Bonsoirdemoiselle, ce soir les mots jaillissent en moi Depuis ces annĂ©es de connaissance , des regrets je n’en ai pas Je vous ai vu grandir, Ă©voluer , mĂ»rir O belle demoiselle sans vous je ne pourrai partir. J’aime vous regarder Toutes les nuits, Ă  vous je ne fais que penser Vous ne savez ce que vous me procurez Votre regard, voici ce qui illumine mes journĂ©es
Je suis nĂ© il y a soixante-seize ans, huit mois, douze jours et deux heures ici mĂȘme, au mĂȘme endroit, dans cette mĂȘme piĂšce, dans ce mĂȘme lit oĂč je viens brutalement de me rĂ©veiller. Rien n'a changĂ© dans cette piĂšce, dans cette maison, ou si peu, ou par petits morceaux qui ont fait que tout s'est transformĂ©, en fait, mais par bribes, par fractions, peu Ă  peu, sans que l'on s'en rende vraiment compte. Ce lit, lĂ , oĂč je suis allongĂ©, il a maintenant un matelas moderne, un sommier neuf ou presque, la fenĂȘtre elle aussi a Ă©tĂ© agrandie et je peux de ma couche voir la cime de la Dent du Loup, tout au bout de la longue montĂ©e qui part du chalet, Ă  travers le Pra 1 du Four, mon domaine, mon chez moi, lĂ  oĂč je suis nĂ©. Et sous le sommet, Ă  gauche, invisible, mais pourtant toujours lĂ , la Barme 2 de l'Ours, lĂ  oĂč je vais aller tout Ă  l'heure, pour la derniĂšre fois. Cette cabane de l'Adrech 3, que j'habite, devenue peu Ă  peu chalet, c'est mon grand-pĂšre qui l'a montĂ©e de ses propres mains, avec les pierres des environs, taillĂ©es Ă  la masse et assemblĂ©es Ă  la chaux, avec pour charpente et bardage le bois des mĂ©lĂšzes d'Ă  cĂŽtĂ©, sciĂ©, travaillĂ© Ă  la loube 4, Ă  la hache, Ă  l'herminette, pendant des jours et des jours. La chaux, elle Ă©tait faite juste Ă  cĂŽtĂ©, c'est pour ça que ce coin de montagne s'appelle le Pra du Four. Les villageois y amenaient de gros blocs de calcaire tirĂ©s des pentes voisines, qui avec le mulet, des sortes de charretons Ă  bras, et les accumulaient et les empilaient comme une sorte de gros igloo, et y entretenaient par l'ouverture un feu qu'il fallait nourrir, alimenter, avec les arbres mal fichus, les rebuts de la forĂȘt voisine qui n'Ă©taient pas bons pour en faire du bois d'Ɠuvre. Mon pĂšre m'avait un jour racontĂ©, et il le tenait lui-mĂȘme de son pĂšre qui avait fait partie des chauffeurs, que le feu Ă©tait si fort par lĂ -dessous, on amenait des billes entiĂšres, on les passait dans le trou Ă  plusieurs, avec les outils, c'Ă©tait comme si le diable vous les tirait des mains, elles avançaient presque toutes seules, un vrai feu d'enfer ». Et tout ça bien cuit puis longuement refroidi, faisait de la chaux que chacun utilisait pour ses constructions, et les cabanes se montaient, et mon grand-pĂšre avait bien du travail, lui qui Ă©tait arrivĂ© d'Italie par la montagne, pour se louer en France comme bĂ»cheron. Il avait trouvĂ© ici emploi et femme, il avait construit sa cabane, avait eu mon pĂšre d'abord puis une fille, qu'il avait plus tard fait rentrer au village d'origine, au PiĂ©mont, et confiĂ©e Ă  sa propre sƓur cadette, car les jeunes gens d'ici, pour lui, n'Ă©taient que des dĂ©vergondĂ©s paresseux mĂȘme pas bons Ă  garder des chĂšvres ». Mon pĂšre Ă©tait nĂ© lui aussi dans ce lit, dans cette chambre, comme moi, il avait comme moi tout appris de la montagne et des bĂȘtes, des plantes, des cailloux, il avait comme moi respirĂ© l'odeur de l'Ă©clair qui s'abat trop prĂšs de vous, connu les hivers lourds de neige oĂč l'on ne pouvait entrer et sortir de la maison que par la fenĂȘtre, porte bloquĂ©e par une accumulation de neige, avait respirĂ© le printemps plein de l'odeur