles de GrĂ©goire-le-Grand91. 47Toute la vie de Comenius a Ă©tĂ© un engagement dans l'action Ă©ducative sociale et politique. C'Ă©tait donc tout le contraire de l'indiffĂ©rence mystique ». Son action Ă©ducative sera suffisamment mise en relief au cours de cette Ă©tude. Nous ne parlerons pas, ici, de son engagement religieux et politique ; disons seulement que c'Ă©taient ses prĂ©occupations constantes. L'Ɠuvre de sa vie a Ă©tĂ© le grand ouvrage DĂ©libĂ©ration universelle sur la rĂ©forme des affaires humaines dont le titre seul dit assez l'ambition qui animait notre auteur. 48Comme on l'a constatĂ©, des idĂ©es importantes sont exprimĂ©es par des symboles religieux ou fondĂ©es sur l'autoritĂ© des Ecritures. Dans une sociĂ©tĂ© profondĂ©ment laĂŻcisĂ©e et parfois hostile Ă  la religion, on est portĂ© Ă  leur donner moins d'importance ou mĂȘme Ă  les rejeter catĂ©goriquement. C'est par exemple ce qu'a fait Piobetta dont la traduction française ne donne de La grande didactique qu'un texte tronquĂ©. 92 CitĂ© par Gusdorf G., Les principes de la pensĂ©e au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1971, p. 350 E. Fa ... 49Cependant il faudrait se rendre compte que l'expression religieuse n'est souvent qu'un revĂȘtement sous lequel on trouve des intuitions profondĂ©ment humaines, donc acceptables par tout le monde. Cela ne se trouve pas seulement chez Comenius. Emile Faguet dit, par exemple, que les divers courants de pensĂ©e du xviie siĂšcle - jansĂ©nisme, thomisme, molinarisme, semi-pĂ©lagianisme, quiĂ©tisme - n'Ă©taient que les formes que prenaient chez ces hommes les idĂ©es fondamentales et les sentiments profonds. 
 Leur pensĂ©e, au lieu de devenir un systĂšme philosophique, prenait comme forme et comme expression une des interprĂ©tations diverses du christianisme qui existaient alors. » Ces formes de pensĂ©e, dit encore Faguet, Ă©taient, pour l'homme qui les adoptait, sa philosophie intime, son tour d'esprit mĂȘme »92. C'est pour cela que les discussions sur la grĂące ont eu un tel impact sur le public, en France. 50Chez notre auteur il semble Ă©vident que l'expression religieuse est seconde par rapport Ă  l'adhĂ©sion Ă  des valeurs qui Ă©taient unanimement acceptĂ©es dans l'UnitĂ© ; il les a intĂ©riorisĂ©es et puis il les a exprimĂ©es et justifiĂ©es dans un langage religieux dans certaines de ses Ɠuvres puisque c'Ă©tait une maniĂšre normale de procĂ©der pour son Ă©poque. Mais dans d'autres Ɠuvres, il justifie les mĂȘmes principes celui de l'Ă©galitĂ© des hommes, par exemple par des arguments purement rationnels. Nous suivrons ce dĂ©veloppement en dĂ©tail dans un autre chapitre Former l'homme - section La nature humaine est une et identique chez tous les hommes. Voici en abrĂ©gĂ© cette justification. Tous les hommes appartiennent Ă  la mĂȘme humanitĂ© parce qu'ils ont les mĂȘmes notions communes, etc. Si on retranche quelque catĂ©gorie Ă  ce tout, on en dĂ©truit l'intĂ©gralitĂ©. VoilĂ  pourquoi il faut Ă©tendre l'instruction Ă  tous les peuples les barbares y compris. 51Ni les arguments religieux ni les arguments rationnels n'ont la puissance de modifier cette adhĂ©sion intime Ă  des valeurs en dĂ©pit de ce que certains croient sinon par une Ă©volution trĂšs lente qui s'Ă©tend parfois sur des siĂšcles. C'est ainsi que, mĂȘme des saints ou des philosophes qui vivaient dans les sociĂ©tĂ©s oĂč l'Ă©galitĂ© n'Ă©tait pas Ă©tendue indistinctement Ă  tous les individus humains refusaient d'Ă©tendre le privilĂšge d'ĂȘtre des images de Dieu Ă  ces individus-lĂ . cf. saint Augustin et saint Thomas, et sur le plan purement philosophique Jefferson. 93 DM. IX, 7 ; trad. de la Bible de JĂ©rusalem. 52Inversement, notre bon Comenius qui accorde tant d'autoritĂ© aux Ecritures, rĂ©cuse celle de l'apĂŽtre Paul quand celui-ci Ă©carte les femmes de l'enseignement et par consĂ©quent de l'instruction. Que personne ne m'objecte, dit-il avec la plus grande assurance, cette sentence de l'ApĂŽtre Je ne permets pas Ă  la femme d'enseigner 1. TimothĂ©e II, 12 »93. Pourquoi le fait-il sinon parce qu'il ne pouvait pas renoncer Ă  une valeur qu'il avait faite profondĂ©ment sienne ? 94 Schimberg A., L'Ă©ducation morale dans les CollĂšges de la Compagnie de JĂ©sus sous l ’ ancien rĂ©gime... 53La maniĂšre dont Comenius conçoit les rapports entre Dieu et l'homme a des consĂ©quences importantes. A son Ă©poque, pour glorifier Dieu on rabaissait l'homme ; on a signalĂ© mĂȘme une tendance Ă  faire de l'anĂ©antissement de l'homme un indispensable hommage Ă  la souverainetĂ© de Dieu » ; on Ă©crasait la libertĂ© de l'homme pour exalter la puissance de Dieu94. On ne voyait pas le danger que reprĂ©sentait cette façon de faire. Lorsque l'homme prendra conscience de sa valeur propre en tant qu'ĂȘtre libre, lorsqu'il se rendra compte que la condition de l'homme sur la terre n'est pas rĂ©glĂ©e par un destin immuable, mais qu'il peut travailler Ă  augmenter son bonheur terrestre, il aura l'impression qu'il ne pourra le faire qu'en se rĂ©voltant contre Dieu. C'est ainsi que le marxisme redonnera de la force au mythe de PromĂ©thĂ©e, comme si le bonheur de l'humanitĂ© ne pouvait ĂȘtre Ă©tabli que par des hĂ©ros qui devraient l'arracher Ă  la jalousie de Zeus. Pour d'autres philosophes, l'homme, pour devenir pleinement maĂźtre de sa destinĂ©e, devait d'abord proclamer la mort de celui qui le maintenait dans la sujĂ©tion. - Pour la religion c'Ă©tait un vrai dĂ©sastre. 54La philosophie de Comenius, si elle avait Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, aurait permis de l'Ă©viter. Sans doute dans cette philosophie l'homme se trouve en face d'un autre Etre dont il doit accepter la qualitĂ© de crĂ©ateur. Mais il ne se sent pas Ă©crasĂ© par cette prĂ©sence. Au contraire, l'homme a Ă©tĂ© créé libre ; les relations que Dieu Ă©tablit avec lui sont fondĂ©es sur l'amour, le bonheur de l'humanitĂ© est voulu par Dieu ; quand l'homme veut devenir le maĂźtre de l'univers, il entre dans les desseins de Dieu. Dans une telle philosophie il n'y a pas de place pour PromĂ©thĂ©e. Une telle vision du monde, si elle avait Ă©tĂ© plus rĂ©pandue, aurait pu, peut-ĂȘtre, donner un autre cours Ă  l'histoire religieuse en Occident aprĂšs le xviiie siĂšcle. Notes 1 GenĂšse, I, 26 et 27 ; trad. Bible de JĂ©rusalem. 2 Tresmontant C., Les origines de la philosophie chrĂ©tienne. coll. Je sais, je crois, no 11, p. 97. 3 Ibid., p. 98. 4 Ibid, p. 100. 5 Ibid., p. 99. 6 La sainte Bible, trad. en français, sous la direction de l'Ecole biblique de JĂ©rusalem ; Paris, 1961, p. 10, note a. 7 Saint Thomas, Somme thĂ©ologique, Ia, art. 4 ; trad. A. Patfoort, o. p. Ed. du Cerf, p. 96-97. 8 La pampĂ©die, II, 23 ; trad. Unesco. 9 Ibid III, 27 ; trad. Unesco. 10 L'Ă©cole de la petite enfance, IV, 5 ; trad. PrĂ©vot. 11 De utilitate accuratae Rerum
, in pars IIΙ, 12 La pampĂ©die, IX ; in Cons. II, col 121. 13 Ibid., IIΙ, 14 ; trad. Unesco ; cf. aussi Panegersie, in Cons. I, col. 30. 14 Ibid., III, 20 ; trad. Unesco. 15 1er EpĂźtre de saint Jean, IV, 8. 16 La panegersie, V, 9 ; in Cons. I, col. 37. 17 Ibid. IV, 14 ; in Cons. I, col. 30. 18 Cf Denis E., La fin de l'indĂ©pendance bohĂȘme, t. I et II, Paris, 1930. 19 Vita gyrus. in pars IV, 20 Heyberger A., Jean Amos Comenius, Paris, 1928, p. 217. 21 Ibid., 22 Gusdorf G., La rĂ©volution galilĂ©enne, Paris 1969, t. Π, p. 43. 23 Hildesheimer F., Le jansĂ©nisme. L'histoire et l'hĂ©ritage, Paris, 1992, p. 134. 24 Cf Cons. I, Mundus spiritualis, chap. IV, col 1071. 25 La grande didactique, chap V, sous-titres pour les paragraphes 1 et 2. 26 V, 23 ; cf. aussi Pans. prod. 15. 27 La pampĂ©die, chap. X ; V classe in finem. 28 Cons. I, col. 1052. 29 Ibid., col. 580 4 et col. 978. 30 Ibid., col. 1130. 31 Ibid., col. 1130. 32 La pampĂ©die, II, 19 ; trad. Unesco. 33 IX, 1 et sous-titres des paragraphes 1 et 2 ; cf aussi La pampĂ©die, I, 6 et 11. 34 Cf. Gravissimum educationis momentum §67. 35 Ce passage a Ă©tĂ© traduit trĂšs tendancieusement par Piobetta de la façon suivante Pareillement il importe d'Ă©clairer aussi les sujets afin qu'ils sachent se tenir sagement dans leur Ă©tat de sujets Ă  l'Ă©gard de ceux qui les gouvernent avec sagesse. » Il traduit ainsi Parere prudenter » ! - Des traducteurs d'autres langues ont une version pareille Ă  la nĂŽtre. 36 Via lucis, XIV, 16,18. 37 La pampĂ©die, II, 1 ; trad. Unesco. 38 Via lucis, XIV, 16. 39 Ibid., XIV, 16. 40 DM. XXIX, 7 ; trad. Piobetta. 41 Via lucis, XIV, 17. 42 CitĂ© par CompayrĂ© G. 43 Simon J., RĂ©novation de l'enseignement du français, in La pĂ©dagogie contemporaine, Gabaude et colt., 1972. 44 Gusdorf G., L'avĂšnement des sciences humaines au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1973, p. 126. 45 CitĂ© par Gusdorf G„ Dieu, la nature, l'homme au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1972, p. 178. Citation extraite de Voltaire, Essai sur les mƓurs - Ɠuvres complĂštes, Ă©d. Dupont, 1823, t. XV. p. 25. 46 DM. IX, 5 ; trad. PrĂ©vot. 47 Paris, 1978. 48 Idem., p. 312. 49 Idem., p. 312. 50 Idem., p. 324. 51 Idem., p. 330. 52 Idem., p. 330. 53 La pampĂ©die, II, 30 ; trad. Unesco. 54 CalĂČ G. trad. italienne de La grande didactique, p. 34 55 La pampĂ©die, II, 11 ; trad. Unesco. 56 Gusdorf G., La rĂ©volution galilĂ©enne, t. II, Paris 1969, p. 196. 57 Idem., L'avĂšnement des sciences humaines au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1973, p. 288. 58 Onstott K., Mandingo, Paris, 1964, p. 284. 59 Ibid., p. 507. 60 Gusdorf G., La conscience rĂ©volutionnaire - Les idĂ©ologues, Paris, p. 226. 61 Pannuthesia, VII, 8, in Cons. II, col. 744. 62 Cf. par exemple 43. 63 La pampĂ©die, VI, 18 XV. 64 Pannuthesia, VI, 7, in Cons. II, col. 733. 65 Ibid., V, 4 in Cons. II, col. 723. 66 In Nouvelle Histoire de l'Église, t. 2. Le Moyen Âge, p. 456. 67 La pampĂ©die, V, 4. 68 CitĂ© par Gusdorf G., La conscience rĂ©volutionnaire. Les idĂ©ologiques, Paris, p. 158. Rousseau Du contrat social 1762 livre IV, chap. VIII. PlĂ©iade t. III, p. 465. 69 Warnier P., Marx pour un chrĂ©tien. 70 Urs von Balthasar, Dieu et l'homme aujourd'hui. 71 Clausse A., TraitĂ© des sciences pĂ©dagogiques ; t. 2. Histoire de la pĂ©dagogie, p. 165. 72 Via lucis, XIV, 7. 73 La pampĂ©die, ΧΙΠ ; Du choix du mode de vie » ; in Cons. II, col. 210. 74 Pans. prod. 109. 75 Ibid., 52. 76 La pampĂ©die, Ht, 22 ; ce conseil est rĂ©pĂ©tĂ© en ΙΠ, 42 ; trad. Unesco. 77 Ibid., IIΙ, 11 ; trad. Unesco. 78 Ibid., IIΙ, 42 ; trad. Unesco. 79 Ibid., IV, 6 ; cf aussi XXIV, 24. 80 V, 9 ; trad. Piobetta. 81 Ibid., V, 14 ; trad. Piobetta. 82 Snyders G., La pĂ©dagogie en France aux xviie et xviiie siĂšcles, Paris, 1965, p. 81. 83 Idem, p. 76. 84 La pampĂ©die, ΙII, 16 ; trad. Unesco. 85 Ibid., IIΙ, 17 ; trad. Unesco. 86 Lab. schol. Patakini obitorum Coronis, in pars ΠΙ, col. 1046 ; en italique dans le texte. 87 DĂ©dicace de La grande didactique, 34. 88 Schola pansophica, in pars ΠΙ, col. 57-58. 89 Ibid., in pars ΠΙ, col. 56 20. 90 DĂ©dicace de La grande didactique, 31. 91 Cf. XXXIII, 18, 19 et DĂ©dicace de La grande didactique 30, 31, 33. 92 CitĂ© par Gusdorf G., Les principes de la pensĂ©e au siĂšcle des lumiĂšres, Paris, 1971, p. 350 E. Faguet. XVIIe siĂšcle, Boivin, p. 446-447. 93 DM. IX, 7 ; trad. de la Bible de JĂ©rusalem. 94 Schimberg A., L'Ă©ducation morale dans les CollĂšges de la Compagnie de JĂ©sus sous l ’ ancien rĂ©gime xvie, xviie, xviiie siĂšcles, Paris, 1913, respectivement p. 54 et p. 56. Cette publication numĂ©rique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractĂšres. RĂ©pondre 3 on une question Relevez et dĂ©finissez les mots clĂ©s du sujet: l'homme peut ils se passer de la religion - rĂ©ponse sur le e-connaissances.com
Sans religion, il n’y a plus de morale. C’est en tout cas l’avis du religieux, qui ne sĂ©pare pas son comportement moral de sa religion. Ne croyant pas en un dieu rĂ©dempteur et punisseur de ses fautes, l’athĂ©e se croirait tout permis et n’agirait dĂšs lors que pour son bien particulier. IntĂ©ressĂ©, donc Ă©goĂŻste, il ne concevrait pas de Bien absolu pour lequel il serait prĂȘt Ă  sacrifier ses propres Philo du 16 dĂ©cembre 2011 Catherine, Charlie Hebdo 9 novembre 2011 On parle de LA morale, au singulier, quand il y a plusieurs religions. Elle devrait donc n’ĂȘtre propre Ă  aucune religion particuliĂšre. Le croyant lui-mĂȘme, quand il obĂ©it Ă  ses principes religieux, ne fait que privilĂ©gier sa chapelle, ce qui le rĂ©vĂšle Ă©goĂŻste, immoral comme l’athĂ©e qui ne penserait qu’à lui. Il ne doit pas y avoir de morale particuliĂšre s’il existe un Bien rĂ©el, il vaut pour tous les hommes, et tous doivent s’y conformer. Puisqu’une religion n’est jamais que particuliĂšre Ă  un ensemble particulier d’hommes, il faut supposer que LA morale soit sans religion, pour qu’enfin elle soit universelle. Les faits contredisent cette supposition. MĂȘme les athĂ©es n’appellent “morale” qu’une morale toute relative un crime suscitera une indignation s’il a Ă©tĂ© commis en France et si les victimes sont des femmes ou des enfants sans dĂ©fense, quand un massacre organisĂ© au Darfour n’intĂ©resse pas grand monde. C’est loin, le Darfour... Une “morale au kilomĂštre” nous fait privilĂ©gier non pas nos prochains, mais ceux qui sont Ă  proximitĂ© et encore, ceux qui semblent “mĂ©riter” la pitiĂ© le viol d’une adolescente provoque plus d’indignation que l’assassinat d’un SDF. N’y aurait il donc aucune morale digne de ce nom, qui considĂšrerait tout ĂȘtre humain en tout lieu comme pareillement respectable ? Historiquement, c’est d’abord la religion qui a donnĂ© aux hommes des principes moraux l’interdiction de tuer, l’obligation de respecter son prochain, voire de l’aimer, n’ont eu force de loi qu’au nom de principes religieux. Un dieu les avait Ă©noncĂ©s, ils Ă©taient donc indĂ©niablement bons. Les religions en ont fait des principes sacrĂ©s, ce qui les a rendu efficaces. Mais inadĂ©quats le caractĂšre rituel de toute religion oblige Ă  supposer que les lois morales, ayant Ă©tĂ© Ă©crites une fois pour toutes par un dieu bon et parfait, doivent ĂȘtre toujours respectĂ©es, et jamais modifiĂ©es. Or la morale religieuse n'est plus d’actualitĂ© cf la morale aujourd'hui l’essence de la religion est d’ordre traditionnel, ses principes se veulent immuables alors qu’on constate une Ă©volution du “mal” par exemple ĂȘtre homosexuel ou divorcer nest plus considĂ©rĂ© comme une faute dans notre “morale moderne”. La morale religieuse devient caduque, quand la morale laĂŻque est relative, dĂ©pendante de la situation psycho-socio-politico-culturelle. Devons-nous pour autant nous rĂ©soudre Ă  vivre sans morale ? AprĂšs tout, Ă©tant limitĂ©s, nous devrions nous contenter d’éthiques particuliĂšres Ă  nos milieux, Ă  notre temps, Ă  notre sociĂ©tĂ©... On voit le danger de ce renoncement il faudrait privilĂ©gier les siens, les prĂ©fĂ©rer aux inconnus, n’ĂȘtre humain qu’avec ses proches, refuser l’hospitalitĂ©, le respect, de ceux qui nous sont Ă©trangers... qui deviendraient des ennemis ou des boucs Ă©missaires. Pour rester humain, civil, non pas seulement avec certains, mais avec tous les hommes, il nous faut une morale universelle, quand bien mĂȘme cela paraĂźt impossible Ă  de simples hommes, singuliers, limitĂ©s. “Les desseins de Dieu sont impĂ©nĂ©trables”, or l’homme ne paraĂźt pas apprĂ©cier ce qui le dĂ©passe il se rĂ©approprie donc la religion, en reformulant ses principes pour les actualiser. D’oĂč l’idĂ©e de concevoir une morale qui transcende, rĂ©unit et fĂ©dĂšre les autres “morales”. Par exemple la DĂ©claration dite universelle des Droits de l’Homme fait ressortir les points de convergence des religions. Mais ces nouvelles morales restent relatives la Chine, l’Afrique, le Moyen Orient, reconnaissent d’autres droits “universels” de l’homme, et l’Europe elle-mĂȘme ne les respecte pas. Du culte de Dieu, des tentatives ont bien Ă©tĂ© faites pour passer au culte de l’humanitĂ©, mais on ne sait pas encore de quelle humanitĂ© il peut s’agir, le culte de l’argent-roi restant le plus prisĂ©. La vertu n’est pas l’apanage des religions on le constate par le fait qu’elles recourent souvent Ă  des chantages -le Paradis, l’Enfer, le Dieu punisseur et rĂ©dempteur elles forcent la vertu quand il faudrait qu’elle aille de soi. Il faudrait rendre Ă©vident pour tout homme que l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral dĂ©passe de loin l’intĂ©rĂȘt particulier, qu’en toute occasion l’intĂ©rĂȘt particulier doit lui ĂȘtre sacrifiĂ©. Une vĂ©ritable morale doit pouvoir aller contre l’intĂ©rĂȘt mĂȘme de celui qui la respecte, avantage que l’on retrouve en religion, oĂč des martyrs deviennent des modĂšles. L’homme Ă©tant trop faible encore pour ĂȘtre spontanĂ©ment humain, il lui faut des rĂšgles auxquelles il ne puisse Ă©chapper qu’à son dĂ©savantage trop irresponsable pour ĂȘtre moral, il doit subir des injections de moraline Ă  forte dose. Les bons principes, qu’ils soient laĂŻques ou religieux, ne peuvent encore valoir que tant que les hommes se trouvent forcĂ©s d’y obĂ©ir. De fait, la religion, comme tout systĂšme liant les hommes en leur donnant des rĂšgles, reste une bĂ©quille indispensable pour notre pauvre humanitĂ© constituĂ©e d’hommes handicapĂ©s d'humanisme. Citations “Qu’est-ce que la religion ? - Une croyance commune qui lie les hommes et les pousse par un effort commun vers un but commun. Jusqu’à prĂ©sent a-t-il vĂ©ritablement existĂ© une religion sur la terre ? - Non. La terre a Ă©tĂ© tyrannisĂ©e, divisĂ©e, ensanglantĂ©e par cent cultes diffĂ©rents; aucun lien commun n’a rassemblĂ© les hommes il n’a donc pas existĂ© de religion.” Richard LAHAUTIÈRE Petit catĂ©chisme de la rĂ©forme sociale, 1839, “La cohĂ©sion sociale est due en grande partie Ă  la nĂ©cessitĂ© pour une sociĂ©tĂ© de se dĂ©fendre contre d’autres. C’est d’abord contre tous les autres hommes qu’on aime les hommes avec lesquels on vit.” Bergson, Les deux sources de la morale et de la religion. "Quand un homme me vient dire qu'il ne croit rien et que la religion est une chimĂšre, il me fait lĂ  une fort mauvaise confidence, car je dois avoir sans doute beaucoup de jalousie d'un avantage terrible qu'il a sur moi. Comment ! il peut corrompre ma femme et ma fille sans remords, pendant que j'en serais dĂ©tournĂ© par la crainte de l'enfer ! La partie n'est pas Ă©gale. Qu'il ne croie rien, j'y consens, mais qu'il s'en aille vivre dans un autre pays, avec ceux qui lui ressemblent, ou, tout au moins, qu'il se cache et qu'il ne vienne point insulter Ă  ma crĂ©dulitĂ©." Charles de Secondat, baron de la BrĂšde et de Montesquieu/ SpicilĂšge L'esprit libre et curieux de l'homme est ce qui a le plus de prix au monde. Et voici pour quoi je me battrai la libertĂ© pour l'esprit de prendre quelque direction qui lui plaise. Et voici contre quoi je me battrai toute idĂ©e, religion ou gouvernement qui limite ou dĂ©truit la notion d'individualitĂ©. J. STEINBECK, A l'Est d'Eden, ch. X111 “Tant que la religion reste une affaire entre soi et soi, aprĂšs tout, il s’agit seulement de nĂ©vroses, psychoses et autres affaires privĂ©es. On a les perversions qu’on peut, tant qu’elles ne mettent pas en danger ou en pĂ©ril la vie d’autrui... Mon athĂ©isme s’active quand la croyance privĂ©e devient une affaire publique et qu’au nom d’une pathologie mentale personnelle on organise aussi pour autrui le monde en consĂ©quence. Car de l’angoisse existentielle personnelle Ă  la gestion du corps et de l’ñme d’autrui, il existe un monde dans lequel s’activent, embusquĂ©s, les profiteurs de cette misĂšre spirituelle et mentale. DĂ©tourner la pulsion de mort qui les travaille sur la totalitĂ© du monde ne sauve pas le tourmentĂ© et ne change rien Ă  sa misĂšre, mais contamine l’univers.” Michel Onfray, TraitĂ© d’athĂ©ologie. Grasset 2005, p. 29 “Il faut n’aimer que Dieu et ne haĂŻr que soi.” Pascal “Penser c’est dire non. Remarquez comme le signe du oui est d’un homme qui s’endort. Au contraire le rĂ©veil secoue la tĂȘte et dit non. RĂ©flĂ©chir c’est nier ce que l’on croit.” Alain, Propos sur la religion. Nous seulement l'individualisme n'est pas l'anarchie, mais c'est dĂ©sormais le seul systĂšme de croyances qui puisse assurer l'unitĂ© morale du pays. On entend souvent dire aujourd'hui que, seule, une religion peut produire cette harmonie. Cette proposition, que de modernes prophĂštes croient devoir dĂ©velopper d'un ton mystique, est, au fond, un simple truisme sur lequel tout le monde peut s'accorder. Car on sait aujourd'hui qu'une religion n'implique pas nĂ©cessairement des symboles et des rites proprement dits, des temples et des prĂȘtres; tout cet appareil extĂ©rieur n'en est que la partie superficielle. Essentiellement, elle n'est a autre chose qu'un ensemble de croyances et de pratiques collectives d'une particuliĂšre autoritĂ©. DĂšs qu'une fin est poursuivie par tout un peuple, elle acquiert, par suite de cette adhĂ©sion unanime, une sorte de suprĂ©matie morale qui l'Ă©lĂšve bien au-dessus des fins privĂ©es et lui donne ainsi un caractĂšre religieux. D'un autre cĂŽtĂ©, il est Ă©vident qu'une sociĂ©tĂ© ne peut ĂȘtre cohĂ©rente s'il n'existe entre ses membres une certaine communautĂ© intellectuelle et morale. Seulement, quand on a rappelĂ© une fois de plus cette Ă©vidence sociologique, on n'est pas beaucoup plus avancĂ©; car s'il est vrai qu'une religion est, en un sens, indispensable, il est non moins certain que les religions se transforment, que celle d'hier ne saurait ĂȘtre celle de demain. L'important serait donc de nous dire ce que doit ĂȘtre la religion d'aujourd'hui. DURKHEIM, “L’individualisme et les intellectuels”, in La Science sociale et l’action, PUF 1987, p. 268-272 De mĂȘmĂ© que la Religion, le Gouvernement est une manifestation de la spontanĂ©itĂ© sociale, une prĂ©paration de l'HumanitĂ© Ă  un Ă©tat supĂ©rieur. Ce que l'HumanitĂ© cherche dans la Religion et qu'elle appelle DIEU, c'est elle-mĂȘme. Ce que le citoyen cherche dans le Gouvernement et qu'il nomme Roi, Empereur ou PrĂ©sident, c'est lui-mĂȘme aussi, c'est la LIBERTÉ. Hors de l'HumanitĂ©, point de Dieu ; le concept thĂ©ologique n'a pas de sens —Hors de la LibertĂ©, point de Gouvernement; le concept politique est sans valeur. PROUDHON, Les confessions d'un rĂ©volutionnaire, pour servir Ă  l'histoire "Enfer chrĂ©tien, du feu. Enfer paĂŻen, du feu. Enfer mahomĂ©tan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est nĂ© rĂŽtisseur."Victor Hugo / Choses vues / 1887 “Il s’agit de dĂ©cider lequel a tort, ou de Dieu ou de la morale.” Fourier, Le nouveau monde industriel. “Rien n’est contraire Ă  ce qu’on nomme la religion comme ce qu’on nomme la morale; la morale enduit l’homme contre la grĂące.”PĂ©guy. “La cohĂ©sion sociale est due en grande partie Ă  la nĂ©cessitĂ© pour une sociĂ©tĂ© de se dĂ©fendre contre d’autres. C’est d’abord contre tous les autres hommes qu’on aime les hommes avec lesquels on vit.” Bergson, Les deux sources de la morale et de la religion. “Il n’y avait que moi j’ai dĂ©cidĂ© seul du Mal, seul j’ai inventĂ© le bien.” Sartre, Le Diable et le bon Dieu. “L’homme est pour l’homme l’ĂȘtre suprĂȘme.” Marx, Contribution Ă  la critique de la philosophie du droit de Hegel. “Si Dieu n’existe pas, tout est permis.” Dostoiewski, Les FrĂšres Karamazov C’est Ă  l’envers qu’il faut prendre la formule de DostoĂŻevski ; si l’homme existe, tout n’est plus permis Ă  Dieu.” Michel Verret, Les marxistes et la religion. “La vieille idĂ©e persiste de l’athĂ©e immoral, amoral, sans foi ni loi Ă©thique. Le lieu commun pour classes terminales en vertu de quoi “si Dieu n’existe pas, alors tout est permis” - rengaine prĂ©levĂ©e dans les FrĂšres Karamazov de DostoĂŻevski - continue Ă  produire des effets et l’on associe effectivement la mort, la haine et la misĂšre Ă  des individus qui se rĂ©clameraient de l’absence de Dieu pour commettre leurs forfaits. Cette thĂšse fautive mĂ©rite un dĂ©montage en bonne et due forme. Car l’inverse me semble bien plutĂŽt vrai “Parce que Dieu existe, alors tout est permis...” Je m’explique. Trois millĂ©naires tĂ©moignent, des premiers textes de l’Ancien Testament Ă  aujourd’hui l’affirmation d’un Dieu unique, violent, jaloux, querelleur, intolĂ©rant, belliqueux a gĂ©nĂ©rĂ© plus de haine, de sang, de morts, de brutalitĂ© que de paix... Le fantasme juif du peuple Ă©lu qui lĂ©gitime le colonialisme, l’expropriation, la haine, l’animositĂ© entre les peuples, puis la thĂ©ocratie autoritaire et armĂ©e ; la rĂ©fĂ©rence chrĂ©tienne des marchands du Temple ou d’un JĂ©sus paulinien prĂ©tendant venir pour apporter le glaive, qui justifie les Croisades, l’Inquisition, les guerres de Religion, la Saint-BarthĂ©lemy, les bĂ»chers, l’Index, mais aussi le colonialisme planĂ©taire, les ethnocides nord-amĂ©ricains, le soutien aux fascismes du XXĂš siĂšcle, et la toute-puissance temporelle du Vatican depuis des siĂšcles dans le moindre dĂ©tail de la vie quotidienne ; la revendication claire Ă  presque toutes les pages du Coran d’un appel Ă  dĂ©truire les infidĂšles, leur religion, leur culture, leur civilisation, mais aussi les juifs et les chrĂ©tiens - au nom d’un Dieu misĂ©ricordieux ! VoilĂ  autant de pistes pour creuser cette idĂ©e que, justement, Ă  cause de l’existence de Dieu tout est permis - en lui, par lui, en son nom, sans que ni les fidĂšles ni le clergĂ©, ni le petit peuple, ni les hautes sphĂšres n’y trouvent Ă  redire...” Michel Onfray, TraitĂ© d’athĂ©ologie. Grasset 2005, p. 68 “Un Dieu peut pardonner, effacer, compenser; mais si Dieu n’existe pas, les fautes de l’homme sont inexpiables.” Simone De Beauvoir, Une morale de l’ambiguĂŻtĂ©. “Les peuples se font des autres peuples l’image que le leur ont donnĂ© les journaux ; les membres d’une Église se font d’une autre Église celle qu’on leur inculque dans la leur.” Tournier, Technique et foi. Liens internes Science sans conscience L’homme est un mouton pour l’homme La foi La morale aujourd'hui Vers quelle humanitĂ© ? Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme Doit-on tolĂ©rer l'intolĂ©rance ? A quoi sert la culpabilitĂ© ? La responsabilitĂ© Dieu contre Darwin Dieu a-t-il créé l'homme, ou l'homme a-t-il créé Dieu ?
Lareligion est un fait universel. Chez tous les peuples il y a des cĂ©rĂ©monies, des rites, un culte, des choses, des ĂȘtres, des lieux sacrĂ©s. Si bien que le naturaliste Quatrefages dĂ©finissait l’homme « un animal religieux »[]. Il semble que l’on puisse dire : Partout oĂč il y a des hommes il y a aussi un Dieu ou des dieux. À mesure que le monde est mieux connu, on se rend compte
Le rĂŽle social des religions le role social de la religionIl est frappant de constater que, malgrĂ© la diversitĂ© de leurs ambitions et de ce qu’elles proposent Ă  leurs fidĂšles, les religions prĂ©sentent apparemment de nombreuses convergences elles prĂ©conisent une morale, cĂ©lĂšbrent des fĂȘtes, organisent des pĂšlerinages, Ă©dictent des rites dont le sens est chargĂ© de se passe comme si l’homme cherchait dans sa religion, quelle qu’elle soit, Ă  satisfaire des besoins psychologiques ou spirituels profondĂ©ment enracinĂ©s dans sa nature, et donc assez largement indĂ©pendants de sa la façon dont on s’exprime, on peut aussi bien dire que les religions s’efforcent de rĂ©pondre Ă  ces besoins ou que les Hommes modĂšlent la religion Ă  leur est vrai que certains ne cherchent dans leur religion qu’un environnement humain chaleureux et paisible ou la beautĂ© mystĂ©rieuse des cĂ©rĂ©monies, tandis que d’autres viennent s’y rassurer de pseudo-certitudes. On comprend pourquoi les incroyants, jugeant sur les apparences, pensent que les religions sont une crĂ©ation des hommes. C’est en particulier l’analyse marxiste qui voit dans les religions un Ă©cran de fumĂ©e produit par l’homme pour se cacher les vrais problĂšmes et ne pas avoir Ă  les rĂ©soudre ; on les aurait inventĂ©es pour que les faibles et les opprimĂ©s mettent leur espoir dans un bonheur surnaturel afin de les dĂ©tourner de la rĂ©volte contre les exploiteurs. C’est le sens de la fameuse formule Dieu est l’opium du peuple »Ce schĂ©ma rend peut-ĂȘtre compte de certaines situations particuliĂšres oĂč la religion a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©e par un pouvoir politique ou Ă©conomique, il n’en demeure pas moins d’un simplisme affligeant qui ne fait pas honneur Ă  la prĂ©tention scientifique de l’analyse. Comment expliquer ainsi les multiples exemples de riches et puissants personnages qui se sont dĂ©pouillĂ©s de leurs biens par conviction religieuse2 ou que des mouvements d’inspiration religieuse aient Ă©tĂ© Ă  la racine de nombreuses rĂ©volutions contre le pouvoir en place ?Les religions n’ont donc pas pour but d’anesthĂ©sier leurs adeptes par des histoires merveilleuses sur l’au-delĂ , pas plus que de constituer des sortes d’associations oĂč se retrouvent, comme dans les clubs de football ou les partis politiques, ceux qui partagent les mĂȘmes ce qui caractĂ©rise les religions c’est la recherche d’un contact avec Dieu. Cependant, ce contact, quelle que soit sa nature ne peut ĂȘtre Ă©tabli collectivement la religion n’est qu’un moyen mis Ă  la disposition des individus pour leur recherche personnelle dans la priĂšre et dans l’ ne signifie pas que les religions aient un rĂŽle social nĂ©gligeable, bien au contraire. L’effort collectif menĂ© par les croyants de chaque religion marque la sociĂ©tĂ© en profondeur. Nous avons vu prĂ©cĂ©demment les interfĂ©rences, volontaires ou non, de la religion et de la politique. On peut soutenir Ă  cet Ă©gard que toute religion, dans la mesure oĂč elle a des certitudes, incite certains de ses adeptes Ă  l’intolĂ©rance ou au fanatisme, Ă  l’esprit de conquĂȘte ou Ă  des guerres ĂȘtre juste, il faut bien considĂ©rer que les nombreux exemples historiques auxquels on peut penser sont indissociables d’autres facteurs, politiques, Ă©conomiques ou culturels, qui ne permettent pas d’isoler la part de la religion. Constatons plutĂŽt, sans porter de jugement, que les seules Ă©poques oĂč l’humanitĂ© a progressĂ© sont celles oĂč existait une certaine organisation, un minimum d’ordre et d’acceptation de cet ordre par le ce plan, les religions, parce qu’elles recommandent l’observation d’une morale, sont incontestablement un Ă©lĂ©ment stabilisateur des civilisations ont Ă©tĂ© explicitement fondĂ©es sur la religion. Le cas le plus net est celui du peuple juif qui n’aurait pas eu d’existence propre dans l’Histoire s’il n’avait pas eu de religion. De mĂȘme, imagine- t-on une civilisation arabe sans l’Islam ou les monarchies occidentales du Ve au XVIIIe siĂšcle sans le christianisme ?Mais, bien plus que leur contribution Ă  la morale et Ă  l’ordre, c’est l’extraordinaire fĂ©conditĂ© de leur production artistique qui frappe dans le rĂŽle historique des religions. Qu’y aurait-il Ă  voir dans de nombreuses villes d’Europe, s’il n’y avait une cathĂ©drale, un couvent ou des Ă©glises ? Irait-on visiter Rangoon si l’on n’y trouvait Schwedagon ? Que seraient Ispahan ou Istanbul sans mosquĂ©es ? Une Ă©poque aussi riche que la nĂŽtre qui a produit le centre Pompidou ou les Palais de la culture soviĂ©tiques pourrait se poser des questions sur la source de l’inspiration le rĂŽle dĂ©terminant des religions dans les diffĂ©rentes formes d’art est incontestable, il n’en est pas de mĂȘme en matiĂšre scientifique. Certains esprits du XVI et du XIX siĂšcle ont accusĂ© les religions d’obscurantismeet d’ĂȘtre un obstacle Ă  la science. Cette prĂ©tendue opposition entre science et religion paraĂźt aujourd’hui bien dĂ©passĂ©e, bien qu’elle soit encore enseignĂ©e comme un dogme dans certains science se propose d’agir sur la nature et la vraie question est de savoir si la religion contrecarre cet objectif, contribue Ă  l’atteindre ou y est indiffĂ©rente. Il semble bien que la rĂ©ponse varie selon les religions et, Ă  un moindre degrĂ©, selon les Ă©poques – Les religions traditionnelles, comme d’ailleurs les religions de l’AntiquitĂ©, considĂšrent que les phĂ©nomĂšnes naturels sont dus Ă  l’action de dieux, d’esprits ou de dĂ©mons. Logiquement, il s’en dĂ©duit que seule la religion est capable de maĂźtriser ces forces, ce qui stĂ©rilise l’idĂ©e mĂȘme de recherche scientifique. Parfois cependant, le culte exige l’observation prĂ©cise d’un phĂ©nomĂšne si les astres sont des dieux, il devient important d’étudier leur comportement. C’est ainsi que les Mayas ont dĂ©veloppĂ© leur science de l’astronomie avec une maĂźtrise qui nous laisse stupĂ©faits si l’on songe Ă  leur niveau de connaissances gĂ©nĂ©rales1.– La forme traditionnelle de l’hindouisme confine chaque homme dans le respect des rĂšgles propres Ă  sa caste, ce qui n’est pas de nature Ă  orienter le plus grand nombre de cerveaux vers la science. Heureusement, l’hindouisme moderne n’attache plus une telle importance aux castes et les brillants succĂšs des scientifiques indiens montrent que ceux-ci sont libĂ©rĂ©s d’une interprĂ©tation Ă©troite de leur religion. Quant au bouddhisme, son principe thĂ©orique est de rechercher l’extinction de tout dĂ©sir et de considĂ©rer que le monde n’est qu’illusion cela ne porte pas spontanĂ©ment Ă  l’action sur la nature ni Ă  la recherche scientifique. En caricaturant, on peut dire que les hindouistes et les bouddhistes ne s’intĂ©ressent Ă  la science que dans la mesure oĂč ils s’écartent du respect strict de leur ce qui concerne les grandes religions rĂ©vĂ©lĂ©es, judaĂŻsme, christianisme et Islam, elles conçoivent toutes trois l’univers selon un schĂ©ma biblique Dieu a créé le monde que l’homme a mission de mettre en valeur. Dieu s’est donc, en quelque sorte, retirĂ© du monde pour que nous exercions notre activitĂ© ; la route est ainsi largement ouverte Ă  la recherche scientifique et au dĂ©veloppement des techniques. Le succĂšs dĂ©pend d’autres considĂ©rations de nature politique ou Ă©conomique mais en aucun cas il n’est juste d’accuser ces religions de freiner la science. On ne compte d’ailleurs plus les savants dont les convictions religieuses sont affirmĂ©es. Que peut-on attendre d’une religion ?C’est Ă©videmment Ă  chacun d’entre nous de se faire une opinion sur l’intĂ©rĂȘt d’appartenir Ă  une religion ou de la pratiquer. La premiĂšre question est de savoir ce que nous voulons faire de notre vie. La place que peut y prendre la religion dĂ©pend de notre sommes en droit de nous interroger sur deux points pouvons- nous nous passer de religion et, si nous en adoptons une, que pouvons- nous en attendre ?AssurĂ©ment, nous pouvons vivre sans religion. L’homme est ainsi fait qu’il peut se passer d’à peu prĂšs tout, sauf de manger et de boire. Le monde foisonne d’exemples de gens qui se passent volontairement de richesses, de pouvoir, de vie familiale, de vie intellectuelle, de vacances et de bien d’autres choses qu’ils considĂšrent secondaires selon leurs critĂšres. Il serait bien Ă©tonnant qu’on ne puisse pas se passer de religion. Dans l’optique chrĂ©tienne, oĂč Dieu laisse Ă  l’homme sa libertĂ©, ce serait mĂȘme la nĂ©gation de la religion que d’ĂȘtre forcĂ© de la le monde n’a donc pas de besoins spirituels. La Rome antique considĂ©rait que le peuple avait besoin de panem et circenses, de quoi manger et se distraire. Dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales oĂč le problĂšme alimentaire est pratiquement rĂ©solu, les distractions passent naturellement au premier plan. Il est curieux de constater que certains traits des religions se retrouvent dans leurs substituts tels que le sport, la musique ou la politique
 Le besoin d’adoration ou d’admiration ne s’applique plus Ă  un Dieu trop lointain mais au dieu-football, Ă  la musique pop ou plus rarement au parti politique. Les saints sont remplacĂ©s par des vedettes, des champions, des leaders, auxquels on voue un culte ne faudrait pas en dĂ©duire que l’homme sans religion se tourne fatalement vers d’autres dieux faits Ă  son image. Nous connaissons tous des gens apparemment sages et fort Ă©quilibrĂ©s qui n’ont aucun besoin de Dieu ni de rien pour le remplacer. Ils vivent selon leur conscience, formĂ©e par leur Ă©ducation et leur expĂ©rience, et n’éprouvent pas le moindre intĂ©rĂȘt pour le fait religieux la morale ? la leur vaut bien, objectivement, celle de la plupart des croyants ; les rites ? c’est un spectacle qui, parmi d’autres, tĂ©moigne de la crĂ©ativitĂ© humaine ; Dieu ? ils ne l’ont pas vu et ne le cherchent y a incontestablement de la grandeur Ă  vivre sans l’aide de personne Ă  ĂȘtre estimĂ© et estimable sans ĂȘtre guidĂ© par qui que ce soit, sans ĂȘtre menacĂ© des feux de l’enfer ni appĂątĂ© par un peut toutefois se demander si ce type d’hommes rĂ©ussis, Ă©panouis et paisibles n’a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© sans le savoir d’une sociĂ©tĂ© oĂč la religion a dĂ©jĂ  fait un travail en ce dont sont convaincus les croyants qui, d’une façon ou d’une autre, s’efforcent de rĂ©pondre Ă  ce qu’ils pensent ĂȘtre le plan de Dieu sur le monde. Pour eux, il ne s’agit pas seulement d’un choix de nature intellectuelle, comme serait celui d’une profession. Ils ressentent aussi un vĂ©ritable besoin de se rapprocher de Dieu, une attirance pour une autre forme de vie orientĂ©e par la spiritualitĂ©. Normalement en effet, la vie spirituelle apporte Ă  l’homme une dimension supplĂ©mentaire. Elle permet d’accĂ©der Ă  un autre ordre de connaissances et de satisfactions, d’autant plus excitant que la voie Ă  suivre est souvent Ă  contre-courant des pratiques requises pour la vie intellectuelle ou matĂ©rielle par exemple, l’orgueil qui est un stimulant important dans la vie quotidienne conduit Ă  un Ă©chec total en matiĂšre la simple curiositĂ© envers ce monde inhabituel aux richesses cachĂ©es pourrait ĂȘtre un incitatif puissant pour s’intĂ©resser Ă  la vie encore, l’esprit conquĂ©rant de l’homme devrait s’enthousiasmer pour ce contact, aussi imparfait soit-il, avec l’infini du surtout, la religion est, en puissance, un extraordinaire ferment rĂ©volutionnaire par le changement d’optique qu’il permet Ă  l’homme Ă  l’égard de ce qui l’entoure et, en particulier, des autres hommes les notions de justice, de libertĂ© ou d’amour auxquelles chacun est attachĂ© prennent, dans certaines religions, un Ă©clairage qui est une vĂ©ritable rĂ©vĂ©lation, au sens photographique du façon trĂšs Ă©tonnante, il faut malheureusement constater que beaucoup de religions vĂ©cues par des esprits Ă©troits donnent une image tout Ă  fait diffĂ©rente de ce qu’elles sont ou devraient spectacle qu’offre au monde certains croyants des diffĂ©rentes religions est trop souvent Ă  l’opposĂ© de ce qui dĂ©chaĂźne l’ caricature est ici facile crĂ©dulitĂ©, habitudes sĂ©curisantes, absence de libertĂ© d’esprit, autoritarisme d’un clergĂ© pontifiant, vocabulaire incomprĂ©hensible sauf pour les initiĂ©s, Ă©goĂŻsme de caste de bien-pensants tristement confits en apparente dĂ©votion, refus de la critique ou mĂȘme de la rĂ©flexion sur l’évolution du monde
 on pourrait Ă  loisir noircir ce qui est agaçant pour les croyants les plus sincĂšres, c’est que cette image dĂ©risoire et pitoyable occulte souvent ce Ă  quoi ils sont attachĂ©s et qui est, par nature, beaucoup plus discret et difficile Ă  plupart des religions prĂȘchent une certaine forme d’humilitĂ© et de douceur pleine de discrĂ©tion et la joie lumineuse des croyants qui vivent ce qu’ils croient est rarement prĂ©sentĂ©e Ă  la si cette joie ne se voit pas, est-il possible de la dĂ©crire ? Il doit bien y avoir des satisfactions Ă  orienter toute sa vie vers Dieu comme le font tant d’hommes dans le secret d’une vie oĂč rien d’extraordinaire n’ l’on interroge ces personnes, souvent volontairement effacĂ©es, on fait une constatation rassurante ce qu’elles cherchent et trouvent dans leur croyance n’est pas si diffĂ©rent de ce que nous apprĂ©cions tous. Il s’agit, somme toute, de la joie, de l’amour, de la libertĂ© et de la connaissance. Il est encourageant que la nature humaine n’ait pas produit deux sortes d’hommes, la grande foule des gens comme vous ou moi et quelques mystiques trouvant leur jouissance dans d’inexplicables et inaccessibles la joie, l’amour, la connaissance et la libertĂ© chez les croyants ne sont pas exactement de la mĂȘme qualitĂ© ni de la mĂȘme nature. Pour celui qui cherche Ă  comprendre pourquoi la religion prĂ©occupe un si grand nombre d’hommes, la rĂ©ponse est en partie vaut donc la peine de tenter de dĂ©crire ce que les croyants recherchent et ce qu’ils Ă©prouvent. Cette tentative ne peut Ă©videmment ĂȘtre qu’imparfaite, tant est diverse et profonde la relation que l’homme parvient Ă  Ă©tablir avec son Views 1 079
etque le but pour nous c'est de la dĂ©truire et de dĂ©truire ce qui est autour. Alors on ne peut pas dire vivre. - Les animaux ils vivent normalement dans la nature, avec les moyens seulement de la nature. Eh ben I'homme il survit, parce qu'il est constamment en danger. Et toujours, toujours, tou- jours. Il ne s'en rend peut-ĂȘtre pas compte