sucrĂ©e de mille fleurs odorantes, le parfum de la premiĂšre pluie aprĂšs les grosses chaleurs, celle qui ranime une terre durcie de sĂ©cheresse, il avait savourĂ© le fumet des champignons que seul, instruit par son propre pĂšre, il savait dĂ©nicher jusque dans les endroits les plus improbables, il avait comme moi Ă©touffĂ© lors des chaleurs accablantes de l'Ă©tĂ©, il Ă©tait mon pĂšre, un point c'est tout. Lorsqu'il est mort, j'ai gardĂ© de lui un couteau, un vieux, mais inusable couteau forgĂ© dans le village de mon grand-pĂšre, emmanchĂ© dans deux plaques tirĂ©es d'une corne de chamois, mais en fait, j'avais bien plus hĂ©ritĂ© » de lui que cet objet, mĂȘme s'il m'Ă©tait trĂšs cher, j'avais reçu tout son savoir, tous ses conseils, toute sa connaissance de la montagne, tout son amour de ce pays. J'Ă©tais donc le fils d'Emilio, lui-mĂȘme fils de Quinto, mais moi, jusqu'Ă  mes treize ans, je n'avais pas de prĂ©nom. Pas l'officiel, non, celui-lĂ , mon nom de baptĂȘme, je l'avais, bien sĂ»r, mais personne ne semblait le connaĂźtre. Je n'Ă©tais personne, ou si peu quelqu'un, j'Ă©tais le fils de... C'est le fils d'Emilio, du Pra du Four, qu'il est donc costaud, lou pitchoun ». Oui, j'Ă©tais le pitchoun, et mĂȘme des fois tout simplement Pitch, pour tout le monde, la famille, les gens du village, mais pas Ă  l'Ă©cole, pour le maĂźtre ou les copains. Pour notre instituteur, j'Ă©tais Ferratini, pour les autres Ă©lĂšves, parfois FĂ©fĂ©, parfois Tini. Je n'Ă©tais pas le meilleur des Ă©coliers, j'allais mon train, ne m'intĂ©ressant que peu Ă  la classe, faisant honnĂȘtement, mais laborieusement mes devoirs et apprenant difficilement mes leçons. Comme la plupart de mes congĂ©nĂšres, je ne me rĂ©vĂ©lais et ne reprenais vie que dehors, lorsque je pouvais courir la montagne, la forĂȘt, boire Ă  la source que j'avais dĂ©couverte et installĂ©e dans un savant empilement secret de pierres, que je pouvais me gaver de tout ce que m'offrait la nature en fruits sauvages ou chapardĂ©s dans les vergers d'en bas du village, me construire de ces cabanes de branchages absolument invisibles oĂč je pouvais amener mes trĂ©sors, j'Ă©tais un gosse comme il y en avait des milliers hors des villes. J'aurais pu encore longtemps ĂȘtre le Pitch si les circonstances ne s'y Ă©taient pas prĂȘtĂ©es. Le pays Ă©tait alors occupĂ©, beaucoup de juifs s'Ă©taient rĂ©fugiĂ©s sur la cĂŽte et, devant la menace allemande, craignant Ă  juste titre les rafles et la dĂ©portation, ils s'Ă©taient organisĂ©s en filiĂšres et arrivaient nombreux jusque chez nous, au village, passaient quelques jours dans les hĂŽtels ou hĂ©bergĂ©s chez les uns ou les autres, puis attendaient le moment oĂč un groupe se formerait pour passer en Italie par le col de la Vista. Mon pĂšre, qui Ă©tait tout Ă  la fois bĂ»cheron, maçon, paysan, couvreur, qui en fait acceptait tout ce qui se prĂ©sentait comme possibilitĂ© de travail, faisait partie de ces quelques guides ou passeurs qui emmenaient les groupes jusqu'Ă  la terre espĂ©rĂ©e sĂ»re, Ă  travers ces chemins de montagne fort nombreux parmi lesquels il fallait trouver la bonne voie, et surtout la trace la moins escarpĂ©e, la moins pentue, la moins empierrĂ©e, car beaucoup Ă©taient les personnes ĂągĂ©es, ou faibles, et les enfants. De toute façon, tous Ă©taient des citadins qui peinaient Ă©normĂ©ment lors de ces passages, quelques heures de marche, prĂšs de six cents mĂštres de dĂ©nivelĂ© en montĂ©e, et presque six cents en descente cĂŽtĂ© italien, sur des pistes tracĂ©es de toujours par les contrebandiers, chasseurs et autres braconniers, mais peu adaptĂ©es Ă  de fins souliers de ville. Mais la vie Ă©tait Ă  ce prix, et lorsque le temps le permettait, mon pĂšre organisait environ un voyage par semaine, pour tout un groupe hĂ©tĂ©roclite de pauvres fuyards apeurĂ©s, qu'il fallait dissuader d'emmener d'Ă©normes valises pleines de souvenirs, de vĂȘtements hĂ©las impossibles Ă  transporter aussi loin dans ces conditions. C'Ă©tait un crĂšve-cƓur pour tous que de laisser en partant jusqu'aux portraits de leurs dĂ©funts parents, se contenter d'emporter l'argent, les bijoux, les valeurs, et aussi ce qu'ils pouvaient passer sur eux, avec tout au plus en bandouliĂšre un sac de jute transformĂ© pour l'occasion en gigantesque musette. Peu d'ailleurs furent ceux qui revinrent au village aprĂšs la fin de la guerre rĂ©cupĂ©rer les bagages, les photos, les souvenirs, car l'Italie s'Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ©e pour la plupart d'entre eux ĂȘtre un piĂšge mortel. Lors d'une de ces journĂ©es de passage, j'Ă©tais rentrĂ© de l'Ă©cole, avais saisi mon goĂ»ter et j'Ă©tais reparti en quĂȘte de je ne sais quelle bĂȘtise au village, avec les copains. Ma sƓur, qui Ă©tait rentrĂ©e Ă  la maison aprĂšs sa journĂ©e de travail Ă  la laiterie coopĂ©rative, Ă©tait venue me trouver dans notre coin favori, vers le bas du hameau, dans une sorte de prairie plate entourĂ©e de chĂątaigniers, oĂč nous Ă©tions occupĂ©s Ă  jouer une partie de ballon endiablĂ©e. Elle paraissait prĂ©occupĂ©e et me dit que maman voulait me voir. Argument bref, mais suffisant pour que je la suive Ă  la maison sans protester. ArrivĂ© lĂ , je vis que mon pĂšre n'Ă©tait pas encore rentrĂ©, lui qui, habituellement, lors de ces traversĂ©es, et Ă©tant donnĂ© l'heure matinale du dĂ©part, sa force, sa jeunesse, sa vivacitĂ©, sa connaissance des chemins, Ă©tait de retour en fin d'aprĂšs-midi, fatiguĂ©, mais heureux d'avoir tout Ă  la fois fait une bonne action, gagnĂ© quelques sous, et content de rassurer ma mĂšre qui tremblait toutes ces journĂ©es. Aujourd'hui, il n'Ă©tait pas encore rentrĂ©, et pourtant le soleil commençait Ă  amorcer sa descente vers le mont Pourri, et il fallait craindre le pire si le soir tombait avant son retour. Alors, moi qui l'avais accompagnĂ© tant de fois lors de nos recherches de gĂ©nĂ©pi, de nos fouilles de terriers de marmottes pour y dĂ©nicher l'animal endormi afin de pouvoir produire quelques centilitres de cette huile qui soulage les rhumatismes de quelques vĂ©nĂ©rables vieillards du village, de nos quĂȘtes de trophĂ©es de mouflons ou de bouquetins au pied des clapiers 5 qui faisaient perdre pied au meilleur de ces admirables montagnards, moi qui Ă©tais trĂšs au fait de cette route qui menait au pays frĂšre, j'Ă©tais chargĂ© par ma mĂšre, malgrĂ© sa crainte, de faire le chemin que devait prendre mon pĂšre pour revenir et voir s'il n'avait pas eu quelques incidents ou pire sur une pierre traĂźtre ou une racine sortante. Il Ă©tait bien convenu que je n'irais pas plus loin que le Brec 6 de la Vacherie, ce qui faisait une bonne heure de montĂ©e d'ici, et que si je ne voyais rien, je devais rebrousser chemin, qu'on irait dĂšs le lendemain au jour avec quelques amis pour aller plus avant dans les recherches. Je promis et partis vite pour profiter au maximum, pour un retour peut-ĂȘtre mouvementĂ©, de la clartĂ© du jour. J'emmenais avec moi une gourde, car le passage ne recelait aucun point d'eau, et une lampe Ă  essence, en plus de quelques aliments au cas oĂč... J'avais marchĂ© d'un bon pas depuis plus d'une demi-heure avec au ventre une