Islem est musulmane. Sous la pression de sa famille, elle ne s'imagine pas Ă©pouser un non musulman, ni mĂȘme un non maghrĂ©bin. Ma mĂšre me l’a dit plusieurs fois Jamais tu ne me ramĂšnes autre chose qu’un musulman. » Dans ma famille, personne ne s’est mariĂ© avec un non musulman. Il faut que mon mari soit marocain et musulman. S’il n’y a pas l’un et l’autre, y aura rien. La mixitĂ© chez moi, ça n’existe pas. Il n’y a que deux couples mixtes » dans ma famille ma tante qui est avec un AlgĂ©rien et mon autre tante qui est mariĂ©e avec un Français converti. Ma mĂšre, ça ne la dĂ©range pas, tant que ça touche Ă  quelqu’un d’autre que ses filles. Ma mĂšre est ouverte d’esprit, mais niveau mariage, c’est dead Un converti musulman, ça passerait mieux qu’un Noir musulman ou un Chinois musulman. Noir, c’est mort. Ma mĂšre me dirait C’est moi ou lui. » Sans scrupules. Ma mĂšre est grave ouverte d’esprit mais niveau mariage, c’est dead. Moi je suis nĂ©e ici. Si ma fille me ramĂšne un Noir musulman, je m’en fous. Mais ma mĂšre est arrivĂ©e en France Ă  30 ans, donc c’est dead. Elle pense comme ça parce qu’elle a gardĂ© la mentalitĂ© du bled. Une fois, elle s’est engueulĂ©e avec ma grande sƓur juste parce qu’elle avait un pote noir. Elle pensait qu’ils sortaient ensemble. Pourtant, quand elle pensait que c’était juste son pote, elle s’en foutait. Elle l’aimait bien. C’est mĂȘme lui qui emmenait ma mĂšre Ă  l’aĂ©roport quand elle partait au Maroc. Un jour, j’ai entendu crier chez moi. Quand je suis arrivĂ©e, j’ai vu que ma mĂšre et ma sƓur s’engueulaient au sujet de ce mec. Ma sƓur disait que c’était juste son pote. Elle ne comprenait pas pourquoi ma mĂšre lui demandait de jurer que c’était vrai. Elle ne le lui avait jamais demandĂ© pour quelqu’un d’autre. Ma sƓur, elle est comme moi, ça ne la dĂ©range pas d’ĂȘtre avec un homme noir, chinois ou mĂȘme pakistanais. Tant qu’il est musulman, pour nous ça va ! La flemme de me battre avec ma mĂšre pour un homme Sur les non musulmans, je suis d’accord avec ma mĂšre, c’est mort. Je pense que c’est pas les mĂȘmes cultures et que c’est trop de galĂšres de vivre avec quelqu’un qui n’a pas les mĂȘmes traditions que nous. Genre flemme qu’il me dise Viens chez ma mĂšre, c’est NoĂ«l ce soir. » Et puis mĂȘme, on aura pas le mĂȘme train de vie c’est-Ă -dire que moi j’aurai des interdictions qu’il n’aura pas. Et je n’aime pas, c’est tout ! Et puis, imaginez l’éducation de mes gosses. Genre moi, je leur dis boire c’est haram » et mon mari leur dit nan, c’est bon », ils vont se perdre. ÉlevĂ©e en AlgĂ©rie dans la religion musulmane, CĂ©lia a dĂ©couvert Ă  Paris un autre mode de vie. Aujourd’hui, elle s’est dĂ©tachĂ©e des croyances et de sa culture familiale, ce qui lui pose un conflit de loyautĂ©. Je ne suis pas musulmane, sauf pour ma famille. Sur les origines, je ne suis pas d’accord, mais je sais que ça ferait trop de problĂšmes, donc de base, je laisse tomber. Je sais que c’est trop galĂšre et j’ai la flemme de me battre avec ma mĂšre pour un homme. Alors mes seuls critĂšres c’est musulman et clair de peau. Aujourd’hui je suis tellement habituĂ©e, que ça me dĂ©range mĂȘme plus, donc j’attends le fameux Marocain musulman idĂ©al pour moi et pour ma mĂšre. Islem, 18 ans, lycĂ©enne, Val d’Argenteuil Copyright © Sarah Watson/Freeform// The Bold Type SĂ©rie 2019

ladĂ©mocratie, on pourrait bien la dĂ©finir ainsi : dĂ©mocratie est le nom de ce rĂ©gime politique qui peut se passer de religion, non dans le sens oĂč il tendrait Ă  en interdire l’expression, mais au sens oĂč ce rĂ©gime affirme la possibilitĂ© d’une sociĂ©tĂ© autonome, dont
L’effarante multiplicitĂ© des grands courants religieux ou philosophiques dont nous venons de donner seulement un aperçu fait penser, Ă  juste titre, que l’homme est bien incapable de voir clair dans ses rapports avec extraordinaire fouillis pourrait paraĂźtre comme un dĂ©courageant tableau des phantasmes religieux de l’humanitĂ©. On serait ainsi conduit Ă  l’indiffĂ©rence ou, pire, au on ne peut voir clairement la nature des relations entre Dieu et les hommes si l’on s’en tient Ă  l’observation des diffĂ©rences entre les religions. Il nous semble, cependant, qu’à travers ce qui est, en fait, tĂątonnement et incertitude, il se dĂ©gage un tableau aux contours assez nets de la personnalitĂ© spirituelle de l’ chercher Ă  tout prix des convergences lĂ  oĂč elles n’existent peut- ĂȘtre pas, il est intĂ©ressant de montrer comment les grandes religions rĂ©pondent aux questions fondamentales et comment elles conçoivent leur propre approche par thĂšmes permettra au lecteur de mieux apprĂ©cier le rĂŽle des diffĂ©rentes religions dans l’accomplissement de la destinĂ©e humaine, ce qui est, en dĂ©finitive, l’objet de ce croyants de toutes les religions, peut-ĂȘtre Ă  quelques minimes exceptions prĂšs, s’accordent au moins sur de grandes gĂ©nĂ©ralitĂ©s – il existe une puissance suprĂȘme ;– l’homme en est plus ou moins directement dĂ©pendant ;-cette situation implique un comportement de l’homme dont l’objectif final est une certaine forme de contenu de ces affirmations varie de façon quasi continue d’une religion Ă  une autre mais l’essentiel les conclusions que tirent les croyants de leurs convictions varient considĂ©rablement selon la religion elle-mĂȘme, mais surtout selon les caractĂ©ristiques psychologiques de chaque individu et son niveau d’ ne faut donc pas s’étonner de l’extrĂȘme diversitĂ© des comportements spirituels comparĂ©e Ă  une certaine unanimitĂ© sur le plan des affirmation va de soi pour les religions qui reconnaissent un Dieu une, par nature pas aussi clair dans les religions comme les religions tradition- ;s ou l’hindouisme oĂč coexistent de nombreuses divinitĂ©s. Souvent ;pendant, celles-ci sont considĂ©rĂ©es comme des dieux intermĂ©diaires » e les hommes et une puissance suprĂȘme, trop lointaine pour ĂȘtre sensible. C’est la situation que l’on rencontre dans la plupart des religions traditionnelles africains – celle des Yoroubas par exemple – et c’est le cas de l’hindouisme oĂč les dieux sont, directement ou indirecte- it, des Ă©manations d’un absolu inaccessible. Tout se passe comme si religions limitaient leur ambition – peut-ĂȘtre par modestie, peut-ĂȘtre te de rĂ©vĂ©lation – Ă  adorer ce qui leur semble le plus proche dans les ni festations l’opposĂ©, d’autres courants, spirituels, notamment parmi les boudd- tes et les confucianistes, ne voient pas la nĂ©cessitĂ© de formaliser l’existence d’un Être suprĂȘme. Leur position est dite agnostique. Dans ce cas »si on peut penser qu’une certaine pudeur retient d’appeler Dieu cet solution sous-jacent dans l’idĂ©al qu’enseignent ces mouvements. Le sens mmun dĂ©signe d’ailleurs par le nom de religion ces spiritualitĂ©s qui ont pourtant pas la prĂ©tention de relier l’homme Ă  Dieu, mais seulement de l’élever vers un dieu soit nommĂ© ou non, toutes les religions » dont nous avons tendent vers un absolu suprĂȘme. Cependant, si chacun s’accorde Ă  jnner Ă  ce dieu » des attributs trĂšs gĂ©nĂ©raux de puissance crĂ©atrice et Ă©ternitĂ©, on peut s’en faire, sur des points moins fondamentaux, des les divergentes. Certains lui prĂȘtent des sentiments humains, d’autres jugent inaccessible. Il peut avoir fixĂ© notre destin ou nous laisser une art de libertĂ©. Il peut, ou non, ĂȘtre touchĂ© par nos que nous pouvons en penser ne change pas sa nature, mais nos hypothĂšses doivent rester cohĂ©rentes avec ce que nous observons et nous levons nous conformer aux relations de dĂ©pendance que nous imaginons ĂȘtre lui et dĂ©pend de Dieu Il est facile d’oublier que nous dĂ©pendons de celui qui a créé l’univers nais inĂ©luctablement la mort viendra un jour nous rappeler que nous ne disposons pas totalement de notre que d’adopter la politique de l’autruche – s’enfoncer la tĂȘte dans le sable pour ne pas voir la rĂ©alitĂ© – les religions proposent que nous vivions en regardant en face la perspective de la que soit l’hypothĂšse proposĂ©e – cycle indĂ©fini de rĂ©incarnations, anĂ©antissement dans le nirvana, Jugement dernier et vie Ă©ternelle – lesreligions ne se contentent pas de la vie terrestre et ne cantonnent pas Dieu dans le rĂŽle d’un spectateur indiffĂ©rent Ă  nos dĂ©pendance de l’homme vis-Ă -vis de Dieu, dans la perspective des religions, ne tient pas au simple fait de notre crĂ©ation nos actions et nos pensĂ©es ne sont pas neutres pour Dieu ; notre attitude doit se conformer Ă  des rĂšgles Ă©tablies par lui et dont la religion se considĂšre comme dĂ©positaire. Comme on ne peut imaginer Dieu qu’infiniment puissant et intelligent, il est plus satisfaisant pour l’esprit, semble-t-il, de lui attribuer la capacitĂ© et le souci de s’intĂ©resser Ă  nous que de le croire limitĂ© au point de ne pas le faire. Cependant le lien de dĂ©pendance de l’homme Ă  Dieu n’est pas perçu de façon identique par toutes les religions traditionnelles imaginent que des puissances surnaturelles, Ă©manation de Dieu, interviennent frĂ©quemment dans les affaires terrestres. Ainsi, le divin est prĂ©sent dans tous les phĂ©nomĂšnes naturels et l’incapacitĂ© de l’homme Ă  les maĂźtriser doit ĂȘtre compensĂ©e par des priĂšres et des offrandes Ă  tous ces dieux intermĂ©diaires. Dans cette perspective, les rapports avec les dieux sont le plus souvent empreints de crainte et de l’hindouisme, la conscience du croyant de dĂ©pendre des dieux est toujours trĂšs vive mais la rĂšgle laisse une grande part de responsabilitĂ©. Siles actes sont en conformitĂ© avec la situation sociale, la vie ultĂ©rieure se dĂ©roulera dans de meilleures conditions. Ainsi, aprĂšs des rĂ©incarnations successives de plus en plus favorables, l’esprit pourra espĂ©rer s’unir Ă  l’Esprit l’Islam et le judaĂŻsme, la relation de l’homme Ă  Dieu est trĂšs personnalisĂ©e chaque homme a le devoir d’obĂ©ir Ă  son Dieu car, aprĂšs la mort, il sera jugĂ© sur ses le christianisme, la relation de l’homme Ă  Dieu n’est pas dominĂ©e par l’obĂ©issance. C’est un lien d’amour amour total de la part de Dieu, amour Ă  sa mesure de la part de l’homme. L’obĂ©issance aux lois de Dieu n’est plus imposĂ©e autoritairement mais elle est davantage une adhĂ©sion volontaire fondĂ©e sur cette relation d’amour et de diffĂ©rences de conceptions de la dĂ©pendance de l’homme Ă  l’égard de Dieu sont Ă©videmment schĂ©matiques mais on comprend mieux, en forçant les traits, comment se diversifient plus encore, Ă  partir de ces conceptions, les comportements de l’homme en face de comportement de l’homme en face de DieuLes religions se placent dans l’hypothĂšse oĂč Dieu attend de l’homme un comportement conforme Ă  ses plans. Mais il est clair que Dieu n’emploie pas la maniĂšre forte nous avons manifestement la libertĂ© d’ignorer les lois divines ou de ne pas les suivre. Nous ne sommes d’ailleurs pas bien sĂ»rs de les religions, elles, sont en gĂ©nĂ©ral trĂšs convaincues qu’elles connaissent ces lois mais elles ne peuvent nier notre part de libertĂ© et elles nous mettent vigoureusement en garde contre les consĂ©quences d’actes qui enfreindraient ces le souci louable de nous Ă©viter des expĂ©riences douloureuses, les religions proposent leurs recettes qui tournent autour de quelques thĂšmes – le respect d’une morale ;– la priĂšre ;– l’accomplissement de rites qui constituent la partie la plus visible des recommandation rencontrent chez les diffĂ©rents individus un terrain plus ou moins favorable et une comprĂ©hension plus ou moins les religions ont le souci de bien faire et la plupart des hommes ont sans doute besoin d’ĂȘtre guidĂ©s, mais la question se pose naturellement de savoir si la religion est un intermĂ©diaire entre Dieu et les leur comportement, on peut distinguer – Ceux qui rĂ©cusent toute relation avec Dieu, qu’ils en nient l’existence ou qu’ils le combattent. Bien souvent ces personnes pratiquent une morale qui n’est pas trĂšs Ă©loignĂ©e de celle proposĂ©e par les religions.– Ceux qui adhĂšrent Ă  l’idĂ©e intellectuelle de l’existence d’un dieu mais n’en tirent pas de consĂ©quences particuliĂšres. Non seulement ces personnes pratiquent une morale mais aussi il leur arrive de prier, mĂȘme si c’est Ă  de rares occasions et dans l’intimitĂ© de leur cƓur.– Ceux qui associent leur croyance en Dieu Ă  leur appartenance Ă  une religion. Ceux-ci s’efforcent, en principe, de respecter une morale, de prier et d’accomplir les rites de leur si l’on tente d’analyser le comportement de l’homme dans ses rapports avec Dieu, on est amenĂ© Ă  distinguer diffĂ©rents niveaux – celui de la vie spirituelle personnelle, intime et discrĂšte ;– celui de l’expression sociale de la vie spirituelle, c’est-Ă -dire les manifestations de pratique religieuses proprement dites culte, pĂšlerinages, fĂȘtes religieuses
 mais aussi l’organisation des religions clergĂ©, formation religieuse
 ;– celui du comportement social tel qu’il est conditionnĂ© par les croyances religieuses. Ceci concerne la morale, les grands moments de la vie mariage, mort
, l’art, les rapports avec l’argent, rĂ©flexion conduira naturellement Ă  examiner ultĂ©rieurement les rapports de la religion et de la politique, la politique religieuse des États, et, pour finir, l’évolution prĂ©visible des Views 238
Lhomme peut-il simplement se passer de religion ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, nous montrerons dans un premier temps que l'avĂšnement de la science tend Ă  dĂ©crĂ©dibiliser fortement la religion, notamment par la mise en lumiĂšre d'une profonde critique ; cependant, nous verrons par la suite que la religion apparaĂźt pourtant comme Connaissez-vous les signes qui annonceront le plus grand Ă©vĂ©nement de tous les temps – le retour de JĂ©sus-Christ sur cette terre ? Sachez observer ce qui se passe sur la scĂšne de ce monde chaotique, afin que vous ne soyez ni confus ni pris au avenir vous attend ? Quel sera l’avenir de votre nation, et du monde ? Nous ne vivons pas une Ă©poque ordinaire. Mais nous approchons de la fin d’un Ăąge – de la fin d’une civilisation. Les dĂ©clarations de Franklin Delano Roosevelt, au dĂ©but de la Grande DĂ©pression, correspondent bien Ă  notre Ă©poque Cette gĂ©nĂ©ration a rendez-vous avec la destinĂ©e » c’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure. Aujourd’hui, nous avons vraiment rendez-vous avec la destinĂ©e, bien plus que la gĂ©nĂ©ration des annĂ©es 1930, qui s’approchait Ă  grands pas de la guerre la plus destructive de l’Histoire ! Une crise mondiale se dessine inexorablement et, dans un proche avenir, fera exploser l’apparence de normalitĂ© qui rĂšgne toujours dans notre civilisation occidentale. Actuellement, les mĂ©dias rapportent fortuitement des Ă©vĂ©nements tragiques, et les expliquent pour les mettre Ă  la portĂ©e de l’homme moyen. Sachez que l’augmentation des nouvelles inquiĂ©tantes n’est pas accidentelle, ni secondaire. Elles annoncent, en rĂ©alitĂ©, des tendances-clĂ©s remarquables et des Ă©vĂ©nements spĂ©cifiques qui bouleverseront tout ce qui vous est familier, au cours des prochaines dĂ©cennies ! Comment peut-on connaĂźtre l’avenir avec certitude ? Qui comprend vraiment le grand plan divin ? Il existe une Source, qui rĂ©vĂšle exactement ce qui va se passer. Vous rendez-vous compte que, prĂšs d’un quart de la Bible est composĂ© de prophĂ©ties, et presque 90% des prophĂ©ties sont destinĂ©es pour les temps de la fin » – cette Ă©poque qui est juste devant nous ? Ces Ă©vĂ©nements prophĂ©tiques sont certains. Bien sĂ»r, certaines personnes ne s’intĂ©ressent pas aux prophĂ©ties bibliques. Mais elles le devraient, car leur vie, leur famille, leur travail et leur avenir en seront affectĂ©s. Il existe un Dieu rĂ©el, rĂ©vĂ©lĂ© dans la Bible. Dieu inspira ces prophĂ©ties, et elles sont certaines. Il est grand temps de nous rĂ©veiller, et de croire qu’elles se rĂ©aliseront ! Avant mĂȘme que vous ayez fini de lire cette brochure, vos yeux s’ouvriront Ă  la comprĂ©hension des Ă©vĂ©nements actuels et de leur aboutissement. Notez ce que l’apĂŽtre Pierre a Ă©crit au sujet des prophĂ©ties bibliques Ce que les prophĂštes avaient annoncĂ© s’est accompli sous nos yeux. C’est pourquoi nous croyons d’autant plus fermement Ă  leur message. Vous feriez bien de l’étudier attentivement. Il est comme une lampe qui brille dans un lieu obscur [qui nous aide Ă  comprendre beaucoup de choses qui, autrement, resteraient obscures et difficiles
] Un message prophĂ©tique n’émane jamais d’un caprice humain. Ces saints hommes de Dieu ont parlĂ© parce que le Saint-Esprit les y poussait » 2 Pierre 1 19-21, Parole Vivante. Pourquoi Dieu a-t-Il prĂ©servĂ© ces prophĂ©ties ? Parce que le grand Dieu est en train d’achever un merveilleux plan ici-bas, national et individuel. Nous devons Ă©tudier les prophĂ©ties inspirĂ©es par Dieu, si nous voulons comprendre Son dessein ! L’inimaginable est-il possible ? Quelle sera la nouvelle la plus importante pour notre gĂ©nĂ©ration ? Quel est le plus grand Ă©vĂ©nement qui Ă©branlera la terre entiĂšre, au cours de la vie de la plupart d’entre vous ? Il s’agit du second AvĂšnement du Christ, ce sera l’évĂ©nement le plus important de cette gĂ©nĂ©ration. Christ est de retour ! Ne vous y trompez pas. Le retour de JĂ©sus ne se fera pas en secret dans une grotte quelconque, sans que personne n’en ait connaissance. Mais JĂ©sus-Christ reviendra en personne dans la ville de JĂ©rusalem, sur le sommet du mont des Oliviers, afin de gouverner la terre entiĂšre ! Il y aura un gouvernement divin sur le monde entier. Quel choc ce sera pour toute l’humanitĂ© ! Cet Ă©vĂ©nement est spĂ©cifiquement prophĂ©tisĂ© dans la Bible, aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament. Des centaines de millions de gens croient, superficiellement, que la Bible est la parole inspirĂ©e de Dieu. Le second AvĂšnement du Christ est prĂ©dit dans les quatre Evangiles, dans le livre des Actes et dans les EpĂźtres de Paul, Jacques, Pierre et Jean. Le retour de JĂ©sus est le point central du livre de l’Apocalypse. Si vous croyez que la Bible est la parole inspirĂ©e de Dieu, alors vous devez croire au second AvĂšnement du Christ. Le Roi des rois reviendra bientĂŽt Ă©tablir le Royaume de Dieu sur cette terre, et vous devriez vous y prĂ©parer. Vous devriez savoir comment cela affectera vos affaires, votre Ă©conomie future, votre sĂ©curitĂ© personnelle et tout ce qui vous entoure. Vous devez connaĂźtre les signes qui prĂ©cĂ©deront le retour du Christ, et les guetter. Pourquoi resteriez-vous dans l’ignorance face aux Ă©vĂ©nements qui se passent autour de vous ? JĂ©sus commande Ă  Ses vĂ©ritables disciples de veiller et de se tenir prĂȘts Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper Ă  toutes ces choses qui arriveront, et de paraĂźtre debout devant le Fils de l’homme » Luc 21 36. Votre vie entiĂšre est sur le point de changer. Les Ă©vĂ©nements, qui se dĂ©voileront bientĂŽt, dĂ©truiront le mode de vie occidental, tel que nous le connaissons. Les Evangiles selon Matthieu, Marc et Luc contiennent chacun un rĂ©cit des enseignements du Christ, expliquant ce que Ses disciples doivent surveiller avant Son retour. Luc Ă©crivit De mĂȘme, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, cette gĂ©nĂ©ration ne passera point, que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » Luc 21 31-33. JĂ©sus-Christ nous a donnĂ© une sĂ©rie de signes, qui doivent s’accomplir avant Son retour. Et l’accomplissement de la prophĂ©tie du Christ se fera au cours de la vie d’une gĂ©nĂ©ration – Ă  partir du moment oĂč les signes de cette prophĂ©tie spĂ©cifique commenceront. Le Christ reviendra sur cette terre, mais pas tout de suite. Pas avant que ces signes n’aient eu lieu ! Les gens qui courent Ă  droite et Ă  gauche, pour rĂ©pandre leurs idĂ©es et leurs prĂ©dictions personnelles, en disant que le Christ revient ce soir », sont de faux prophĂštes. Ils ne font aucun cas des paroles de JĂ©sus-Christ. Car JĂ©sus nous a donnĂ© une liste de signes qui doivent s’accomplir premiĂšrement. BientĂŽt, l’humanitĂ© connaĂźtra la guerre la plus dĂ©vastatrice et sanglante de toute son histoire – appelĂ©e la grande tribulation », selon la terminologie biblique. Car alors, la dĂ©tresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à prĂ©sent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrĂ©gĂ©s, personne ne serait sauvĂ© [vivant] ; mais, Ă  cause des Ă©lus [Ă  cause de ceux qui appartiennent Ă  Dieu, qui se sont repentis et qui Lui obĂ©issent], ces jours seront abrĂ©gĂ©s » Matthieu 24 21-22. Nous approchons de cette Ă©poque, et ces choses sont en train de se rĂ©vĂ©ler. Plusieurs seront purifiĂ©s, blanchis et Ă©prouvĂ©s [Dieu nous examine, Il nous teste pour voir si nous obĂ©issons Ă  Sa parole] ; les mĂ©chants feront le mal, et aucun des mĂ©chants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront » Daniel 12 10. Comprenez-vous que nos nations, en pleine dĂ©gĂ©nĂ©rescence et envahies par la corruption, courent Ă  une grande ruine ? Vous rendez-vous compte que la dette nationale amĂ©ricaine est pratiquement hors de contrĂŽle, que l’endettement du Canada est de plus en plus important ? Saisissez-vous toute la signification – aux yeux de Dieu – de la chute vertigineuse spirituelle et morale de notre civilisation occidentale ? Si vous vous considĂ©rez disciple de JĂ©sus, alors vous devez ĂȘtre trĂšs attentif Ă  Ses instructions Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper Ă  toutes ces choses qui arriveront, et de paraĂźtre debout devant le Fils de l’homme » Luc 21 36. La suite de cette brochure vous montrera les Ă©vĂ©nements Ă  surveiller » ! 1. Les guerres, la violence et l’anarchie Regardez les guerres – les grandes guerres, les petites guerres, les guerres ethniques, les guerres en tout genre, l’escalade de la violence et l’anarchie croissante – le monde entier en sera de plus en plus affectĂ©, et particuliĂšrement les nations anglophones. Souvent, les gens se disent que le monde ira mieux. L’ancien prĂ©sident amĂ©ricain, George H. W. Bush, parlait d’un nouvel ordre mondial », censĂ© apporter la paix. Et Condoleezza Rice, conseillĂšre Ă  la SĂ©curitĂ© nationale sous le prĂ©sident George W. Bush, dĂ©crit sa vision de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine en ces termes Aider les pays en voie de dĂ©veloppement Ă  passer de la guerre Ă  la paix, de la pauvretĂ© Ă  la prospĂ©ritĂ©, d’une mauvaise administration Ă  la dĂ©mocratie et Ă  l’état de droit » Foreign Affairs, juillet-aoĂ»t 2008. Pourtant, de plus en plus de gens dans le monde considĂšrent les Etats-Unis comme une menace pour un monde de paix. Un sondage rĂ©alisĂ© par le Forsa Institute, en avril 2007, rĂ©vĂ©la que les citoyens allemands considĂ©raient les Etats-Unis comme la plus grande menace pour la paix, et 48% des sondĂ©s dĂ©signaient les Etats-Unis comme le principal instigateur de la guerre et de l’anarchie dans le monde. La pĂ©riode juste aprĂšs la Guerre froide fut instable et extrĂȘmement tendue. La paix peut-elle Ă©merger du chaos ? Brian Urquhart, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint des Nations unies, nous rappelle En cette Ăšre d’interventions humanitaires, les catastrophes humaines, engendrĂ©es par la dĂ©faillance des Etats et les guerres civiles, continueront d’exister comme avant la mise en place du Conseil de SĂ©curitĂ© » “A Force Behind the The New York Times, 7 aoĂ»t 2003. Le nouvel ordre mondial » n’a engendrĂ© qu’un semblant de paix prĂ©caire. Les Ă©vĂ©nements empirent, ils ne s’amĂ©liorent pas. Pourquoi notre civilisation Ă©choue-t-elle lamentablement Ă  trouver de vraies solutions, pour une coopĂ©ration mondiale et pacifique entre les nations et les groupes ethniques ? Dans un discours adressĂ© au National Press Club, Norman Lear, activiste politique et producteur de tĂ©lĂ©vision, a mis le doigt sur le problĂšme Notre culture n’a jamais Ă©tĂ© aussi Ă©loignĂ©e des valeurs spirituelles [
] Nos problĂšmes vont bien au-delĂ  de la seule portĂ©e politique ». L’Evangile selon Matthieu contient une prophĂ©tie de JĂ©sus, donnĂ©e Ă  Ses disciples, sur l’état du monde juste avant Son second AvĂšnement. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres gardez-vous d’ĂȘtre troublĂ©s, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élĂšvera contre une nation, et un royaume contre un royaume » Matthieu 24 6-7. Bien que l’humanitĂ© ait toujours connu des guerres depuis des milliers d’annĂ©es, nous vivons, aujourd’hui, une Ă©poque sans prĂ©cĂ©dent dans l’Histoire, Ă  cause de notre potentiel d’annihilation par les armes, et du risque de conflits mondiaux. Matthieu 24 22 dĂ©crit la situation de notre Ă©poque de haute technologie, avec ses armes de destruction massive, effroyables et terriblement dangereuses. Et, si ces jours n’étaient abrĂ©gĂ©s [cette pĂ©riode de guerre mondiale qui utilisera ces armes nouvelles], personne ne serait sauvĂ© [ce serait l’extinction de l’espĂšce humaine] ; mais, Ă  cause des Ă©lus [des saints de Dieu, repentants et obĂ©issants], ces jours seront abrĂ©gĂ©s. » Le monde actuel est plein de bruits de guerre et de rumeurs de guerre. De nombreuses guerres ethniques Ă©clatent – pas seulement en ex-Yougoslavie, mais aussi au sein de l’ex-Union soviĂ©tique, et dans de nombreux autres lieux en Afrique et en Asie. Il y a des dizaines de guerres rĂ©gionales dans le monde ! L’AmĂ©rique n’échappera pas Ă  ce conflit intra et inter national croissant. BientĂŽt, les Ă©meutes de Los Angeles de 1992, et la destruction des tours du World Trade Center en 2001, ne seront plus que des incidents mineurs, lorsque les gouvernements deviendront instables, et que les anciennes alliances seront brisĂ©es. Les guerres civiles et les guerres entre les Etats-nations augmenteront. Il y aura des petites guerres et des grandes guerres, qui aboutiront Ă  une grande guerre qui culminera avec la bataille d’HarmaguĂ©don, dans la vallĂ©e de JizrĂ©el en IsraĂ«l – lorsque le Christ reviendra. Certains pensent que de tels propos sont alarmistes, pessimistes et injustifiĂ©s, Ă  cause de la bontĂ© innĂ©e de l’humanitĂ©. De telles personnes naĂŻves font preuve d’un optimisme bizarre, en proclamant comme dans la chanson Tout va trĂšs bien, Madame la Marquise ! » En tant que ministre de Dieu, j’ai la responsabilitĂ© de vous avertir que les choses n’iront pas mieux, tant que le Christ ne sera pas revenu. Oui, il y a un merveilleux Monde de Demain, mais il faut ĂȘtre rĂ©aliste, car la vie deviendra trĂšs noire et dĂ©sespĂ©rĂ©e avant que ne pointe ce monde nouveau. Avez-vous remarquĂ© la flambĂ©e inexpliquĂ©e de la violence – des fusillades aveugles, des meurtres et des massacres de population ? JĂ©sus-Christ avait prĂ©dit cette dĂ©cadence de la sociĂ©tĂ©, juste avant Son retour Et, parce que l’iniquitĂ© se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira » Matthieu 24 12. Les Etats-Unis se considĂšrent comme une sociĂ©tĂ© chrĂ©tienne ; certains le sont peut-ĂȘtre encore. Mais aujourd’hui, notre Ă©poque de loisirs et de divertissements – tĂ©lĂ©vision, films et cinĂ©ma – Ă©gale les plaisirs de la Rome antique quant au sexe, aux drogues dont l’alcool, Ă  la violence et Ă  la brutalitĂ©. Paradoxalement, les Etats-Unis et le Canada ont un pourcentage Ă©levĂ© de leurs populations qui disent croire en Dieu, et qui vont rĂ©guliĂšrement Ă  l’Eglise. Ce comportement hypocrite de la nation a Ă©tĂ© prophĂ©tisĂ© comme l’une des caractĂ©ristiques de la sociĂ©tĂ© humaine, qui existera juste avant le retour du Messie. L’apĂŽtre Paul fut inspirĂ© Ă  Ă©crire Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront Ă©goĂŻstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphĂ©mateurs, rebelles Ă  leurs parents, ingrats, irrĂ©ligieux, insensibles, dĂ©loyaux, calomniateurs, intempĂ©rants, cruels, ennemis des gens de bien, traĂźtres, emportĂ©s, enflĂ©s d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piĂ©tĂ©, mais reniant ce qui en fait la force » 2 TimothĂ©e 3 1-5. Les hommes renient l’autoritĂ© divine, en dĂ©pit de leurs apparences religieuses. Paul nous ordonne sous l’inspiration divine Eloigne-toi de ces hommes-lĂ  » verset 5 ! Eloignez-vous des gens qui parlent de religion tout en reniant l’autoritĂ© divine, car ils finiront par vous Ă©garer. Ils vous rendront confus. Cette gĂ©nĂ©ration insolente, sarcastique et pleine de convoitise, se dirige vers de trĂšs graves problĂšmes. Vous devez en ĂȘtre conscient afin de ne pas y prendre part. Les guerres, la montĂ©e de la violence et de l’anarchie sont le premier signe Ă  surveiller. 2. Les sĂ©cheresses et les famines Les sĂ©cheresses et les famines – le manque d’eau et la pĂ©nurie de nourriture – vont s’abattre sur la terre comme jamais auparavant. Oui, les choses iront de mal en pis. Lorsqu’il y a une sĂ©cheresse, il y a aussi des dĂ©parts de feu – des feux dans les champs et des feux de forĂȘts. Puis, il y a toujours un risque d’inondation lorsqu’il se remet Ă  pleuvoir, parce qu’il n’y a plus de vĂ©gĂ©tation pour retenir l’eau dans les rĂ©gions dĂ©vastĂ©es par les flammes. Ces catastrophes de sĂ©cheresses, de famines, d’incendies et d’inondations vont gĂ©nĂ©ralement ensemble. Dans Matthieu 24 7, JĂ©sus prĂ©dit qu’il y aura des famines. Des famines Ă  l’échelle mondiale engendreront des rivalitĂ©s, et une lutte sans merci entre les nations, pour la nourriture. Cela signifie une augmentation des dangers politiques et militaires, particuliĂšrement pour les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et les peuples de souche britannique, dont les pays sont gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©s comme les greniers du monde. Ceux qui vivent dans les pays dĂ©veloppĂ©s et avancĂ©s pensent que ces choses ne peuvent se produire que dans des rĂ©gions comme en Inde, au Bengladesh ou en Afrique. Comment pourrions-nous ĂȘtre frappĂ©s par la famine ? Il est pratiquement impensable d’évoquer que les supermarchĂ©s et les restaurants pourraient, un jour, ĂȘtre fermĂ©s en raison d’un manque de nourriture ! Mais la famine et les souffrances des estomacs vides frapperont les Etats-Unis d’AmĂ©rique, le Canada, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-ZĂ©lande, l’Australie et tous les peuples anglophones dans le monde. Comprenons bien ce que Dieu nous dit, et pourquoi. La plupart des gens ne comprennent pas qu’il existe un Dieu Tout-Puissant qui contrĂŽle le temps, et qu’Il utilise parfois cette puissance pour punir les nations qui L’irritent ! Le roi Salomon le savait. Lors de la dĂ©dicace du Temple de Dieu, Ă  JĂ©rusalem, il Ă©tait parfaitement conscient de la puissance divine Quand le ciel sera fermĂ© et qu’il n’y aura point de pluie, Ă  cause de leurs pĂ©chĂ©s [les pĂ©chĂ©s du peuple] contre toi » 1 Rois 8 35. Dieu peut-Il punir toute une nation qui se moque ou ignore Ses standards moraux et Ă©thiques ? Bien sĂ»r que oui ! Car nous connaissons celui qui a dit A moi la vengeance, Ă  moi la rĂ©tribution ! et encore Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » HĂ©breux 10 30-31. Le livre de l’Apocalypse confirme cette grande famine Ă  venir. Quand l’Agneau brisa le troisiĂšme sceau [peu avant le retour du Christ], j’entendis le troisiĂšme ĂȘtre vivant [un ĂȘtre angĂ©lique] qui disait Viens ! Je regardai et je vis un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance Ă  la main. J’entendis comme une voix qui venait du milieu des quatre ĂȘtres vivants et qui disait Un kilo de blĂ© pour le salaire d’une journĂ©e, et trois kilos d’orge pour le salaire d’une journĂ©e. Mais ne cause aucun dommage Ă  l’huile et au vin » Apocalypse 6 5-6, Bible en français courant. Dieu est misĂ©ricordieux et patient avec les gens et les nations qui se dĂ©tournent de leurs mauvaises voies. Salomon comprenait aussi cela, comme en tĂ©moigne sa priĂšre S’ils [le peuple] prient dans ce lieu et rendent gloire Ă  ton nom, et s’ils se dĂ©tournent de leurs pĂ©chĂ©s, parce que tu les auras chĂątiĂ©s, exauce-les des cieux, pardonne le pĂ©chĂ© de tes serviteurs et de ton peuple d’IsraĂ«l, Ă  qui tu enseigneras la bonne voie dans laquelle ils doivent marcher, et fais venir la pluie sur la terre que tu as donnĂ©e en hĂ©ritage Ă  ton peuple ! » 1 Rois 8 35-36. Nous devons reconnaĂźtre que Dieu contrĂŽle le temps ! Il punit Son peuple lorsque cela est nĂ©cessaire. Si nos nations se repentaient sincĂšrement et retournaient Ă  Dieu, pour observer Ses lois et vivre selon Ses voies, alors tous ces flĂ©aux n’auraient pas lieu d’ĂȘtre. Pensez-vous que nos nations se repentiront sincĂšrement, et retourneront au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ? Je le souhaite sincĂšrement, mais j’en doute. Malheureusement, nos nations devront apprendre des leçons trĂšs durespour s’ĂȘtre dĂ©tournĂ©es de Dieu. 3. Les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles Dieu a prĂ©dit une augmentation des tremblements de terre, et autres catastrophes naturelles. Los Angeles est considĂ©rĂ©e comme la capitale mondiale des mĂ©dias. C’est Ă  Los Angeles, plus que partout ailleurs dans le monde, que sont produits le plus grand nombre de films vils et de dĂ©bauche, et de programmes tĂ©lĂ©visĂ©s mettant en avant le meurtre, le chaos et la perversion des rapports sexuels illicites. La Californie est, depuis longtemps, considĂ©rĂ©e comme le fer de lance » de presque toutes les formes de perversion connues des hommes. Aussi, le grand Dieu qui guide les affaires des hommes et des nations, est en droit de punir une telle dĂ©gĂ©nĂ©rescence, et une telle rĂ©bellion contre Ses lois et Ses voies, par un peuple qu’Il a grandement bĂ©ni. Les gens de la Californie – comme dans la plupart des rĂ©gions anglophones du monde – ont eu de nombreuses occasions d’apprendre la vĂ©ritĂ© s’ils avaient manifestĂ© un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt. Pourquoi s’en prendre Ă  Los Angeles ? », se sont demandĂ©s certains journalistes locaux. Une bonne secousse capterait peut-ĂȘtre l’attention des gens ! Oui, les tremblements de terre frapperont toutes les nations autour du monde – et pas seulement la Californie du Sud. Les Ecritures nous rĂ©vĂšlent qu’il y aura des tremblements de terre en divers lieux », juste avant le retour du Christ Marc 13 8 ; Matthieu 24 7. Vous ĂȘtes nombreux Ă  constater que, ces derniĂšres annĂ©es, les sĂ©ismes ont Ă©tĂ© frĂ©quents, parfois mĂȘme dans des lieux inhabituels. Cette tendance se poursuivra comme l’affirme la Bible. C’est JĂ©sus-Christ qui l’a prophĂ©tisĂ©. Et vous devriez aussi vous y prĂ©parer. Veillez donc, car le nombre et la magnitude des sĂ©ismes augmentent, et ils seront de plus en plus destructeurs. Il y a eu des tremblements de terre par le passĂ©, comme le mentionnent les Ă©crits de JosĂšphe AntiquitĂ©s judaĂŻques, livre 15, chapitre 5, section 2. La Bible aussi rapporte quelques exemples spĂ©cifiques de tremblements de terre dans le passĂ©, et elle en prĂ©dit d’autres pour l’avenir Zacharie 14 4-5. Ces secousses de la terre sont produites par des glissements naturels, et des mouvements au sein du manteau terrestre, en particulier le long des plaques tectoniques ou des failles. Comme l’a soulignĂ© le journaliste William Broad, un million de gens sont morts dans les tremblements de terre, au cours du 20Ăšme siĂšcle, et les scientifiques reconnaissent qu’au 21Ăšme siĂšcle, il pourrait y avoir dix fois plus de morts, avec une perte d’un million de vies d’un seul coup » New York Times, “Earthquakes A Matter of Luck, Most of It Bad”, 28 septembre 1999. Les scientifiques de l’ Geological Survey Institut d’études gĂ©ologiques des Etats-Unis ont rapportĂ© en mai 2008, que, si un sĂ©isme de magnitude 7,8 se produisait le long de la faille San Andreas en Californie, il causerait plus de blessĂ©s, des centaines de morts et 200 milliards de dollars amĂ©ricains de dĂ©gĂąts “The Shake Out Scenario”, Geological Survey Open File Report 2008-1150. Depuis des dĂ©cennies, les populations de cette rĂ©gion sont largement averties et sensibilisĂ©es aux risques sismiques. Pourtant, la nature humaine conduit souvent les peuples Ă  ignorer les avertissements. Peu aprĂšs le tremblement de terre dĂ©vastateur de mai 2008, dans la province du Sichuan en Chine, des scientifiques chinois ont affirmĂ© qu’ils connaissaient, depuis des dĂ©cennies, le risque d’un sĂ©isme potentiellement catastrophique le long de cette faille. Mais les mesures prises pour faire face Ă  un sĂ©isme dans cette zone Ă©taient bien trop superficielles », disent-ils, et les normes de construction sont restĂ©es bien faibles, comparĂ©es aux standards Ă©tablis dans d’autres zones Ă  risque sismique connu » “Experts Warned of Quake Risk in China”, New York Times, 5 juin 2008. Les tremblements de terre vont se multiplier, mĂȘme lĂ  oĂč il ne devrait pas y en avoir. Un rapport publiĂ© en septembre 2000, par la Federal Emergency Management Agency Agence fĂ©dĂ©rale des situations d’urgence, prĂ©venait que, bien que la Californie prĂ©sente le plus grand risque d’une grave catastrophe Ă©conomique liĂ©e aux tremblements de terre, les autres villes Ă  travers les Etats-Unis prĂ©sentent Ă©galement un risque de lourds dĂ©gĂąts – et elles ne sont pas suffisamment averties ni prĂ©parĂ©es Ă  une telle catastrophe. L’expert en matiĂšre de sĂ©isme, John Nance, met ceci en lumiĂšre La cĂŽte orientale est beaucoup plus en danger que la cĂŽte occidentale, car la population n’est absolument pas prĂ©parĂ©e, les normes de construction sont beaucoup moins sĂ©vĂšres qu’en Californie, qui reste une “rĂ©gion sismique” dans l’esprit des gens. Un tremblement de terre dans le Midwest amĂ©ricain, ou en Nouvelle-Angleterre, par exemple, serait dĂ©vastateur, car les gens sont si peu prĂ©parĂ©s, que le choc d’un tel Ă©vĂ©nement inattendu serait absolument terrible » “Superquake May Lie Ahead Almost Anywhere in 25 mars 1989. Au cours des derniĂšres annĂ©es, les scientifiques ont acquis une meilleure comprĂ©hension de l’immensitĂ© et de la puissance des systĂšmes de failles, qui tĂ©moignent de l’activitĂ© souterraine. Mais les tremblements de terre Ă  venir ne seront pas tous liĂ©s Ă  des phĂ©nomĂšnes naturels – Ă  des glissements naturels et Ă  des tensions de l’écorce terrestre. Certains seront provoquĂ©s directement par Dieu, comme un signe de Sa puissance, pour aider les gens Ă  se rĂ©veiller. Dieu prendra en main les problĂšmes des hommes. Les tremblements de terre dont a parlĂ© JĂ©sus-Christ, qui annonceront Son retour, seront inhabituels tant par leur localisation que par leur magnitude incomparable. Pourquoi ? La plupart d’entre nous le comprenons. Mais souvenez-vous que JĂ©sus-Christ a prĂ©dit Une nation s’élĂšvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre » Matthieu 24 7. N’y a-t-il pas toujours eu des tremblements de terre ? Bien sĂ»r que si. Mais JĂ©sus dit qu’ils seront plus nombreux – et beaucoup plus puissants. C’est exactement ce qui se passe depuis quelques annĂ©es ! Dans EsaĂŻe 29 6, Dieu dit au sujet de JĂ©rusalem C’est de l’Eternel des armĂ©es que viendra le chĂątiment, avec des coups de tonnerre, des tremblements de terre et un bruit formidable, avec l’ouragan et la tempĂȘte, et avec la flamme d’un feu dĂ©vorant. » Et Il dĂ©clare Je ne change pas » Malachie 3 6. Il a puni l’ancienne JĂ©rusalem par des tremblements de terre et des ouragans. Aujourd’hui, Il commence Ă  punir l’IsraĂ«l moderne de la mĂȘme façon. C’est pourquoi, chers lecteurs, soyez vigilants, car l’intensification des tremblements de terre est un signe que le Christ reviendra bientĂŽt. Si vous souhaitez en savoir davantage sur l’intervention divine dans les phĂ©nomĂšnes naturels, lisez notre brochure intitulĂ©e Qui contrĂŽle le temps ? 4. Les Ă©pidemies Dans le monde entier, les responsables de la santĂ© se penchent sur les Ă©pidĂ©mies. Le sida est l’une des nouvelles » maladies les plus discutĂ©es – le virus Ebola, la maladie de la vache folle », et d’autres maladies dont on parlait Ă  peine il y a une dizaine d’annĂ©es, inquiĂštent aujourd’hui tous les experts en matiĂšre de santĂ© publique. Par ailleurs, de nombreux flĂ©aux du passĂ© la malaria et la tuberculose pour n’en nommer que deux ressurgissent de plus belle – ces maladies rĂ©sistent aux traitements, Ă  la pĂ©nicilline et aux autres mĂ©dicaments, jadis utilisĂ©s pour les combattre ! De plus en plus de gens sont affectĂ©s par des maladies dĂ©gĂ©nĂ©ratives, comme les cancers et les problĂšmes cardiaques, alors que la nourriture et l’eau sont de plus en plus polluĂ©es, en cette Ăšre technologique. La Bible rĂ©vĂšle que les Ă©pidĂ©mies Ă  venir seront, en partie, propagĂ©es par des animaux sauvages Apocalypse 6 8. Certains des pires flĂ©aux ont Ă©tĂ© transmis par les animaux, comme la peste bubonique. La peste bubonique est un problĂšme naturellement endĂ©mique parmi les bĂȘtes sauvages dans certaines rĂ©gions. C’est la diligence de la sociĂ©tĂ© Ă  maintenir des standards sanitaires, qui permet de contenir de tels problĂšmes en marge de la civilisation. Les gens sont conscients que la dĂ©sorganisation d’une sociĂ©tĂ©, causĂ©e par une guerre ou par une catastrophe naturelle, prĂ©sente toujours une menace d’épidĂ©mie. Mais ces problĂšmes ne sont qu’un faible avant-goĂ»t des terribles pandĂ©mies qui balayeront la terre, comme cela a Ă©tĂ© prophĂ©tisĂ©. J’entendis la voix du quatriĂšme ĂȘtre vivant qui disait Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur verdĂątre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le sĂ©jour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donnĂ© sur le quart de la terre, pour faire pĂ©rir les hommes par l’épĂ©e, par la famine, par la mortalitĂ© [les Ă©pidĂ©mies], et par les bĂȘtes sauvages de la terre » Apocalypse 6 7-8. Le mot grec traduit par verdĂątre », ou pĂąle » selon les versions, est chloros, et il dĂ©signe une couleur vert pĂąle, ou entre le jaune maladif et le verdĂątre caractĂ©ristique d’une maladie grave. JĂ©sus-Christ a prĂ©dit que de grandes pestes » seraient l’un des signes donnĂ©s Ă  l’humanitĂ© pour l’avertir de Son retour imminent Luc 21 11. Dieu frappera-t-Il la terre par des Ă©pidĂ©mies mortelles ? MoĂŻse fut divinement inspirĂ© Ă  Ă©crire Si tu obĂ©is Ă  la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te donnera la supĂ©rioritĂ© sur toutes les nations de la terre » DeutĂ©ronome 28 1. Par l’intermĂ©diaire de MoĂŻse, Dieu explique que si Son peuple, aujourd’hui, Lui obĂ©issait et mettait soigneusement en pratique Ses commandements, Il lui accorderait la supĂ©rioritĂ© sur toutes les nations de la terre. C’est exactement ce que fit Dieu pour l’ancien royaume d’IsraĂ«l, Ă  l’époque du roi David. Lorsque David se tourna vers Dieu de tout son cƓur, IsraĂ«l fut bĂ©ni et trĂšs prospĂšre. Mais que se passa-t-il ensuite, lorsque la colĂšre de l’Eternel s’enflamma de nouveau contre IsraĂ«l », suite Ă  sa dĂ©sobĂ©issance 2 Samuel 24 1 ? L’Eternel envoya la peste en IsraĂ«l, depuis le matin jusqu’au temps fixĂ© ; et, de Dan Ă  Beer-SchĂ©ba, il mourut soixante-dix mille hommes parmi le peuple. Comme l’ange Ă©tendait la main sur JĂ©rusalem pour la dĂ©truire, l’Eternel se repentit de ce mal, et il dit Ă  l’ange qui faisait pĂ©rir le peuple Assez ! Retire maintenant ta main » versets 15-16. Quelles que soient notre nationalitĂ© et notre appartenance ethnique, nous ne sommes pas meilleurs que ces anciens IsraĂ©lites. Les IsraĂ©lites de l’Ancien Testament, qui avaient acceptĂ© une relation avec le Dieu Tout-Puissant, avaient promis de vivre selon Sa parole. Ils priaient en Son nom, et ils se considĂ©raient comme le peuple de Dieu. Mais le grand Dieu de l’univers ne Se laisse pas impressionner par l’hypocrisie – par de simples mots de loyautĂ© et d’amour – Il nous demande d’agir avec sincĂ©ritĂ© et honnĂȘtetĂ©. Mes frĂšres, que sert-il Ă  quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les Ɠuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ? Si un frĂšre ou une sƓur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nĂ©cessaire au corps, Ă  quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi si elle n’a pas les Ɠuvres, elle est morte en elle-mĂȘme [