sorte de nƓud dont je ne pouvais me dĂ©faire, et puis d'un coup, au sortir d'un passage coudĂ© entre deux Ă©normes rochers et que nous appelons l'EstrĂšch 7, juste aprĂšs avoir longĂ© le Lac Mort, sec depuis toujours, je vis mon pĂšre, debout, vivant, et jamais je n'avais ressenti si grand soulagement, aprĂšs de si sombres craintes. Il Ă©tait appuyĂ©, du cĂŽtĂ© droit, sur une sorte de bĂ©quille qu'il s'Ă©tait fabriquĂ©e avec trois branches sĂšches de vieux mĂ©lĂšze, attachĂ©es entre elles avec de la corde qui ne quittait jamais son sac, et il avait arrangĂ© sur le dessus, pour pouvoir le caler sous son bras, une sorte de coussin avec le vieux gilet en peau de mouton qui lui venait de son pĂšre. Tout bonnement, tout bĂȘtement, comme un monsieur », me dit-il, il s'Ă©tait fait une admirable entorse et se trouvait dans l'absolue incapacitĂ© de porter le poids de son corps sur sa cheville droite. Et, le plus naturellement du monde, il descendait en claudicant, un pas aprĂšs l'autre, en homme qui sait oĂč il va et qui se dit qu'il arrivera quand il arrivera. Il ne me dit pas qu'il Ă©tait heureux de me voir, cela ne se faisait pas chez nous, mais son sourire Ă©tait un des plus beaux que je lui avais vus depuis le jour oĂč nous Ă©tions tous allĂ©s dans le village italien de la famille, pour y rendre visite Ă  sa sƓur notre tante. Je pus donc le dĂ©barrasser de son sac, le dĂ©saltĂ©rer, et ne fus pas de trop, dans certains passages dĂ©licats, pour le soutenir, guider son pied, l'aider, quoi, tout simplement l'aider Ă  marcher. Nous Ă©tions enfin arrivĂ©s dans la derniĂšre descente, en pente assez douce et toute en herbe, lorsque vraiment il nous Ă©tait impossible de plus rien distinguer devant nous. Ma lampe fit merveille, mon pĂšre bĂ©quilla comme personne, et nous n'avons pas Ă©tĂ© surpris de voir au loin monter vers nous une autre lampe, que nous savions tenue par ma mĂšre. À portĂ©e de voix, mon pĂšre rĂ©pondit Ă  une question Ă  peine audible Je suis lĂ , Marie, tout va bien ! ». Nous avons vu d'un coup la lampe descendre brusquement d'un bon mĂštre, ma mĂšre, tendue d'inquiĂ©tude, ayant relĂąchĂ© ses muscles sous l'effet du soulagement. Elle Ă©tait enfin rassurĂ©e aprĂšs ces quelques heures passĂ©es dans l'angoisse de ce qui avait pu arriver Ă  son mari, puis Ă  attendre Ă©galement son fils, les deux hommes de sa vie loin du foyer et peut-ĂȘtre dans le danger. Bref, c'est dĂšs le lendemain que je pus enfin bĂ©nĂ©ficier pleinement de mon prĂ©nom, mon pĂšre se rĂ©pandant dans le village avec des C'est mon Marcellino qui est venu me chercher, tu te rends compte, mon Marcellino, Ă  son Ăąge, faut-il qu'il soit courageux ! » et des Ah ! si mon Marcellino n'Ă©tait pas venu Ă  ma rencontre, je sais pas comment j'aurais fait, j'aurais peut-ĂȘtre passĂ© la nuit dehors, je me voyais mal, hein, il faisait quand mĂȘme pas si chaud, tout lĂ -haut ! ». À partir de ce jour-lĂ , je ne fus plus que rarement le Pitch, ni le fils d'Emilio, mais Marcellino, le fils d'Emilio, ou mieux, Marcellino Ferratini, qui a sauvĂ© son pĂšre. Et justement, lui, une bonne sĂ©ance chez le rebouteux arrangea sa cheville et lorsqu'il alla mieux, et mĂȘme tout Ă  fait bien, ma rĂ©compense arriva avec son plus fidĂšle ami, son compĂšre habituel, Julien le charpentier, par un beau jour qui laissait prĂ©sager une magnifique nuit claire, ils m'emmenĂšrent pour une chasse au chamois pas trop lĂ©gale, mais surtout pour me faire dĂ©couvrir la merveille des merveilles, ce lieu oĂč j'allais me rendre aujourd'hui, la grotte du Quinto, mon