] Comme le corps sans esprit est mort, de mĂȘme la foi sans les Ɠuvres est morte » Jacques 2 14-17, 26. Notre comportement doit tĂ©moigner de notre fidĂ©litĂ© et de notre engagement total envers Dieu. Nous devons le faire, ou au moins faire de gros efforts pour y arriver, dans tout ce que Dieu nous demande, que ce soit au sein de notre famille, dans les relations sexuelles, dans les affaires professionnelles et dans tous les autres domaines de la vie. Pourquoi ? Veuillez noter ces enseignements divinement inspirĂ©s pour notre instruction Mais si tu n’obĂ©is point Ă  la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malĂ©dictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage [
] L’Eternel te frappera de langueur, de fiĂšvre, d’inflammation, de chaleur brĂ»lante, de dessĂšchement, de jaunisse et de gangrĂšne, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu pĂ©risses [
] L’Eternel te frappera de l’ulcĂšre d’Egypte, d’hĂ©morroĂŻdes, de gale et de teigne, dont tu ne pourras guĂ©rir. L’Eternel te frappera de dĂ©lire, d’aveuglement, d’égarement d’esprit » DeutĂ©ronome 28 15, 22, 27-28. Dieu Se sert incontestablement des maladies et des Ă©pidĂ©mies pour punir Son peuple rebelle. Oui, Dieu frappera le monde de toutes ces choses, y compris les descendants modernes d’IsraĂ«l, Ă  moins que nous ne retournions Ă  Dieu, en nous repentant profondĂ©ment et sincĂšrement, comme peu de peuples l’ont fait. Une terrible Ă©poque nous menace. Nous ne parlons pas des petites choses qui arrivent de temps Ă  autre. Il s’agit de la plus grande intervention du CrĂ©ateur dans l’histoire de cette terre, Ă©vĂ©nement par Ă©vĂ©nement. Rien dans le passĂ© ne peut ĂȘtre comparĂ©, mĂȘme vaguement, Ă  ce qui arrivera. Pouvez-vous saisir l’ampleur des consĂ©quences que ces Ă©vĂ©nements auront dans votre vie, et sur tout ce que vous pouvez connaĂźtre ? Ecoutez ! Dieu essaye d’attirer votre attention ! Ces Ă©vĂ©nements Ă  venir bientĂŽt sont rĂ©els. Et ils arriveront. Ne me croyez pas. Mais croyez ce qui est Ă©crit dans la et prouvez ces choses. C’est ainsi que vous apprendrez Ă  connaĂźtre Dieu. Et vous devez Le connaĂźtre pour bĂ©nĂ©ficier de Sa protection, au cours de cette Ă©poque Ă  venir. Rappelez-vous que ces futurs Ă©vĂ©nements ne se produiront pas uniquement quelque part en Afrique, en Asie, ou dans d’autres rĂ©gions similaires. Les Ă©pidĂ©mies commenceront Ă  frapper l’AmĂ©rique, la Grande-Bretagne, le Canada, la Nouvelle-ZĂ©lande et l’Australie comme jamais auparavant. 5. La montĂ©e d’une puissance islamique extrĂ©miste et agressive La Bible prĂ©dit qu’il s’élĂšvera aux temps de la fin, en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient, une personnalitĂ© charismatique qui unifiera, contrĂŽlera et conduira un bloc puissant de nations, dans lequel l’Egypte aura un rĂŽle-clĂ©. Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui [une puissance situĂ©e au nord du roi du Midi]. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempĂȘte, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se rĂ©pandra comme un torrent et dĂ©bordera [
] Il Ă©tendra sa main sur divers pays, et le pays d’Egypte n’échappera point. Il se rendra maĂźtre des trĂ©sors d’or et d’argent, et de toutes les choses prĂ©cieuses de l’Egypte ; les Libyens et les Ethiopiens seront Ă  sa suite [ils seront sur ses pieds, sur ses traces] » Daniel 11 40, 42-43. Voici un bon exemple sur l’importance de surveiller l’actualitĂ©. Si vous comprenez les prophĂ©ties bibliques, la lecture de votre journal n’en sera que plus intĂ©ressante. Vous comprendrez alors la signification des acquisitions, par les pays du Moyen-Orient, de grandes quantitĂ©s d’armes produites dans des pays comme la CorĂ©e du Nord, la Chine, la Russie et les Etats-Unis. Actuellement, des groupes d’extrĂ©mistes islamiques rĂ©surgents sont en train d’envelopper tout le monde islamique, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Des soulĂšvements d’extrĂ©mistes, financĂ©s par des Etats malhonnĂȘtes et par des organisations terroristes, cherchent Ă  dĂ©stabiliser les rĂ©gimes laĂŻques, modĂ©rĂ©s et pro-occidentaux actuellement en place, pour Ă©tablir un califat empire islamique, restaurĂ© et unifiĂ© – le roi du Sud » prophĂ©tisĂ©. Le dernier dirigeant sur ces nations musulmanes revigorĂ©es sera une figure politico-religieuse extrĂȘmement puissante, un faux Messie ou le Madhi », qui tirera sa puissance d’une confĂ©dĂ©ration de ces nations. Il provoquera les Ă©vĂ©nements-clĂ©s dĂ©crits dans Daniel 11 qui prĂ©cĂ©deront le retour de JĂ©sus-Christ sur cette terre. Michael Slackman, analyste spĂ©cialisĂ© dans les affaires au Moyen-Orient, a observĂ© ceci Du Caire Ă  Rabat au Maroc, et Ă  Riyad en Arabie Saoudite, l’ordre qui Ă©mergea aprĂšs la DeuxiĂšme Guerre mondiale – habituĂ© depuis longtemps Ă  encourager la haine contre IsraĂ«l – a vu son influence et sa puissance Ă©branlĂ©es par une vague d’instabilitĂ© qui a secouĂ© le Moyen-Orient. Cela coĂŻncida approximativement avec la montĂ©e de l’insurrection en Irak. Cette rĂ©gion vit dans les conflits depuis longtemps, et les dirigeants n’hĂ©sitent pas Ă  recourir Ă  la force pour Ă©craser l’opposition. Mais l’instabilitĂ© actuelle est en train de leur faire perdre leur sang-froid. Ce n’est pas comme s’ils Ă©taient tombĂ©s, ce n’est pas comme s’ils avaient perdu le contrĂŽle de leurs opĂ©rations, mais ils se sont retrouvĂ©s Ă  se battre entre eux pour maintenir une certaine stabilitĂ© et crĂ©dibilitĂ©. “Les rĂ©gimes en place ne peuvent pas nĂ©gliger, ni rejeter, l’influence des mouvements islamiques dans leur pays”, dĂ©clare Gamal Abdel-Gawwad, des Relations Internationales au Centre d’Etudes Politiques et StratĂ©giques d’Al-Ahram, au Caire. L’habilitation des islamistes a Ă©tĂ© propulsĂ©e par des Ă©vĂ©nements plus ou moins importants – l’occupation de l’Irak lors de la guerre d’IsraĂ«l contre le Hezbollah, le soutien des Etats-Unis Ă  IsraĂ«l pendant cette guerre, l’affaire des caricatures danoises du prophĂšte Mahomet, et derniĂšrement les propos du pape BenoĂźt XVI sur l’islam » “Islamists’ Rise Imperils Mideast’s Order”, New York Times, 18 septembre 2006. Si vous pensez que les fanatiques musulmans n’utiliseraient pas d’armes nuclĂ©aires ou biologiques, s’ils en avaient l’opportunitĂ©, vous vous trompez ! Et les prophĂ©ties bibliques nous montrent comment cela arrivera. Ce grand Mahdi » Messie charismatique rassemblera les forces islamiques, dans un ultime Jihad guerre sainte contre les nations occidentales, dont la religion, le style de vie et les valeurs reprĂ©sentent une grande menace au rĂȘve islamique. Il se sentira encouragĂ© pour provoquer ou attaquer l’Union europĂ©enne Daniel 11 40. Il irritera le puissant roi du Nord, mais les forces du roi du Sud seront complĂštement Ă©crasĂ©es par cette puissance europĂ©enne. Le roi du Nord descendra alors comme une tempĂȘte » verset 40, et il prendra possession du Moyen-Orient, y compris de la Terre sainte versets 40-41. Les armĂ©es du roi du Nord prendront le contrĂŽle des grandes rĂ©serves de pĂ©trole de la rĂ©gion verset 43. Ces Ă©vĂ©nements se dĂ©rouleront bientĂŽt, et ils seront terrifiants pour les tĂ©moins oculaires. Le roi du Nord, un futur NapolĂ©on ou une sorte de dirigeant dynamique et puissant comme Hitler, rĂ©agira avec puissance et rapiditĂ©. Cette rĂ©ponse militaire dramatique contre le roi du Sud dĂ©clenchera toute une sĂ©rie d’autres Ă©vĂ©nements. Des troupes se prĂ©senteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpĂ©tuel, et dresseront l’abomination du dĂ©vastateur » Daniel 11 31. Comme le montre cette prophĂ©tie double, il y aura, Ă  la fin de cet Ăąge, soit un temple soit un autel spĂ©cial Ă  JĂ©rusalem. Les sacrificateurs de la famille d’Aaron offriront Ă  nouveau des sacrifices d’animaux journaliers, prescrits dans l’Ancien Testament, jusqu’à ce qu’une grande puissance militaire vienne et Ă©tablisse l’abomination de la dĂ©solation. La description continue En ce temps-lĂ  se lĂšvera MicaĂ«l, le grand chef, le dĂ©fenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une Ă©poque de dĂ©tresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette Ă©poque » Daniel 12 1. Il est question ici de la nation amĂ©ricaine, de celle du Commonwealth britannique, et du peuple juif. Le grand roi du Sud musulman dĂ©clenchera une guerre, et le roi du Nord europĂ©en s’emparera d’une bonne partie du Moyen-Orient. Ce roi du Nord se tournera aussi vers l’Occident, contre le peuple de Dieu, au dĂ©but de la grande tribulation. C’est cette mĂȘme Ă©poque dĂ©crite par JĂ©sus dans Matthieu 24 21 Car alors, la dĂ©tresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à prĂ©sent, et qu’il n’y en aura jamais. » Nous devons comprendre oĂč toutes ces choses vont nous conduire, et comment elles affecteront notre vie – votre vie, votre famille, vos enfants, votre travail et votre avenir. 6. Une Union europĂ©enne en quĂȘte de suprĂ©matie Surveillez ce qui se passe en Europe ! Apocalypse 17 dĂ©crit sept restaurations successives d’une grande puissance militaire. L’apĂŽtre Jean utilise un langage symbolique – lorsqu’il dĂ©peint une bĂȘte fantastique avec sept tĂȘtes et dix cornes – pour dĂ©crire un systĂšme politique, mauvais et rĂ©current, qui a fortement opprimĂ© et influencĂ© les civilisations occidentales, et mĂȘme le monde entier. Les sept tĂȘtes reprĂ©sentent sept renaissances distinctes de cet empire, sur une longue pĂ©riode de temps. Les dix cornes symbolisent dix chefs ou dix rois des nations qui composeront cette fĂ©dĂ©ration paĂŻenne. Ces dix chefs combattront Ă©galement le Christ Lui-mĂȘme, lors de Son retour ! Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autoritĂ© comme rois pendant une heure avec la bĂȘte. Ils ont un mĂȘme dessein, et ils donnent leur puissance et leur autoritĂ© Ă  la bĂȘte. Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelĂ©s, les Ă©lus et les fidĂšles qui sont avec lui les vaincront aussi » Apocalypse 17 12-14. L’Union europĂ©enne actuelle est le prĂ©curseur de cette derniĂšre et septiĂšme renaissance qui sera similaire, dans la forme, Ă  l’Union europĂ©enne actuelle – dix nations diffĂ©rentes ou groupes de nations, seront reprĂ©sentĂ©s par dix rois diffĂ©rents, ou prĂ©sidents. Ces dix chefs d’Etat reçoivent autoritĂ© comme rois pendant une heure avec la bĂȘte » verset 12. Autrement dit, ils rĂšgneront pendant une trĂšs courte pĂ©riode de temps avec le dernier Hitler ». C’est stupĂ©fiant, n’est-ce pas ! La Bible parle de tout un empire qui doit encore s’élever – il s’agit d’une prophĂ©tie pour le futur, non pas du rĂ©cit d’une histoire d’un temps dĂ©jĂ  rĂ©volu. La vie dans le futur ne sera pas agrĂ©able et tranquille ». Ce systĂšme est juste devant nous, et les hommes et les femmes de ce gouvernement tyrannique combattront littĂ©ralement contre JĂ©sus-Christ, lors de Son AvĂšnement ! Aujourd’hui, nous vivons une pĂ©riode instable de transition, dans l’histoire du monde. Des changements importants se rĂ©alisent en Europe. Il y a plus de 40 ans, le prĂ©sident amĂ©ricain Lyndon B. Johnson fit cette remarque L’Europe connaĂźt la paix depuis 1945. Mais c’est une paix agitĂ©e, menacĂ©e par la violence. » Aujourd’hui, la Guerre froide est derriĂšre nous, le mur de Berlin n’est plus qu’un lointain souvenir, et l’Europe est en train d’avancer vers une unification qui semblait improbable, en ce jour de mars 1957, lorsque la France, l’Allemagne, l’Italie et le Benelux signĂšrent le TraitĂ© de Rome, Ă©tablissant la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne. Condoleezza Rice, conseillĂšre Ă  la SĂ©curitĂ© nationale dans l’administration Bush, dĂ©clara dans le Foreign Affairs de juillet-aoĂ»t 2008 L’objectif d’une Europe unie, libre et en paix, est tout prĂšs d’ĂȘtre achevĂ©. Les Etats-Unis accueillent une Europe forte, unie et cohĂ©rente. Il ne fait aucun doute que l’Union europĂ©enne a Ă©tĂ© une superbe ancre dans l’évolution dĂ©mocratique de l’Europe de l’Est, aprĂšs la Guerre froide. » Cependant, une Europe forte, unie et cohĂ©rente » reprĂ©sente une menace pour l’économie amĂ©ricaine. Comme l’a soulignĂ© l’écrivain Carter Dougherty, Ă  l’occasion du 10Ăšme anniversaire de la Banque centrale europĂ©enne Paris, Lisbonne, Madrid, Rome et Berlin ont Ă©tĂ©, Ă  un moment donnĂ©, la capitale politique et Ă©conomique d’un empire, de puissance Ă©quivalente Ă  celles de New York et de Washington combinĂ©es. Et elles ont toutes dĂ» abandonner une partie de leur souverainetĂ© au profit d’une monnaie commune [
] L’euro est la monnaie commune de 15 pays et de 320 millions de citoyens ; elle est devenue une valeur refuge parmi les autres monnaies, dans cette Ă©conomie mondiale tumultueuse » “An Impossible Dream, the Euro Finds Its Way”, New York Times, 3 juin 2008. L’une des grandes caractĂ©ristiques de cette Union europĂ©enne fĂ©dĂ©rĂ©e, dĂ©crite dans la Bible comme Babylone la grande », est sa prospĂ©ritĂ© Ă©conomique fortement attractive et ses richesses. Les biens matĂ©riels seront abondants pour ceux qui coopĂ©reront et se soumettront Ă  Babylone ». La Bible dit Ă  propos de cette future Union fĂ©dĂ©rĂ©e Toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa dĂ©bauche [
] les rois de la terre se sont livrĂ©s avec elle Ă  la dĂ©bauche, et [
] les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » Apocalypse 18 3. L’humanitĂ© sera sĂ©duite par l’un des plus anciens faux dieux – le veau d’or, symbole du matĂ©rialisme et du plaisir. Apocalypse 18 12-13 nous donne une liste partielle des marchandises qui alimenteront le commerce Ă  Babylone ». A la fin du verset 13, la liste se termine par de corps et d’ñmes d’hommes ». Le texte original grec parle, non seulement d’ĂȘtres humains vivants, vendus comme esclaves, mais aussi de corps morts d’hommes. Sous le troisiĂšme Reich d’Hitler, des corps humains Ă©taient vendus. Les dents en or Ă©taient rĂ©cupĂ©rĂ©es sur les victimes des chambres Ă  gaz, pour ĂȘtre refondues en lingots. La peau Ă©tait utilisĂ©e pour faire des abat-jour. Les cheveux Ă©taient utilisĂ©s dans l’industrie du textile et dans la fabrication de tissu. Cela se reproduira-t-il encore ? Vous n’étiez peut-ĂȘtre pas encore nĂ© Ă  l’époque de la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Mais c’est exactement ce qui s’est produit dans l’une des nations censĂ©e ĂȘtre la mieux Ă©duquĂ©e et la plus cultivĂ©e – l’Allemagne ! C’était la nation qui avait le plus grand nombre d’universitaires diplĂŽmĂ©s, proportionnellement Ă  tous les autres peuples sur la terre. Ne vous imaginez pas que ces choses ne se reproduiront plus jamais ! Dieu affirme que cela va se repro­­­duire. Il y aura une rĂ©surgence d’un empire mauvais avec le mĂȘme esprit que l’ancien Empire romain paĂŻen. Il haĂŻra le peuple de Dieu et Sa parole. Au milieu de l’annĂ©e 2008, 27 nations Ă©taient associĂ©es Ă  l’Union europĂ©enne. Mais les Ecritures dĂ©crivent dix » nations, ou groupes de nations, qui composeront la puissance finale de la bĂȘte ». Nous pouvons donc nous attendre Ă  ce que d’anciennes frontiĂšres nationales soient dĂ©placĂ©es, ou Ă  ce que certains membres quittent l’Union europĂ©enne. Depuis qu’une loi europĂ©enne impose aux 27 nations, sans exception, de ratifier certains documents politiques importants, pour transfĂ©rer la plus grande partie du contrĂŽle des nations individuelles vers le siĂšge de l’Union europĂ©enne Ă  Bruxelles, en Belgique, la rĂ©sistance de plusieurs Etats-clĂ©s a, jusqu’ici, posĂ© problĂšme aux dĂ©fenseurs les plus vigoureux de l’unitĂ© europĂ©enne. La France, la Grande-Bretagne, l’Irlande et les Pays-Bas ont tous, Ă  un moment ou Ă  un autre, refusĂ© de ratifier des propositions-clĂ©s d’unification. Cela a conduit certains dĂ©fenseurs de l’Union europĂ©enne Ă  suggĂ©rer une Europe Ă  deux vitesses », au sein de laquelle l’Allemagne et quelques autres grandes nations formeraient un noyau interne », avec une coopĂ©ration Ă©conomique, militaire et politique forte, au regard des autres nations plus craintives de l’Union. Nous devons comprendre les temps importants dans lesquels nous vivons. Un nouvel ordre mondial est en passe d’émerger. L’Union europĂ©enne actuelle se transformera-t-elle en Babylone la grande » ? Regardez ! Les prophĂ©ties bibliques vont s’accomplir avant le retour du Christ – c’est lĂ  le point essentiel. Mais il manque encore un Ă©lĂ©ment crucial Ă  la crĂ©ation de Babylone la grande ». Tous les grands empires du passĂ© ont Ă©tĂ© conduits par un leader charismatique et dynamique, comme Adolf Hitler, NapolĂ©on Bonaparte, Charlemagne, Justinien, Jules CĂ©sar, Alexandre le Grand et Nebucadnetsar. La Bible nous donne quelques informations sur ce futur grand » dirigeant, qui assumera le contrĂŽle politico-militaire de Babylone la grande ». Notez le temps fixĂ© dans cette prophĂ©tie Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu’ils soient Ă©purĂ©s, purifiĂ©s et blanchis, jusqu’au temps de la fin, car elle n’arrivera qu’au temps marquĂ© » Daniel 11 35. Le contexte prophĂ©tique est bien celui des temps de la fin. Il est important de rappeler ici que de nombreuses prophĂ©ties sont doubles. C’est-Ă -dire, qu’il y a dĂ©jĂ  eu un premier accomplissement de la prophĂ©tie dans l’AntiquitĂ©, et qu’il y en aura un second dans le futur. Dans Daniel 11, nous lisons qu’un puissant dirigeant doit encore apparaĂźtre sur la scĂšne mondiale. Ce roi », qui s’élĂšvera en Europe, fera ce qu’il voudra ; il s’élĂšvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux » Daniel 11 36. Certains Ă©tudiants de la Bible affirment qu’il s’agit du grand faux prophĂšte des temps de la fin, qui sera contemporain du futur grand dirigeant politico-militaire. Mais il y aura bien deux individus diffĂ©rents impliquĂ©s. Le verset 36 parle du chef laĂŻc puissant – un futur dictateur flatteur, sĂ©duisant, rusĂ©, Ă©goĂŻste et impitoyable. Cet homme s’élĂšvera au-dessus de toute autre entitĂ© religieuse. Il sera imbu de lui-mĂȘme ». Le roi fera ce qu’il voudra ; il s’élĂšvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospĂ©rera jusqu’à ce que la colĂšre soit consommĂ©e, car ce qui est arrĂȘtĂ© s’accomplira » Daniel 11 36. Dieu utilisera des hommes cruels, comme le futur roi du Nord », pour punir Son peuple hypocrite, qui prĂ©tend L’adorer et imprime Son nom sur sa monnaie les AmĂ©ricains, mais qui n’agit pas selon Ses commandements. Ce futur Hitler » exĂ©cutera la colĂšre divine, particuliĂšrement contre les peuples amĂ©ricain et britannique, qui, en tant que nation, ont rejetĂ© les valeurs divines pour se tourner vers les plaisirs du pĂ©chĂ© et de ses commoditĂ©s. Et toi, fils de l’homme, ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, sur le pays d’IsraĂ«l [dont les descendants vivent aujourd’hui aux Etats-Unis, dans les pays britanniques et ailleurs] Voici la fin ! La fin vient sur les quatre extrĂ©mitĂ©s du pays ! Maintenant la fin vient sur toi ; j’enverrai ma colĂšre contre toi, je te jugerai selon tes voies, je te chargerai de toutes tes abominations. Mon Ɠil sera pour toi sans pitiĂ©, et je n’aurai point de misĂ©ricorde ; mais je te chargerai de tes voies, et tes abominations seront au milieu de toi ; et vous saurez que je suis l’Eternel. Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel Un malheur, un malheur unique ! Voici, il vient ! La fin vient, la fin vient, elle se rĂ©veille contre toi ! Voici, elle vient ! Ton tour arrive, habitant du pays ! Le temps vient, le jour approche, jour de trouble, et plus de cris de joie dans les montagnes ! Maintenant je vais bientĂŽt rĂ©pandre ma fureur sur toi, assouvir sur toi ma colĂšre ; je te jugerai selon tes voies, je te chargerai de toutes tes abominations. Mon Ɠil sera sans pitiĂ©, et je n’aurai point de misĂ©ricorde ; je te chargerai de tes voies, et tes abominations seront au milieu de toi. Et vous saurez que je suis l’Eternel, celui qui frappe » EzĂ©chiel 7 2-9. Ce futur roi du Nord n’aura Ă©gard ni aux dieux de ses pĂšres, ni Ă  la divinitĂ© qui est l’objet du dĂ©sir des femmes ; il n’aura Ă©gard Ă  aucun dieu, car il se glorifiera au-dessus de tous » Daniel 11 37. Ce dirigeant politique mĂ©prisable coopĂ©rera avec un faux systĂšme religieux pendant un temps, la religion ne l’intĂ©ressera pas personnellement, mais il s’en servira pour accĂ©der au pouvoir. Il se considĂ©rera au-dessus de tout cela. Et dans son Ă©gocentrisme, il se placera au-dessus de toute divinitĂ©. Toutefois », cette sorte d’Hitler Ă  venir honorera le dieu des forteresses », ou le dieu des munitions, comme cela est traduit dans certaines versions ; Ă  ce dieu, que ne connaissaient pas ses pĂšres, il rendra des hommages avec de l’or et de l’argent, avec des pierres prĂ©cieuses et des objets de prix » verset 38. Cet individu puissant consacrera des ressources internationales considĂ©rables pour bĂątir sa machine militaire. Et il adorera sa puissance et cette machine militaire. C’est avec le dieu Ă©tranger qu’il agira contre les lieux fortifiĂ©s ; et il comblera d’honneurs ceux qui le reconnaĂźtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour rĂ©compense » Daniel 11 39. Voici donc une description de cette effrayante puissance d’un futur Hitler », et comme nous l’avons expliquĂ©, il y aura en fin de compte exactement dix nations, ou groupes de nations, en Europe, ayant dix rois ou dirigeants sous lui. Elles lui donneront leur puissance et leur force, pour un peu de temps avant le retour du Christ. Comme le montre le verset 40, ce bloc europĂ©en puissant combattra Ă©galement le bloc de la puissance islamique du Sud. 7. Un renouveau religieux conduit par une puissante figure religieuse Un autre signe des temps de la fin » spĂ©cifique, qui annoncera la fin de ce prĂ©sent Ăąge mauvais, est l’apparition d’un grand chef religieux paĂŻen, appelĂ© dans la Bible, le faux prophĂšte » Apocalypse 19 19-21. Ce chef religieux possĂ©dera un grand charisme, et il exercera une trĂšs grande influence sur une puissance politique – la bĂȘte » Apocalypse 13, 17, 19. Il sera la tĂȘte puissante, prophĂ©tisĂ©e depuis longtemps, d’une Eglise militante en Europe. Ce charisme personnel, combinĂ© Ă  une terrible puissance, influencera les autres et aura un Ă©norme impact sur l’avenir des nations du monde occidental. Ce faux dirigeant religieux Ă  venir – qui, selon les prophĂ©ties, chevauchera la bĂȘte » des temps de la fin la rĂ©surgence d’un systĂšme gouvernemental ayant des caractĂ©ristiques similaires Ă  l’ancien Saint Empire romain, qui Ă©tait la combinaison d’une Eglise et d’un Etat est dĂ©crit dans EsaĂŻe 47. Descends, et assieds-toi dans la poussiĂšre, vierge, fille de Babylone ! » verset 1. Notez que c’est une fille de l’ancienne Babylone. Une sorte de Babylone moderne qui ressurgit ! Assieds-toi Ă  terre, sans trĂŽne, fille des ChaldĂ©ens ! On ne t’appellera plus dĂ©licate et voluptueuse » ibid.. Qui est donc cette femme » mentionnĂ©e dans EsaĂŻe 47 ? Les Ecritures nous donnent la rĂ©ponse. Assieds-toi en silence, et va dans les tĂ©nĂšbres, fille des ChaldĂ©ens ! On ne t’appellera plus la souveraine des royaumes » verset 5. Cette femme est appelĂ©e la souveraine des royaumes » car elle entretient une relation politique de fornication avec eux, mais en rĂ©alitĂ© elle rĂšgne sur eux, elle contrĂŽle un certain nombre de royaumes diffĂ©rents ou de gouvernements de ce monde. Lisons la suite de cette prophĂ©tie importante des temps de la fin. Dieu dit J’étais irritĂ© contre mon peuple » verset 6. Qui est le peuple de Dieu ? Il y a deux façons de comprendre correctement ceci l’une est l’Eglise de Dieu, l’autre est le peuple physique de Dieu, IsraĂ«l – Je vous [IsraĂ«l] ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre » Amos 3 2. Cette prophĂ©tie a un aspect nettement national, il ne s’agit donc pas de la vĂ©ritable Eglise de Dieu. Il est bel et bien question des nations des temps de la fin qui forment l’IsraĂ«l moderne. Ainsi, Dieu dit J’avais profanĂ© mon hĂ©ritage, et je les avais livrĂ©s entre tes mains [celles du systĂšme babylonien] tu n’as pas eu pour eux de la compassion, tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard » EsaĂŻe 47 6. Notez le mot joug ». Il s’agit du joug de l’esclavage, qui sera placĂ© sur les descendants modernes de l’ancien IsraĂ«l, par la fille de l’ancienne Babylone. Tu disais A toujours je serai souveraine ! Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songĂ© que cela prendrait fin » verset 7. Ainsi donc cette fille » moderne, ce systĂšme religieux, imposera un joug sur le peuple choisi de Dieu – sur ceux qui ont reçu un formidable hĂ©ritage national du Dieu Tout-Puissant. Dieu dĂ©crit cette femme comme une souveraine des royaumes » imposant son joug » sur le peuple choisi, IsraĂ«l, et cette fille » babylonienne se sentira Ă  l’abri de tout malheur. Mais Dieu poursuit Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds avec assurance, et qui dis en ton cƓur Moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privĂ©e d’enfants ! Ces deux choses t’arriveront subitement, au mĂȘme jour, la privation d’enfants et le veuvage » versets 8-9. VoilĂ  ce que Dieu dĂ©clare ! Mais oĂč cela est-il expliquĂ© dans la Bible ? Comment pouvons-nous savoir que c’est une prophĂ©tie des temps de la fin ? Revenons au livre de l’Apocalypse, oĂč Dieu dĂ©clare Ă  propos de ce systĂšme Parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa dĂ©bauche, que les rois de la terre se sont livrĂ©s avec elle Ă  la dĂ©bauche, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » Apocalypse 18 3. Il est question d’un grand systĂšme commercial politico-religieux ! Et qu’arrivera-t-il Ă  ce systĂšme commercial ? Elle est tombĂ©e, elle est tombĂ©e, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de dĂ©mons, un repaire de tout esprit impur, un repaire [ou une prison, selon le sens original grec] de tout oiseau impur et odieux » verset 2. Oui, il s’agit bien de la Babylone moderne, qui est maintenant en cours de formation en Europe, qui sera un systĂšme trĂšs complexe et trĂšs riche, qui dominera bientĂŽt une bonne partie de l’Europe. Mais il sera fortement influencĂ© par Satan ! Notez l’avertissement de Dieu Ă  Son peuple Sortez du milieu d’elle, mon peuple » Apocalypse 18 4. Une partie du peuple de Dieu habitera physiquement et spirituellement dans ce systĂšme babylonien – et Dieu leur ordonne Sortez [
] afin que vous ne participiez point Ă  ses pĂ©chĂ©s, et que vous n’ayez point de part Ă  ses flĂ©aux. Car ses pĂ©chĂ©s se sont accumulĂ©s jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquitĂ©s » versets 4-5. Ainsi ce systĂšme babylonien et ses habitants seront avertis ! Poursuivons avec le verset 7 Autant elle s’est glorifiĂ©e et plongĂ©e dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle [Babylone moderne] dit en son cƓur Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! » Cela ne vous rappelle-t-il rien ? C’est une citation directe d’EsaĂŻe 47. Oui, ces mots s’appliquent Ă  la Babylone moderne ! A cause de cela », dit Dieu, en un mĂȘme jour, ses flĂ©aux arriveront [exactement comme Dieu l’a dĂ©clarĂ© dans EsaĂŻe 47 9], la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumĂ©e par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugĂ©e » Apocalypse 18 8. Mais avant cela, les descendants modernes de l’ancien IsraĂ«l seront humiliĂ©s, et chĂątiĂ©s par Dieu Ă  travers ce systĂšme. Ce peuple sera chĂątiĂ© comme aucun autre peuple ne l’a jamais Ă©tĂ© dans l’histoire moderne, Ă  cause de sa dĂ©sobĂ©issance dĂ©libĂ©rĂ©e, et de son comportement tournĂ© vers toutes sortes d’abominations. Un grand chef religieux paĂŻen Le grand chef religieux paĂŻen ne tardera pas Ă  se lever – Ă  notre Ă©poque ! Il ne sĂ©duira pas quelques centaines de gens seulement – comme David Koresh et sa communautĂ© des Davidiens – mais des centaines de millions ! Oui, les prophĂ©ties rĂ©vĂšlent que des centaines de millions de gens seront sĂ©duits, avant le retour du Christ ! L’apĂŽtre Paul, dans une lettre Ă  propos du second AvĂšnement du Christ, Ă©crit Pour ce qui concerne l’avĂšnement de notre Seigneur JĂ©sus-Christ et notre rĂ©union avec lui, nous vous prions, frĂšres, de ne pas vous laisser facilement Ă©branler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous, comme si le jour du Seigneur Ă©tait dĂ©jĂ  lĂ  » 2 Thessaloniciens 2 1-2. Certains individus Ă©crivaient des lettres en faisant croire qu’elles provenaient de l’apĂŽtre Paul. Que personne ne vous sĂ©duise d’aucune maniĂšre ; car il faut que l’apostasie soit arrivĂ©e auparavant, et qu’on ait vu paraĂźtre l’homme impie, le fils de la perdition [ou le fils de la destruction] » verset 3. Un grand faux dirigeant religieux s’élĂšvera avant le retour du Christ sur cette terre. Quelles seront l’attitude et la stratĂ©gie de ce grand faux prophĂšte ? L’adversaire qui s’élĂšve au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore [
] va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-mĂȘme Dieu » verset 4. Cet homme possĂ©dera une puissance surnaturelle pour sĂ©duire ! Il aura le pouvoir d’accomplir de grands miracles, jusqu’à faire descendre du feu du ciel Apocalypse 13 13-14. Suivrez-vous un tel homme ? Ou ĂȘtes-vous prĂȘt Ă  Ă©tudier, dĂšs maintenant, pour comprendre la Bible et ce qui doit arriver ? Et elle sĂ©duisait les habitants de la terre par les prodiges [les miracles] qu’il lui Ă©tait donnĂ© d’opĂ©rer en prĂ©sence de la bĂȘte, disant aux habitants de la terre de faire une image de la bĂȘte qui avait Ă©tĂ© blessĂ©e par l’épĂ©e » verset 14. Ce grand faux dirigeant religieux aura une influence formidable sur le monde occidental – ne vous y trompez pas ! Surveillez ces choses afin de ne pas vous laisser Ă©garer ni sĂ©duire par ce grand faux prophĂšte » Ă  venir, ou par tout autre homme ! Prenez garde que personne ne vous sĂ©duise » Matthieu 24 4 ! Soyez vigilant ! Gardez les yeux ouverts ! Restez sur le qui-vive Ă  propos d’un grand faux dirigeant religieux charismatique – un faux prophĂšte » ! Comme le faux prophĂšte au dĂ©but du Nouveau Testament, Simon le magicien Actes 8 9-11, il sĂ©duira des centaines de millions de gens, et les amĂšnera Ă  penser qu’il est un grand serviteur de Dieu. Si vous connaissez la parole divine – et si vous la mettez en pratique – vous ne ferez pas partie de ces millions de gens, qui seront sĂ©duits par le grand faux prophĂšte » Ă  venir ! 8. L’Evangile du Royaume de Dieu sera prĂȘchĂ© Ă  toutes les nations La grande prophĂ©tie des Oliviers » de JĂ©sus-Christ est fondamentale pour comprendre les Ă©vĂ©nements futurs. Dans Matthieu 24 3, les disciples Lui demandĂšrent Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avĂšnement et de la fin du monde ? » Comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu, JĂ©sus les mit d’abord en garde contre les faux prophĂštes, les guerres et les bruits de guerre menant Ă  une guerre mondiale, les famines, les Ă©pidĂ©mies et les tremblements de terre, et Il ajouta Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » verset 8. Alors on vous livrera aux tourments » verset 9. La grande tribulation Ă  venir affectera l’Eglise aussi bien que la nation d’IsraĂ«l. Et l’on vous fera mourir ; et vous serez haĂŻs de toutes les nations, Ă  cause de mon nom. » Ce verset est trĂšs important, car il rĂ©vĂšle que la vĂ©ritable Eglise de Dieu et son ƒuvre seront connues de toutes les nations. On ne peut pas haĂŻr ce que l’on ne connaĂźt pas, n’est-ce pas ? Le monde haĂŻra la vĂ©ritable ƒuvre de Dieu parce qu’il haĂŻra son message. Mais celui qui persĂ©vĂ©rera jusqu’à la fin sera sauvĂ© » verset 13. La fin de quoi ? La fin de notre existence physique en tant qu’individu, mais cela s’applique Ă©galement Ă  tous ceux qui vivront Ă  la fin de cet Ăąge. Par cette dĂ©claration, JĂ©sus nous annonce la fin des 6000 ans d’expĂ©rience humaine, sous l’influence de Satan le diable, qui sera annoncĂ©e par le second AvĂšnement du Christ, en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Le verset 14 rĂ©vĂšle un autre signe avant le second AvĂšnement du Christ – et qui s’accomplira trĂšs bientĂŽt. Cette bonne nouvelle [l’Evangile] du royaume » – la bonne nouvelle du Royaume Ă  venir, ou du gouvernement divin sur le monde, fondĂ© sur les lois divines – sera prĂȘchĂ©e dans le monde entier, pour servir de tĂ©moignage Ă  toutes les nations ». Cet Evangile est une bonne nouvelle, mais il contient un avertissement. Toutes les nations de la terre, et pas seulement quelques-unes, entendront ce message en tant que tĂ©moignage », pas dans le but de les convertir, mais comme une dĂ©position des intentions futures de Dieu. Dieu n’essayera pas, Ă  cette Ă©poque, de convertir le monde entier, comme voudraient nous le faire croire de nombreux ministres, qui essayent de sauver » le monde, aujourd’hui ! Dieu ne S’agite pas pour attirer l’attention sur Lui. C’est l’homme qui s’est coupĂ© de Dieu, Ă  cause de ses pĂ©chĂ©s EsaĂŻe 59 1-2. JĂ©sus a dit Nul ne peut venir Ă  moi, si le PĂšre qui m’a envoyĂ© ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » Jean 6 44. C’est la seule façon pour un ĂȘtre humain d’aller vers Dieu. L’Eglise de Dieu proclame l’Evangile en tant que tĂ©moignage Ă  l’humanitĂ©, afin que ceux qui le veuillent puissent Le chercher. Quiconque a l’esprit ouvert par Dieu comprendra. Vous ĂȘtes, actuellement, en train de lire une partie du tĂ©moignage » de Dieu ! 9. Lorsque la foi sera Ă  nouveau une question de vie ou de mort PrĂ©parez-vous Ă  la persĂ©cution des chrĂ©tiens, et de l’Eglise de Dieu qui garde Ses commandements Apocalypse 12 17 ; 14 12. JĂ©sus a dit Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir » Matthieu 24 9. Il parle ici de Son peuple, de Ses vĂ©ritables disciples. L’apĂŽtre Jean a donnĂ© un test Ă  l’Eglise et Ă  tous ceux qui lisent la Bible, pour diffĂ©rencier les vĂ©ritables chrĂ©tiens fidĂšles de ceux qui prĂ©tendent ĂȘtre chrĂ©tiens. Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vĂ©ritĂ© n’est point en lui » 1 Jean 2 3-4. Ce sont les vĂ©ritables chrĂ©tiens qui observent les commandements de Dieu qui seront persĂ©cutĂ©s. Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haĂŻs de toutes les nations, Ă  cause de mon nom » Matthieu 24 9. JĂ©sus prophĂ©tisa que le monde serait rempli de confusion religieuse, Ă  la fin des temps. Plusieurs faux prophĂštes s’élĂšveront, et ils sĂ©duiront beaucoup de gens » Matthieu 24 11. Seul un petit nombre semble le comprendre, ceux que Dieu appelle. Quel est donc le rĂ©sultat de cet aveuglement spirituel et de cette confusion ? Et, parce que l’iniquitĂ© se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira » verset 12. Ainsi, Ă  la fin, il rĂ©gnera un chaos universel et l’anarchie – et Dieu dit que cette situation sera prĂ©cĂ©dĂ©e par de faux enseignements, et par une confusion religieuse issus d’une Babylone » de religions et de dĂ©nominations. Le peuple de Dieu sera persĂ©cutĂ© aux temps de la fin, exactement comme les premiers chrĂ©tiens endurĂšrent de cruelles attaques. Si le monde vous hait », dit JĂ©sus Ă  Ses disciples – et ceci s’applique bien sĂ»r Ă  nous qui sommes Ses disciples, aujourd’hui – sachez qu’il m’a haĂŻ avant vous. Si vous Ă©tiez du monde, le monde aimerait ce qui est Ă  lui ; mais parce que vous n’ĂȘtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, Ă  cause de cela le monde vous hait » Jean 15 18-19. Cette sociĂ©tĂ© qui nous entoure est de plus en plus hostile au peuple de Dieu, et aux standards moraux selon lesquels il vit ! Les Ă©lites du monde politique, des affaires, des milieux mĂ©diatique, culturel et religieux se sentiront condamnĂ©s par la vĂ©ritable Eglise de Dieu, qui refusera de faire des compromis avec la loi divine. L’Eglise de Dieu sera politiquement incorrecte. Et le monde se sentira coupable. Et vous ? Si les Ecritures vous rĂ©vĂšlent une vĂ©ritĂ© un peu gĂȘnante, embarrassante, ou coĂ»teuse personnellement ou financiĂšrement – quelle sera votre rĂ©action ? Vous irriteriez-vous contre Dieu parce qu’Il Se mĂȘle de vos affaires ? Dieu affirme qu’Il est en droit de vous dire ce qui est bien et ce qui est mal, mĂȘme dans les domaines les plus personnels de votre vie. Certaines personnes se laissent envahir par la colĂšre, Ă  la simple pensĂ©e qu’un Etre puisse leur imposer Ses valeurs ! Et elles refuseront catĂ©goriquement une telle chose. Tous les animaux et tous les ĂȘtres humains clignent des yeux, lorsqu’ils sont soudainement exposĂ©s Ă  la lumiĂšre, aprĂšs avoir Ă©tĂ© dans l’obscuritĂ©. Ils n’aiment pas que cette lumiĂšre luise. Il en est de mĂȘme avec la lumiĂšre de la vĂ©ritĂ©. Souvenez-vous », a dit JĂ©sus, de la parole que je vous ai dite Le serviteur n’est pas plus grand que son maĂźtre. S’ils m’ont persĂ©cutĂ©, ils vous persĂ©cuteront aussi ; s’ils ont gardĂ© ma parole, ils garderont aussi la vĂŽtre » Jean 15 20. Les autoritĂ©s religieuses et politiques Ă  l’époque de JĂ©sus ont-elles gardĂ© Sa parole ? Non. Au contraire, elles L’ont crucifiĂ©. Et JĂ©sus poursuit Mais ils vous feront toutes ces choses Ă  cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyĂ© » verset 21. 10. Une crise secoue JĂ©rusalem Regardez ! La nation moderne d’IsraĂ«l », composĂ©e des descendants de la tribu biblique de Juda et de restes significatifs de LĂ©vi et Benjamin connaĂźtra de sĂ©rieuses pertes militaires, et verra une partie de son territoire occupĂ©e par ses ennemis, juste avant le second AvĂšnement du Christ. Cet Ă©vĂ©nement est trĂšs important ! Bon nombre de ceux qui Ă©tudient les prophĂ©ties bibliques dĂ©clarent que 1948 vit le grand rassemblement d’IsraĂ«l dans la Terre sainte, et l’établissement de la nation d’IsraĂ«l. Ceci est absolument faux ! C’était juste un Ă©vĂ©nement annonciateur, un signe prĂ©curseur du gigantesque rassemblement des restes des douze tribus d’IsraĂ«l qui aura lieu. Mais avant cela, le peuple juif sous pression en IsraĂ«l sera attaquĂ© et vaincu une fois encore. C’est difficile Ă  dire, mais la Bible est trĂšs claire Ă  ce sujet. Voici, le jour de l’Eternel arrive, et tes dĂ©pouilles seront partagĂ©es au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent JĂ©rusalem ; la ville sera prise, les maisons seront pillĂ©es, et les femmes violĂ©es ; la moitiĂ© de la ville ira en captivitĂ©, mais le reste du peuple ne sera pas exterminĂ© de la ville » Zacharie 14 1-2. Car voici, en ces jours, en ce temps-lĂ , quand je ramĂšnerai les captifs de Juda et de JĂ©rusalem, je rassemblerai toutes les nations, et je les ferai descendre dans la vallĂ©e de Josaphat ; lĂ , j’entrerai en jugement avec elles, au sujet de mon peuple, d’IsraĂ«l, mon hĂ©ritage, qu’elles ont dispersĂ© parmi les nations, et au sujet de mon pays qu’elles se sont partagĂ©. Ils ont tirĂ© mon peuple au sort ; ils ont donnĂ© le jeune garçon pour une prostituĂ©e, ils ont vendu la jeune fille pour du vin, et ils ont bu » JoĂ«l 3 1-3. Lorsque vous verrez JĂ©rusalem investie par des armĂ©es, sachez alors que sa dĂ©solation est proche » Luc 21 20. JĂ©rusalem fut partiellement encerclĂ©e par les armĂ©es dans un passĂ© relativement proche, mais nous verrons JĂ©rusalem complĂštement entourĂ©e par des armĂ©es. Notez cette prophĂ©tie Alors, que ceux qui seront en JudĂ©e fuient dans les montagnes » verset 21. Ceux qui font confiance Ă  Dieu, ceux qui croient en Christ, les vĂ©ritables chrĂ©tiens, comprendront ce qu’il faudra faire lorsque ces choses arriveront, parce qu’ils auront Ă©tudiĂ© les diffĂ©rents signes comme JĂ©sus nous le demande. Ils seront attentifs aux Ă©vĂ©nements et fidĂšles dans la priĂšre. Ils fuiront dans les montagnes. Que ceux qui seront au milieu de JĂ©rusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance, pour l’accomplissement de tout ce qui est Ă©crit » versets 21-22. Ainsi dans le futur, JĂ©rusalem, la capitale politique et Ă©motionnelle d’IsraĂ«l, sera envahie par ses ennemis, jusqu’à ce que le Christ revienne et combatte les nations agressives Zacharie 14 3. Une fois de plus la ville des prophĂštes, des rois et du Messie sera abattue et punie horriblement. Cet Ă©vĂ©nement majeur, dans le scĂ©nario prophĂ©tique des temps de la fin, annoncera le signe suivant. 11. L’abomination de la dĂ©solation Lorsque la ville de JĂ©rusalem sera attaquĂ©e et conquise, la puissance Ă©trangĂšre qui l’occupera Ă©tablira ce que la Bible appelle l’abomination de la dĂ©solation ». De quoi s’agit-il ? La rĂ©ponse nous est donnĂ©e par JĂ©sus-Christ, dans Matthieu 24 15-20. Commençons au verset 15 C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la dĂ©solation [une profanation rĂ©pugnante], dont a parlĂ© le prophĂšte Daniel, Ă©tablie en lieu saint [