grand-pĂšre, cette grotte que j'allais baptiser la Barme de l'Ours, car mes lectures scolaires m'avaient poussĂ© Ă  imaginer que cette grotte, dans des temps lointains, avait accueilli des ours. Le programme Ă©tait le suivant D'abord gagner la grotte, y dĂ©poser nos sacs, puis aller vĂ©rifier que dans certains endroits repĂ©rĂ©s depuis toujours, les chamois avaient bien sĂ©journĂ© lĂ  ou les nuits prĂ©cĂ©dentes, fait facilement vĂ©rifiable par la prĂ©sence de crottes et l'odeur de sauvage qui rĂ©gnait sous le couvert des quelques rĂ©sineux de cet endroit privilĂ©giĂ©. Nous y Ă©tions bien vite, une fois nos sacs vidĂ©s du surplus, et simplement lestĂ©s de quelques petits sacs de sel, prĂ©levĂ©s dans la rĂ©serve qui occupait un coin bien sec de la grotte. À terre, nous avions disposĂ© quelques petits tas de ce sel si apprĂ©ciĂ© des chamois, sur des pierres plates, afin d'Ă©viter que les bĂȘtes n'avalent de la terre, ce qui pouvait ĂȘtre dramatique pour elles. Nous Ă©tions sĂ»rs que cette nuit, les chamois seraient lĂ , parce que ce devait ĂȘtre un de leurs lieux habituels de repos, et parce que le sel les y aurait attirĂ©s. Nous avions regagnĂ© la grotte, pour y prĂ©parer notre repas, des pĂątes Ă  la bĂąchasse 8 On prĂ©pare une sauce Ă  base d'oignon et d'ail fondus dans une gĂ©nĂ©reuse rasade d'huile d'olive, Ă  laquelle on a ajoutĂ© des tomates ultra-mĂ»res coupĂ©es en morceaux, des herbes cueillies au passage et un peu de sel, on y ajoute la quantitĂ© d'eau juste nĂ©cessaire pour faire gonfler les pĂątes, on les y met Ă  cuire, et lorsqu'elles ont bu toute cette eau et commencĂ© sur la flamme vive Ă  rissoler dans la bonne sauce, on les sert vivement, non sans les avoir copieusement mĂ©langĂ©es d'un coup de baguette de pin avec un bon paquet de parmesan rĂąpĂ© amenĂ© prĂ©cautionneusement dans un papier pliĂ© plusieurs fois. Qui n'a jamais mangĂ©, dans le fond d'une grotte obscure, Ă  la lueur d'un feu de bois clair, sur ses genoux, dans une gamelle d'aluminium bosselĂ©e par le temps, une ration de pĂątes Ă  la bĂąchasse Ă  faire pĂ©ter la ceinture, ne connaĂźt rien Ă  rien de la vraie vie. AprĂšs ce repas de roi, que les adultes m'autorisĂšrent avec condescendance Ă  accompagner d'un fond de gobelet de vin lĂ©ger, nous Ă©tions d'attaque pour passer Ă  la traque du chamois. Nous avions quittĂ© alors la grotte, prĂ©cautionneusement, Ă  la seule lueur de la lune. Elle Ă©tait pour moi alors encore plus imposante qu'elle ne l'avait Ă©tĂ© lorsque je l'avais dĂ©couverte en plein jour, et que je me rendais compte d'aprĂšs les dires de mon pĂšre qu'il fallait que je la voie, qu'elle Ă©tait lĂ  devant moi, et que j'avais beau tout regarder de cet enchevĂȘtrement de blocs gigantesques, je ne pouvais pas la distinguer, Ă  mon plus grand agacement. C'Ă©tait lĂ  un des secrets de cette grotte, elle Ă©tait invisible Ă  qui ne savait pas la voir. Il fallait pour cela chercher l'ombre de l'entrĂ©e basse derriĂšre un rocher vaguement pyramidal qui ne laissait supposer Ă  personne qu'il cachait une telle merveille de la nature. Mon grand-pĂšre avait eu en fait trĂšs peu Ă  faire pour amĂ©nager sa retraite secrĂšte, quelques blocs accumulĂ©s çà et lĂ  de façon trĂšs naturelle suffisaient Ă  masquer les Ă©ventuelles ouvertures hautes qui auraient pu la trahir. À l'intĂ©rieur, le chaos de ces immenses blocs avait organisĂ© une piĂšce qui s'ouvrait sur une hauteur presque normale, et allait en s'amincissant doucement vers le fond, et vers la droite, alors que la gauche Ă©tait d'une verticalitĂ© quasiment architecturale. Il