] que ceux qui seront en JudĂ©e [connu aujourd’hui comme l’Etat moderne d’IsraĂ«l] fuient dans les montagnes. » Les prophĂ©ties prĂ©disent que JĂ©rusalem sera de nouveau encerclĂ©e par les armĂ©es Zacharie 12 2, et qu’une idole sera dressĂ©e dans le lieu saint. JĂ©sus recommande aux fidĂšles de fuir prĂ©cipitamment lorsque cette profanation commencera. Que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arriĂšre pour prendre son manteau » Matthieu 24 17-18. Autrement dit, vous devrez sortir immĂ©diatement dĂšs que vous verrez ces choses arriver, parce que si vous attendez, il sera trop tard pour vous Ă©chapper. Malheur aux femmes qui seront enceintes et Ă  celles qui allaiteront en ces jours-lĂ  ! Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat [car le peuple de Dieu observera encore le sabbat] » versets 19-20. Il existe un parallĂšle historique de cette ruine de JĂ©rusalem aux temps de la fin, et l’érection d’une statue idolĂątre sur le mont du Temple, Ă  JĂ©rusalem. A l’époque d’Antiochus Epiphane, quelque 160 ans avant le premier AvĂšnement du Christ, les SĂ©leucides grecs sacrifiaient des porcs en offrande sur l’autel de Dieu. Une statue de Zeus, le chef des dieux grecs, fut Ă©rigĂ©e. Quelque chose de similaire se reproduira une fois de plus. Nous vivons une Ă©poque qu’on pourrait qualifier comme le calme avant une tempĂȘte menaçante et destructive. Si vous Ă©tiez un Juif en Allemagne en 1935, auriez-vous Ă©tĂ© alertĂ© par la destinĂ©e future de votre peuple ? Auriez-vous pris des mesures adĂ©quates pour sauver la vie des membres de votre famille ? Il est nĂ©cessaire que vous prĂȘtiez une grande attention aux Ă©vĂ©nements dans le monde ! L’ignorance, le laxisme ou la nĂ©gligence peuvent coĂ»ter trĂšs cher. Matthieu 24 15 laisse entendre que les sacrifices d’animaux reprendront Ă  JĂ©rusalem, sur un autel sur le mont du Temple dĂ©dicacĂ© au Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’IsraĂ«l ! Un autre passage des Ecritures confirme cette dĂ©claration Depuis le temps oĂč cessera le sacrifice perpĂ©tuel, et oĂč sera dressĂ©e l’abomination du dĂ©vastateur » Daniel 12 11. Puisqu’il est prophĂ©tisĂ© qu’il y aura un lieu de sacrifices, beaucoup se demandent si un grand temple sera Ă©levĂ© Ă  JĂ©rusalem. Mais il est possible qu’il n’y ait qu’un simple autel Ă©rigĂ©, comme cela eut lieu lorsque que les Juifs retournĂšrent de leur captivitĂ© de Babylone Esdras 3 2. Surveillez ceci dans les nouvelles mondiales. Les prophĂ©ties montrent clairement que les Juifs offriront de nouveau des sacrifices Ă  JĂ©rusalem. Soit dans un temple, soit sur un simple autel, cela n’est pas encore clair. Le peuple juif – souvenez-vous de la guerre des Six Jours – est capable d’agir promptement et courageusement dans l’urgence. A partir de l’arrĂȘt des sacrifices journaliers Ă  Dieu par un agresseur Ă©tranger probablement par l’arrivĂ©e du “roi du Nord”, et de l’apparition de l’abomination de la dĂ©solation, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours » Daniel 12 11. Ce passage parle d’une certaine pĂ©riode de temps aprĂšs l’abomination de la dĂ©solation, jusqu’à la fin de cette prĂ©sente civilisation, lorsque le Christ reviendra sur cette terre comme Roi des rois, pour introduire un vĂ©ritable nouvel ordre mondial, le Royaume de Dieu. Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à mille trois cent trente-cinq jours ! Et toi », dit Dieu Ă  Daniel, marche vers ta fin ; tu te reposeras » Daniel 12 12-13. Autrement dit, Daniel ne verrait pas l’accomplissement des prophĂ©ties que Dieu lui inspirait. Daniel vĂ©cut jusqu’à la fin de ses jours et mourut, sans avoir compris la prophĂ©tie qui lui avait Ă©tĂ© inspirĂ©e d’écrire. Mais aujourd’hui, nous pouvons lire les Ă©crits de Daniel et les comprendre, si nous marchons avec Dieu et Ă©tudions ces choses de maniĂšre approfondie. Nous devons rĂ©aliser que nous vivons dans une Ă©poque importante, lorsque toutes ces choses commenceront Ă  se produire. Cela doit nous motiver Ă  Ă©tudier sĂ©rieusement la Bible, et surtout Ă  obĂ©ir Ă  notre Dieu en toutes choses ! 12. L’effondrement des nations anglophones et la grande tribulation Avant le second AvĂšnement glorieux de JĂ©sus-Christ pour Ă©tablir Son Royaume, veillez au dĂ©clin et Ă  la conquĂȘte Ă©ventuelle des nations anglophones par leurs ennemis ! La terminologie biblique pour cet Ă©vĂ©nement est la grande tribulation ». La Bible rĂ©vĂšle que la pire Ă©poque, d’une horreur indescriptible dans toute l’histoire de cette planĂšte, aura bientĂŽt lieu. Cette Ă©poque terrifiante la grande tribulation est aussi appelĂ©e un temps d’angoisse pour Jacob » JĂ©rĂ©mie 30 7. Cette Ă©poque sera tellement effroyable, que les destructions et les gĂ©nocides de la DeuxiĂšme Guerre mondiale seront peu de choses en comparaison ! Examinons donc les Ecritures relatives Ă  ces changements dramatiques dans la structure des puissances du monde – qui, comme un puissant piĂšge d’acier, s’abattront soudainement sur un monde qui ne se doutera de rien ! Beaucoup d’entre nous verrons cette Ă©poque cataclysmique, que nous en soyons conscients ou non. Malheur aux femmes qui seront enceintes et Ă  celles qui allaiteront en ces jours-lĂ  ! Car il y aura une grande dĂ©tresse dans le pays, et de la colĂšre contre ce peuple » Luc 21 23. Si vous comprenez rĂ©ellement cette prophĂ©tie, vous pouvez voir que JĂ©sus ne parle pas seulement des Juifs en tant que nation, mais de tous les autres descendants modernes de l’ancienne nation d’IsraĂ«l – dont les AmĂ©ricains et les Britanniques. Remarquez que nous pouvons mettre cette prophĂ©tie en parallĂšle avec l’Evangile selon Matthieu Car alors, la dĂ©tresse [la grande tribulation] sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à prĂ©sent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrĂ©gĂ©s, personne ne serait sauvĂ© [ne resterait vivant] ; mais, Ă  cause des Ă©lus [Ă  cause du peuple de Dieu], ces jours seront abrĂ©gĂ©s » Matthieu 24 21-22. Dans le passĂ©, il Ă©tait impossible d’exterminer toute vie humaine de cette terre. Vous pouviez imaginer une guerre dĂ©vastatrice en Europe, ou au Moyen-Orient, mais vous auriez toujours eu des millions de gens qui ne seraient pas touchĂ©s quelque part dans le monde, sur le continent africain, asiatique, australien ou amĂ©ricain. Mais JĂ©sus a prophĂ©tisĂ© une Ă©poque unique dans l’histoire de l’humanitĂ©. Aucune nation ne peut se sentir Ă  l’abri d’une annihilation totale, qui est aujourd’hui possible par une guerre thermonuclĂ©aire ! C’est dans les annĂ©es 1950, que la destruction de toute vie humaine sur cette planĂšte a finalement Ă©tĂ© rendue possible. Depuis, nous avons multipliĂ© notre capacitĂ© de nous autodĂ©truire plusieurs fois. Les scientifiques nous disent aujourd’hui, que nous pouvons Ă©radiquer toute vie humaine de cette terre au moins vingt fois ! Le Christ a dĂ©crit notre Ă©poque actuelle ! Aucune armĂ©e romaine Ă  Son Ă©poque ne pouvait se vanter d’une telle puissance meurtriĂšre. Voyons ce que le prophĂšte JĂ©rĂ©mie dit Ă  propos de cette mĂȘme Ă©poque Ce sont ici les paroles que l’Eternel a prononcĂ©es sur IsraĂ«l [dont les descendants modernes, y compris les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, et les autres nations en Europe du Nord-Ouest] et sur Juda [
] Nous entendons des cris d’effroi ; c’est l’épouvante, ce n’est pas la paix. Informez-vous, et regardez si un homme enfante ! Pourquoi vois-je tous les hommes les mains sur leurs reins, comme une femme en travail ? Pourquoi tous les visages sont-ils devenus pĂąles ? Malheur ! car ce jour est grand [JĂ©rĂ©mie prophĂ©tisait sous l’inspiration divine] ; Il n’y en a point eu de semblable » JĂ©rĂ©mie 30 4-7. Il n’y a jamais eu une Ă©poque de dĂ©tresse dans l’histoire de l’humanitĂ© telle que celle-ci. Qui sera concernĂ© par cette terrible tribulation ? C’est le temps d’angoisse pour Jacob » verset 7. Ce sera une Ă©poque de dĂ©tresse telle qu’il n’y en a jamais eue, et qu’il n’y en aura jamais plus. Il ne peut donc pas y avoir deux Ă©poques identiques. Par consĂ©quent, les Ă©vĂ©nements des temps de la fin dĂ©crits dans Matthieu 24 21, Marc 13 et Luc 21, sont les mĂȘmes que ceux prophĂ©tisĂ©s dans EzĂ©chiel 36, Daniel 12, et dans d’autres passages encore sous le nom de grande tribulation ». Il s’agit du jour oĂč Dieu interviendra pour chĂątier Son peuple choisi. Cependant, en parlant de cette triste Ă©poque de grande dĂ©tresse, Dieu dit Je ne t’exterminerai pas » JĂ©rĂ©mie 30 11. Donc, Il ne nous dĂ©truira pas complĂštement, mais Il nous punira sĂ©vĂšrement – Il nous secouera au plus profond de nous-mĂȘmes pour nous rĂ©veiller. Il corrigera et humiliera Son peuple pour qu’il se rĂ©veille avant qu’il ne soit trop tard ! Cette Ă©poque de troubles sans prĂ©cĂ©dent sera dirigĂ©e premiĂšrement contre les AmĂ©ricains et les peuples du Commonwealth britannique, bien que les autres descendants modernes soient Ă©galement touchĂ©s. Mais pourquoi contre ces nations ? Parce que les AmĂ©ricains et les peuples de descendance britannique ont Ă©tĂ© les bĂ©nĂ©ficiaires des formidables bĂ©nĂ©dictions divines du droit d’aĂźnesse des descendants du patriarche Joseph GenĂšse 49 22-26. Pour plus d’informations, lisez notre brochure gratuite, Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophĂ©tie. Aux yeux de Dieu, les bĂ©nĂ©dictions requiĂšrent aussi des responsabilitĂ©s. Nous ne sommes pas un peuple favorisĂ© ou choyĂ©, mais nous avons Ă©tĂ© choisis par Dieu dans un but trĂšs spĂ©cial. Malheureusement, nous avons failli Ă  nos responsabilitĂ©s. Comprenons bien ce qui arrivera et pourquoi. Alors le signe du Fils de l’homme paraĂźtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuĂ©es du ciel avec puissance et une grande gloire » Matthieu 24 30 ! Puisse le Dieu Tout-Puissant hĂąter ce grand jour ! Les AmĂ©ricains et les peuples de descendance britannique ont Ă©tĂ© matĂ©riellement bĂ©nis, plus que toutes les autres nations sur la Terre au cours des 200 derniĂšres annĂ©es. Cela a commencĂ© il y a un peu plus de 200 ans, les peuples anglophones ont exercĂ© leur puissance pour dĂ©jouer les plans des nations agressives et belligĂ©rantes – la Triple-Alliance lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, et l’Axe au cours de la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Deux fois au cours du 20Ăšme siĂšcle, les peuples anglo-saxons ont restaurĂ© une certaine paix et sĂ©curitĂ© dans un monde en guerre. Mais malgrĂ© cela, la plupart des AmĂ©ricains et des Britanniques, individuellement, se sont dĂ©tournĂ©s du vĂ©ritable Dieu. Et ils continuent encore Ă  prier hypocritement le Seigneur. EsaĂŻe a bien prophĂ©tisĂ© sur vous, ainsi qu’il est Ă©crit Ce peuple m’honore des lĂšvres, mais son cƓur est Ă©loignĂ© de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des prĂ©ceptes qui sont des commandements d’hommes » Marc 7 6-7. Il y a de nombreuses prophĂ©ties sur les temps de la fin, qui rĂ©vĂšlent ce qui arrivera aux peuples amĂ©ricain et britannique, exactement comme le Dieu Tout-Puissant l’a dit – s’ils ne se dĂ©tournent pas de leur rĂ©bellion actuelle, et de leur dĂ©sobĂ©issance contre Lui et Ses commandements. Les prophĂ©ties fondamentales de l’Ancien Testament Le passage fondamental pour comprendre les prophĂ©ties des temps de la fin se trouve dans l’Ancien Testament, au chapitre 26 du livre du LĂ©vitique. Lorsque nous comprenons correctement notre identitĂ© nationale, ce chapitre prophĂ©tique prend une autre signification trĂšs importante. C’est ici que nous trouvons les informations essentielles et fondamentales pour l’IsraĂ«l moderne – parmi eux se trouvent les peuples amĂ©ricain et britannique des nations du Commonwealth. Ces peuples sont parmi les descendants appelĂ©s les dix tribus perdues d’IsraĂ«l ». Cette prophĂ©tie parle de l’ancien IsraĂ«l, mais aussi de leurs enfants et de leurs petits-enfants, Ă  la fin de cet Ăąge ! Nous devrions surveiller l’accomplissement de ces prophĂ©ties, qui prĂ©disent la chute des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, de leur prestige national et de leur puissance, avant que leurs villes ne soient totalement dĂ©truites dans une future guerre mondiale – la TroisiĂšme Guerre mondiale – qui sera l’époque la plus meurtriĂšre que l’humanitĂ© n’ait jamais connue. En parlant de la grande tribulation Ă  venir, Dieu dit Mais si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements, si vous mĂ©prisez mes lois, et si votre Ăąme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance, voici alors ce que je vous ferai j’enverrai sur vous la terreur, la langueur et la fiĂšvre, qui rendront vos yeux languissants et votre Ăąme souffrante ; et vous sĂšmerez en vain vos semences vos ennemis les dĂ©voreront. Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haĂŻssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que l’on vous poursuive » LĂ©vitique 26 14-17. Le Dieu Tout-Puissant menace de nous rabaisser. Si nous continuons Ă  transgresser Ses commandements, Il nous corrigera de diffĂ©rentes maniĂšres, que nous pouvons commencer Ă  imaginer. Et Il poursuit Si, malgrĂ© cela, vous ne m’écoutez point, je vous chĂątierai sept fois plus pour vos pĂ©chĂ©s. Je briserai l’orgueil de votre force » versets 18-19. Nos rivaux, dans la course Ă  l’autoritĂ© et Ă  la puissance mondiales, nous regardent nous enfoncer avec une joie croissante, alors que nous n’arrivons pas Ă  rĂ©soudre nos problĂšmes domestiques et internationaux. Ces choses nous arrivent parce que nous nous sommes dĂ©tournĂ©s de Dieu. Nous n’avons pas obĂ©i au Dieu de nos pĂšres. LĂ©vitique 26 et DeutĂ©ronome 28 sont de puissants avertissements prophĂ©tiques pour nous, aujourd’hui, car Dieu ne change pas Malachie 3 6 ; HĂ©breux 13 8. Dieu a promis que si nous Lui obĂ©issons, Il nous donnera la supĂ©rioritĂ© sur toutes les nations de la terre » DeutĂ©ronome 28 1. Mais si nous ne Lui obĂ©issons pas, et si nous ne gardons pas Ses commandements, nous serons maudits dans la ville » verset 16. Sommes-nous maudits dans nos villes ? Pensez-y. Des millions d’AmĂ©ricains ont peur de sortir de chez eux la nuit. Des personnes ĂągĂ©es, des femmes et d’autres encore ont peur de s’aventurer dans les rues le soir – dans cette terre de la LibertĂ©, et la patrie des braves ». Nos demeures sont verrouillĂ©es comme si nous Ă©tions prisonniers ! Non, nous ne sommes pas bĂ©nis dans nos villes et nos citĂ©s. De plus, notre dĂ©sobĂ©issance nous attirera des malĂ©dictions sur nos rĂ©serves alimentaires, des malĂ©dictions dans les relations sexuelles et des malĂ©dictions sur nos diffĂ©rentes politiques ou programmes nationaux, parce que nous nous sommes dĂ©tournĂ©s du grand Dieu. Le rĂ©sultat de nos pĂ©chĂ©s nationaux inclut l’escalade de la criminalitĂ©, de la violence, de l’infidĂ©litĂ© au sein du mariage, de la perversion sexuelle en tout genre, du mensonge, de l’escroquerie, du vol et de toutes sortes de choses inimaginables, qui sont une abomination aux yeux d’un Dieu juste et saint. L’égoĂŻsme et la dĂ©cadence de notre style de vie moderne » – basĂ©s sur la fiertĂ© Ă©gocentrique et la vanitĂ© – rongent comme des termites voraces la charpente qui maintient l’édifice de notre grandeur nationale. Combien de temps reste-t-il encore avant que notre demeure s’effondre ? Regardez autour de vous et faites-vous votre opinion. En dĂ©pit de leurs grandes bĂ©nĂ©dictions matĂ©rielles, les peuples amĂ©ricain et de descendance britannique se sont dĂ©tournĂ©s de Dieu. Ces nations, qui jadis Ă©taient grandes, ont brusquement laissĂ© tomber leurs standards moraux, et elles sont devenues des nations de pervers, de menteurs, de voleurs et de meurtriers. Et Dieu chĂątiera ces nations pour leur bien, car Il reprend et chĂątie tous ceux qu’Il aime et qu’Il reconnaĂźt pour Ses fils HĂ©breux 12 6. Dieu dĂ©clare Tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nuditĂ© [
] tes ennemis que l’Eternel enverra contre toi » DeutĂ©ronome 28 48. En d’autres mots, les nations anglophones ainsi que les Juifs, et ceux qui habitent parmi eux, seront emmenĂ©s dans une terrible captivitĂ©. Dieu dit que nous serons dans la disette de toutes choses [
] Il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu’à ce qu’il t’ait dĂ©truit » mĂȘme verset. Cela est-il assez clair ? Dieu fera venir sur nous un esclavage national. L’Holocauste de la DeuxiĂšme Guerre mondiale ne sera rien en comparaison. Les nations anglophones ne mourront pas toutes, mais elles n’existeront plus en tant que nations, pas plus les Etats-Unis d’AmĂ©rique que les nations du Commonwealth britannique, aprĂšs le terrible chĂątiment que Dieu Lui-mĂȘme leur imposera L’Eternel fera partir de loin, des extrĂ©mitĂ©s de la terre, une nation qui fondra sur toi d’un vol d’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, une nation au visage farouche, et qui n’aura ni respect pour le vieillard ni pitiĂ© pour l’enfant » DeutĂ©ronome 28 49-50. Cet agresseur ne sera pas le Mexique, ni une autre nation voisine, mais une nation venue de loin » – de l’autre bout de la terre – quelque part en Europe. Cet ennemi sera aussi rapide que le vol d’un aigle ». Il est intĂ©ressant de remarquer que trois grandes nations sur la terre utilisent l’aigle comme symbole. La premiĂšre est les Etats-Unis, ensuite il y a la Russie, et troisiĂšmement l’Allemagne. Cet agresseur sera une nation dont tu n’entendras point la langue, une nation au visage farouche » versets 49-50 – c’est-Ă -dire une nation trĂšs guerriĂšre. Dieu rĂ©vĂšle que les peuples amĂ©ricain et britannique seront assiĂ©gĂ©s dans toutes leurs portes verset 52, et ils seront si affamĂ©s qu’ils auront des comportements horribles dans ces temps Ă  venir – jusqu’à se tourner vers le cannibalisme verset 53. Finalement, ces peuples seront emmenĂ©s en esclavage par une grande puissance Ă  venir, qui est en train de s’élever en Europe ! Dieu promet de dĂ©livrer Son peuple ! Dieu dit qu’Il nous humiliera et nous corrigera, mais Il promet aussi de nous dĂ©livrer de tous nos malheurs – lorsque nous aurons vĂ©ritablement appris notre leçon, et que nous nous dĂ©tournerons de nos nombreuses abominations ! En ce temps-lĂ , ceux de ton peuple [tous les descendants du patriarche IsraĂ«l] qui seront trouvĂ©s inscrits dans le livre seront sauvĂ©s. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussiĂšre de la terre se rĂ©veilleront, les uns pour la vie Ă©ternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte Ă©ternelle » Daniel 12 1-2. Il n’y a aucun doute, le prophĂšte Daniel parle d’une rĂ©surrection des saints de Dieu Ă  l’immortalitĂ©, qui aura lieu Ă  la septiĂšme ou derniĂšre trompette », lorsque JĂ©sus reviendra sur cette terre avec tous Ses puissants anges, pour Ă©tablir le Royaume de Dieu qui rĂšgnera pendant mille ans 1 Corinthiens 15 ; 1 Thessaloniciens 4 ; Apocalypse 20 4. Daniel n’a pas Ă©crit Ă  propos de quelque chose qui se serait passĂ© au Moyen Age. Cette prophĂ©tie concerne la pĂ©riode de la grande tribulation, qui conduit tout droit au glorieux second AvĂšnement de JĂ©sus-Christ, Ă  la toute fin de ce prĂ©sent monde corrompu Matthieu 24 21-30. Comme le rĂ©vĂšle la prophĂ©tie prĂ©cĂ©dente, le Dieu Tout-Puissant Lui-mĂȘme, ordonnera Ă  l’un de Ses puissants anges, MicaĂ«l, de se lever pour protĂ©ger » le peuple d’IsraĂ«l, qui Ă  cette Ă©poque aura sa puissance brisĂ©e, et sera dispersĂ© dans de nombreuses nations comme prisonnier et esclave. Dieu affirme qu’Il dĂ©livrera miraculeusement Son peuple Et toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas, dit l’Eternel ; ne t’effraie pas, IsraĂ«l ! Car je te dĂ©livrerai de la terre lointaine, je dĂ©livrerai ta postĂ©ritĂ© du pays oĂč elle est captive ; Jacob reviendra, il jouira du repos et de la tranquillitĂ©, et il n’y aura personne pour le troubler. Car je suis avec toi [
] pour te dĂ©livrer ; j’exterminerai toutes les nations parmi lesquelles je t’ai dispersĂ©, mais toi, je ne t’exterminerai pas ; je te chĂątierai avec Ă©quitĂ©, je ne puis pas te laisser impuni » JĂ©rĂ©mie 30 10-11. Dieu poursuit en expliquant comment Il bĂ©nira grandementSon peuple, une fois qu’il aura vĂ©ritablement appris sa leçon Du milieu d’eux s’élĂšveront des actions de grĂąces et des cris de rĂ©jouissance ; je les multiplierai, et ils ne diminueront pas ; je les honorerai, et ils ne seront pas mĂ©prisĂ©s » verset 19. Quelle sera la condition finale des peuples d’IsraĂ«l, aprĂšs que Dieu les aura dĂ©livrĂ©s de leur captivitĂ© aux mains d’un oppresseur cruel ? Nations, Ă©coutez la parole de l’Eternel, et publiez-la dans les Ăźles lointaines [ceci inclut les peuples britanniques] ! Dites Celui qui a dispersĂ© IsraĂ«l le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde son troupeau. Car l’Eternel rachĂšte Jacob, il le dĂ©livre de la main d’un plus fort que lui. Ils viendront, et pousseront des cris de joie sur les hauteurs de Sion ; ils accourront vers les biens de l’Eternel, le blĂ©, le moĂ»t, l’huile, les brebis et les bƓufs ; leur Ăąme sera comme un jardin arrosĂ©, et ils ne seront plus dans la souffrance. Alors les jeunes filles se rĂ©jouiront Ă  la danse, les jeunes hommes et les vieillards se rĂ©jouiront aussi ; je changerai leur deuil en allĂ©gresse et je les consolerai ; je leur donnerai de la joie aprĂšs leurs chagrins. Je rassasierai de graisse l’ñme des sacrificateurs [des serviteurs de Dieu], et mon peuple se rassasiera de mes biens, dit l’Eternel » JĂ©rĂ©mie 31 10-14. Mais avant cela, la mauvaise nouvelle prophĂ©tisĂ©e dans les Ecritures – d’une terrible Ă©poque de trouble qui s’abattra bientĂŽt sur un monde insouciant – doit se rĂ©aliser premiĂšrement ! Quelle tragĂ©die de ne pas vouloir Ă©couter et retourner Ă  notre Dieu ! Cette Ă©poque sera la pire Ă©poque de trouble que cette terre ait jamais connue Matthieu 24 21 JĂ©rĂ©mie 30 7 ; Daniel 12 1 ! Mais le summum de la bonne nouvelle est que les Ecritures prĂ©disent aussi le retour imminent de JĂ©sus-Christ sur cette terre. Il dĂ©livrera les descendants modernes d’IsraĂ«l dont font partie les nations au nord-ouest de l’Europe et le peuple juif d’une horrible Ă©poque de captivitĂ© et de dĂ©tresse. Dieu dit qu’Il balayera tous les gouvernements humains Apocalypse 11 15-18 ; 19 11-21. Le Christ bannira ensuite Satan pour qu’il ne sĂ©duise plus les nations Apocalypse 20 1-3, et aprĂšs lui avoir retirĂ© toute autoritĂ©, le grand Dieu Ă©tablira le Royaume de Dieu sur cette terre maudite par le pĂ©chĂ©, et dĂ©chirĂ©e par la guerre EsaĂŻe 11 1-9 ; Apocalypse 20 4. Le prophĂšte Daniel a aussi Ă©crit Ă  propos de la bonne nouvelle de l’établissement du glorieux Royaume de Dieu Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais dĂ©truit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et dĂ©truira tous ces royaumes-lĂ , et lui-mĂȘme subsistera Ă©ternellement » Daniel 2 44. Et il ajoute Le rĂšgne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnĂ©s au peuple des saints du TrĂšs-Haut. Son rĂšgne est un rĂšgne Ă©ternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obĂ©iront » Daniel 7 27. En somme, les nations passeront d’abord par la grande tribulation, avant d’arriver Ă  l’époque prĂ©dite par les prophĂštes – l’établissement du Royaume de Dieu sur toutes les nations – qui apportera la paix, la prospĂ©ritĂ©, la santĂ© et la joie Ă  toutes les nations ! 13. Les signes cĂ©lestes et le Jour du Seigneur Ensuite – aprĂšs la grande tribulation – il y aura de grands signes astronomiques dans le ciel qui seront visibles par tous les habitants de la terre. AussitĂŽt aprĂšs ces jours de dĂ©tresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumiĂšre, les Ă©toiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront Ă©branlĂ©es » Matthieu 24 29. Dieu interviendra rĂ©ellement dans les affaires humaines ! Et Il interviendra mĂȘme avec la nature, pour montrer Ă  cette gĂ©nĂ©ration qu’il existe un Dieu rĂ©el. Dieu ne reviendra pas immĂ©diatement aprĂšs que les nations modernes d’IsraĂ«l auront Ă©tĂ© emmenĂ©es en captivitĂ©. Bien que nos nations prĂ©tendent ĂȘtre chrĂ©tiennes », elles sont en rĂ©alitĂ© pleines de tromperie, de vanitĂ©, d’avarice et de violence. Notez ceci Je regardai, quand il ouvrit le sixiĂšme sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entiĂšre devint comme du sang, et les Ă©toiles du ciel tombĂšrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secouĂ© par un vent violent » Apocalypse 6 12-13. Nous voyons ici les incroyables Ă©tapes d’un crescendo amenant au retour du Christ. Presque comme un Ă©norme feu d’artifice dans le ciel, nous verrons littĂ©ralement, au cours de la grande tribulation, les chĂątiments divins s’intensifier sur tous ceux qui refuseront de se repentir de leur rĂ©bellion provocante contre leur CrĂ©ateur. Notez le verset 17 Car le grand jour de sa colĂšre est venu, et qui peut subsister ? » Les six sceaux prĂ©sentĂ©s ici dĂ©crivent les mĂȘmes Ă©vĂ©nements qui surviendront aux temps de la fin, dont a parlĂ© JĂ©sus Ă  Ses disciples. Lorsque les sceaux sont ouverts, nous trouvons en premier les faux prophĂštes ; en deuxiĂšme, les guerres ; en troisiĂšme, les famines ; en quatriĂšme, les Ă©pidĂ©mies ; en cinquiĂšme, une grande tribulation et le martyre des saints. Le sixiĂšme sceau est les signes cĂ©lestes. Dans JoĂ«l 2, nous voyons aussi les signes cĂ©lestes se produire avant le grand et terrible Jour du Seigneur. Le soleil se changera en tĂ©nĂšbres, et la lune en sang, avant l’arrivĂ©e du jour de l’Eternel, de ce jour grand et terrible » verset 31. Nous avons dĂ©jĂ  vu dans Matthieu 24, que les signes cĂ©lestes viennent aprĂšs la grande tribulation. Que reste-t-il encore avant que le Royaume de Dieu soit pleinement Ă©tabli ? 14. Les sept derniers flĂ©aux Que se passera-t-il aprĂšs l’ouverture des six premiers sceaux ? Car le grand jour de sa colĂšre est venu, et qui peut subsister ? » Apocalypse 6 17. Apocalypse 7 dĂ©crit ensuite la protection des et la grande multitude, et le chapitre 8 l’ouverture du septiĂšme sceau – le chĂątiment divin d’un monde rebelle. Il se compose de sept trompettes dĂ©taillĂ©es dans les chapitres 8 et 9 du livre de l’Apocalypse. Dans Apocalypse 11 15, la septiĂšme trompette – la fameuse derniĂšre trompette » – retentit. Le Christ revient avec puissance et dans toute Sa gloire. Mais lors de Son retour, les nations sĂ©duites Le combattront et blasphĂšmeront leur propre CrĂ©ateur Apocalypse 16 21 ; 17 14 ! Le Christ rĂ©pandra donc les terribles sept derniers flĂ©aux dĂ©crits dans Apocalypse 15 1 et 16 1-21. Etudiez ces passages. Ces flĂ©aux seront d’une horreur indescriptible ! Ici encore, Dieu – qui rĂ©primande et chĂątie tous ceux qu’Il aime HĂ©breux 12 5-6 – agit ainsi pour que les hommes et les nations prennent conscience de leurs erreurs ! Lorsque vous lisez les passages dans le livre de l’Apocalypse, vous voyez que chaque montagne et chaque Ăźle sur la terre sera Ă©branlĂ©e. Pour ces hommes obstinĂ©s, odieux et rebelles, il ne restera pratiquement rien de leur ancien monde auquel ils s’accrochent. Tout ce qui les entoure sera dĂ©placĂ© ou dĂ©truit. Les hommes orgueilleux finiront par se rendre compte qu’ils ne sont absolument rien face au CrĂ©ateur Dieu de l’univers. Des centaines de millions d’hommes et de femmes reconnaĂźtront enfin, comme le fit Job Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon Ɠil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussiĂšre et sur la cendre » Job 42 5-6. D’une façon qu’ils ne l’ont jamais faite auparavant, les ĂȘtres humains se repentiront vĂ©ritablement, et accepteront d’écouter la vĂ©ritĂ© – d’écouter les vĂ©ritables ministres et enseignants de Dieu, et d’obĂ©ir Ă  leur CrĂ©ateur. Ils comprendront alors rĂ©ellement ces dĂ©clarations divines du livre d’EsaĂŻe Car ainsi parle le TrĂšs-Haut, dont la demeure est Ă©ternelle et dont le nom est saint J’habite dans les lieux Ă©levĂ©s et dans la saintetĂ© ; mais je suis avec l’homme contrit et humiliĂ©, afin de ranimer les esprits humiliĂ©s, afin de ranimer les cƓurs contrits. Je ne veux pas contester Ă  toujours, ni garder une Ă©ternelle colĂšre, quand devant moi tombent en dĂ©faillance les esprits, les Ăąmes que j’ai faites » EsaĂŻe 57 15-16. Alors enfin, l’humanitĂ© tout entiĂšre deviendra humble et enseignable. Le Christ vivant, et tous les saints ressuscitĂ©s qui L’accompagneront, rĂšgneront sur cette terre entiĂšre, dans le Monde de Demain. Ce gouvernement mondial, Ă©tabli par le Christ, sera le Royaume de Dieu, et il sera le gouvernement actif, avec une participation active de Dieu sur cette terre ! Quel avenir pour les prochaines annĂ©es ? Alors, que nous arrivera-t-il ? A moins que, en tant que nation, nous nous repentions pleinement de la transgression des lois divines, l’avenir de l’AmĂ©rique et des nations du Commonwealth britannique est plutĂŽt effrayant. Car toutes les grandes nations et les empires dans l’Histoire, qui ont empruntĂ© les sentiers de l’immoralitĂ©, comme nous le faisons aujourd’hui, se sont Ă©teints. Les prĂ©dicateurs amĂ©ricains et britanniques vont-ils se rĂ©veiller, et prĂȘcher enfin l’obĂ©issance aux lois divines ? Nos dirigeants politiques se tourneront-ils vers leur CrĂ©ateur avec une vĂ©ritable crainte de l’Eternel, feront-ils de Dieu et de Ses voies une part essentielle de notre vie nationale ? Les Ă©ducateurs, les psychologues et les sociologues commenceront-ils Ă  bĂątir leurs concepts sur le fondement des Ecritures ? Qu’en pensez-vous ? La rĂ©ponse semble Ă©vidente. Les Etats-Unis, et la plupart des autres nations anglophones dans le monde, entrent dans une Ă©poque de calamitĂ©s nationales – ou plus exactement de chĂątiment national – sans prĂ©cĂ©dent dans les annales de l’humanitĂ©. Mois aprĂšs mois, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, de plus en plus de choses tourneront mal pour nous, d’une maniĂšre ou d’une autre. Notre dette nationale augmentera. Notre immoralitĂ© et notre taux de criminalitĂ© augmenteront. Nos villes deviendront de moins en moins sĂ»res, et de plus en plus agitĂ©es par des gangs belliqueux de truands anarchistes et des Ă©meutes raciales – et aussi des Ă©meutes pour la nourriture, Ă  cause des sĂ©cheresses menaçantes et des famines prophĂ©tisĂ©es pour secouer nos nations. En dĂ©crivant cette situation qui aura lieu dans la suite des temps », Dieu dĂ©clare L’Eternel vous dispersera parmi les peuples, et vous ne resterez qu’un petit nombre au milieu des nations oĂč l’Eternel vous emmĂšnera. Et lĂ , vous servirez des dieux, ouvrage de mains d’homme, du bois et de la pierre, qui ne peuvent ni voir ni entendre, ni manger, ni sentir. C’est de lĂ  aussi que tu chercheras l’Eternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cƓur et de toute ton Ăąme. Au sein de ta dĂ©tresse, toutes ces choses t’arriveront. Alors, dans la suite des temps, tu retourneras Ă  l’Eternel, ton Dieu, et tu Ă©couteras sa voix ; car l’Eternel, ton Dieu, est un Dieu de misĂ©ricorde, qui ne t’abandonnera point et ne te dĂ©truira point il n’oubliera pas l’alliance de tes pĂšres, qu’il leur a jurĂ©e » DeutĂ©ronome 4 27-31. Oui, si nous ne prenons pas garde – nationalement ou individuellement – aux avertissements qui sont en train de se rĂ©aliser, et qui s’intensifieront dans les mois et les annĂ©es Ă  venir, il nous faudra subir tout le poids du chĂątiment divin. Dans le mĂȘme temps, vous pouvez ĂȘtre certain que d’autres voix de mensonges et de sĂ©duction s’élĂšveront, disant de ne pas s’inquiĂ©ter, que tout ira bien. Car la maison d’IsraĂ«l et la maison de Juda m’ont Ă©tĂ© infidĂšles, dit l’Eternel [
] ils disent Il n’existe pas ! » JĂ©rĂ©mie 5 11-12. En d’autres termes, ces gens disent Ces prophĂ©ties ne sont pas rĂ©elles, ce n’est pas Dieu qui parle ; ce ne sont que des paroles insensĂ©es, profĂ©rĂ©es par quelques prĂ©dicateurs de malheur et de tĂ©nĂšbres. » Les sceptiques diront Le malheur ne viendra pas sur nous, nous ne verrons ni l’épĂ©e ni la famine » verset 12. Oui, mĂȘme les faux ministres parleront en mal du vĂ©ritable ministĂšre de Dieu. Les prophĂštes ne sont que du vent, et personne ne parle en eux [la parole n’est point en eux]. » Dans le jargon moderne, ils diront que les serviteurs de Dieu ne sont qu’une bande de bavards », Ă  laquelle il ne faut pas faire attention, car la parole [de Dieu] n’est point en eux » verset 13. Dieu nous a clairement averti qu’il y aurait des moqueurs et des incrĂ©dules pour contredire et ridiculiser Ses avertissements, dĂ©livrĂ©s par Ses vĂ©ritables serviteurs Voici dĂ©jĂ , bien-aimĂ©s, la seconde lettre que je vous Ă©cris [
] afin que vous vous souveniez des choses annoncĂ©es d’avance par les saints prophĂštes [
] sachez avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises. Ils disent OĂč est la promesse de son avĂšnement ? Car, depuis que les pĂšres sont morts, tout demeure comme dĂšs le commencement de la crĂ©ation » 2 Pierre 3 1-4. Que devriez-vous faire ? Maintenant, vous devriez vous rendre compte que nos nations courent un trĂšs grand pĂ©ril. Tout ce que vous avez connu sera bouleversĂ© dans les dix Ă  vingt prochaines annĂ©es. Votre avenir, celui de vos enfants et de vos petits-enfants, est vraiment mis en jeu. Il existe un Dieu rĂ©el qui est en charge. Il rĂšgne sur les hommes et sur les nations, et d’une façon plus directe et plus profonde que la plupart d’entre vous ne le rĂ©alisent. Reportez-vous Ă  Daniel 4 25 oĂč, en parlant du roi Nebucadnetsar, Daniel Ă©crit Tu seras trempĂ© de la rosĂ©e du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu saches que le TrĂšs-Haut domine sur le rĂšgne des hommes et qu’il le donne Ă  qui il lui plaĂźt. » Par l’intermĂ©diaire du prophĂšte Daniel, Dieu dĂ©clare Le TrĂšs-Haut domine sur le rĂšgne des hommes. » Dieu donne les fonctions et l’autoritĂ© Ă  ceux qu’Il a choisis. BĂ©ni soit le nom de Dieu, d’éternitĂ© en Ă©ternitĂ© ! A lui appartiennent la sagesse et la force. C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui Ă©tablit les rois » Daniel 2 20-21. Dieu est en charge des gouvernements, et souvent Il dĂ©cide du rĂ©sultat des Ă©lections et de l’ascension des rois, des monarques et des dictateurs dans les nations sur cette terre. Nous devons avoir foi en la puissance divine. L’Eternel Dieu est le vĂ©ritable Dieu qui rĂšgne sur tout, et Il intervient dans ce monde corrompu, dans cette sociĂ©tĂ© Ă©garĂ©e pour y accomplir Ses desseins. Notez aussi ce que Dieu dit au sujet des sociĂ©tĂ©s et de notre futur proche Prenez garde Ă  vous-mĂȘmes », dit JĂ©sus, de crainte que vos cƓurs ne s’appesantissent par les excĂšs du manger et du boire » Luc 21 34. Peut-ĂȘtre rĂ©pondrez-vous Mais on a encore quelques annĂ©es avant que tout cela n’arrive. » Oui, mais il y en a peu – et mĂȘme trĂšs peu. Ne laissez pas votre cƓur s’appesantir par les excĂšs du manger et du boire, par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous Ă  l’improviste. Car il viendra comme un filet » – comme un piĂšge mortel qui emprisonne un animal, avant mĂȘme que ce dernier ne rĂ©alise ce qui lui arrive. Ne vous laissez pas surprendre ainsi. Le Christ Se prĂ©pare Ă  revenir, et Son AvĂšnement viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la surface de toute la terre » verset 35, sur tous ceux qui ne s’y seront pas prĂ©parĂ©s, ou qui seront sĂ©duits. MĂȘme si nos nations ne se repentent pas en tant que telles, vous pouvez changer certainement– et vous pouvez ĂȘtre pardonnĂ© et protĂ©gĂ© au cours de la grande tribulation Ă  venir. JĂ©sus Lui-mĂȘme nous a donnĂ© cette assurance. Vous pouvez lire en ligne notre brochure intitulĂ©e La restauration du christianisme apostolique. Cet ouvrage vous donnera de plus amples dĂ©tails sur ce que vous devriez faire. JĂ©sus nous ordonne de veiller ». Prouvez avec la parole de Dieu tout ce que vous venez de lire dans cette brochure. Surveillez tous ces Ă©vĂ©nements afin de les comprendre. Laissez la Bible vous parler. Ceux qui se confient en Dieu – ceux qui croient en Christ, ceux qui sont des chrĂ©tiens de bonne foi – comprendront lorsque ces choses arriveront, parce qu’ils auront Ă©tudiĂ© ces nombreux signes comme JĂ©sus nous le demande. Nous devons donc prĂȘter attention Ă  ces Ă©vĂ©nements, prions pour que Dieu nous aide Ă  Lui soumettre notre vie, ainsi qu’à Son fils JĂ©sus-Christ, et pour que nous L’acceptions comme notre Sauveur, notre Patron, notre Seigneur, notre MaĂźtre, notre Souverain Sacrificateur et notre Roi Ă  venir. Alors, par l’intermĂ©diaire de Son Esprit en nous, nous comprendrons Ses commandements, et nous ferons ce qui est agrĂ©able Ă  Ses yeux 1 Jean 3 22. Ce faisant, nous commencerons Ă  marcher avec le Dieu qui nous donne le souffle et la vie, et nous nous prĂ©parerons vĂ©ritablement pour le second AvĂšnement de JĂ©sus-Christ. Soyez personnellement trĂšs attentif Ă  ce qui est en train de se passer. Etudiez diligemment la Bible, et voyez ce qu’elle dit rĂ©ellement. Implorez Dieu par des priĂšres sincĂšres ! Demandez-Lui de vous guider et de vous donner la force de faire ce qui est bien ! Recherchez-Le pour qu’Il vous dĂ©livre, vous et votre famille, dans les annĂ©es turbulentes Ă  venir ! Alors vous vous tournerez vers Lui de tout votre cƓur, et vous commencerez Ă  obĂ©ir Ă  Ses lois. Acceptez le vĂ©ritable JĂ©sus-Christ comme votre Sauveur personnel, et soumettez-vous Ă  Lui pour Le laisser vivre Sa vie en vous. A mesure que vous rechercherez sincĂšrement Dieu, et que vous croirez au vĂ©ritable Evangile – que JĂ©sus-Christ enseigna Lui-mĂȘme – vous apprendrez ce que le Seigneur attend de vous. Faites-le et Il comblera votre vie par la comprĂ©hension et par Son dessein. Il vous accordera le don de la vie Ă©ternelle dans Son Royaume Ă  venir bientĂŽt Jean 3 16 ; Romains 6 23. Et Il vous dĂ©livrera de la catastrophe mondiale Ă  venir, que JĂ©sus a si vivement prĂ©dite. Comme JĂ©sus-Christ Lui-mĂȘme nous l’a enseignĂ© Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper Ă  toutes ces choses qui arriveront, et de paraĂźtre debout devant le Fils de l’homme » Luc 21 36 ! b0Ca.
  • b2qiebojv9.pages.dev/458
  • b2qiebojv9.pages.dev/165
  • b2qiebojv9.pages.dev/176
  • b2qiebojv9.pages.dev/470
  • b2qiebojv9.pages.dev/528
  • b2qiebojv9.pages.dev/69
  • b2qiebojv9.pages.dev/222
  • b2qiebojv9.pages.dev/16
  • l homme peut il se passer de la religion