arrive parfois que le bouleversement originel d'un massif montagneux fignole de si agrĂ©ables surprises. La surface en Ă©tait assez large pour permettre de s'allonger Ă  six personnes environ, ce qui laissait de la place pour du rangement de victuailles de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, de quelques accessoires indispensables pour la cuisine sommaire pratiquĂ©e lĂ , le bois, le sel, et le fusil et les cartouches dissimulĂ©s dans le fin fond du plus profond au-dessus d'un repli de roche fait tout exprĂšs par le hasard. La seule chose qui pouvait trahir ce repaire, lorsque l'on y faisait du feu, Ă©tait bien sĂ»r la fumĂ©e. C'est pour cela que l'on n'allumait un feu qu'Ă  la nuit tombĂ©e, les flammes invisibles Ă  l'intĂ©rieur ne risquant pas, elles non plus, de trahir une prĂ©sence quelconque. J'Ă©tais donc tombĂ© amoureux de cette grotte que depuis toujours, lorsque j'en avais appris l'existence, j'avais surnommĂ© la Barme de l'Ours, bien qu'il soit certain qu'aucun plantigrade, mĂȘme s'il en avait rodĂ© un par ces lieux, n'y avait mis la patte. Une fois dehors Ă  la lumiĂšre des Ă©toiles, il avait fallu que je suive les vieux » pour ne pas manquer le chemin, mais mes yeux Ă©taient neufs, mon pas sĂ»r, et ma souplesse juvĂ©nile faisait le reste. AprĂšs ce que je juge ĂȘtre un peu plus d'une heure, lorsque nous fĂ»mes arrivĂ©s non loin de l'aire de repos des bĂȘtes, mon pĂšre me fit rester sur place, il partit avec son ami, et je n'entendis ni ne vis plus rien jusqu'Ă  ce que, aprĂšs que j'aie comptĂ© dĂ©jĂ  jusqu'Ă  mille trois cents comme s'il s'agissait d'une partie de cache-cache, je perçus successivement et trĂšs rapidement deux Ă©clairs et deux dĂ©tonations, Ă  environ cent cinquante mĂštres sur ma gauche. Encore quelques longues minutes d'attente et ils arrivĂšrent, mon pĂšre chargĂ© des sacs et des armes, et son ami portant en bandouliĂšre, les pattes ficelĂ©es, un chamois que son pelage, ses cornes, son poids, me firent constater le lendemain au jour qu'il s'agissait d'un magnifique jeune mĂąle. Notre nuit passĂ©e dans la grotte ne fut pas mauvaise, et au petit jour, avec un coup d'eau sur la figure et un autre coup d'eau dans le ventre, avec une pomme et un croĂ»ton pour petit dĂ©jeuner, il resta Ă  prĂ©parer l'animal, en l'Ă©tripant, loin de l'abri, et laissant les rapaces et les renards nettoyer l'endroit. La tĂȘte et les pattes furent prĂ©levĂ©es, roulĂ©es dans un sac de toile, et resta une chose Ă  faire qui me laissa mĂ©dusĂ©, car je ne savais pas que cela existait, le secret en avait Ă©tĂ© gardĂ© jusque dans la famille ! Il s'agissait de la glaciĂšre. Pas un meuble que l'on garnissait de pains de glace, non, une glaciĂšre naturelle, dĂ©couverte elle aussi par le grand-pĂšre qui avait dĂ» certainement inspecter toute cette montagne caillou par caillou. À environ quinze minutes de la grotte, en montant vers le sommet, loin de tout chemin marquĂ©, il y avait entre deux blocs une fissure oblique assez large pour laisser passer un homme. On y descendait en se retenant par les bras, et il s'y trouvait une sorte de petite corniche oĂč l'on pouvait se tenir debout Ă  deux, au bord d'une curiositĂ©, d'une faille sans fond apparent, qui avait vu avec les annĂ©es s'accumuler neige et glace, constituant une glaciĂšre naturelle, et il suffisait d'attacher les bĂȘtes que l'on dĂ©sirait y garder par une patte Ă  une corde de plusieurs mĂštres, et on les laissait descendre, nouant la corde Ă  une grosse branche qui avait Ă©tĂ© coincĂ©e lĂ -dedans Ă  cet usage. Les traces d'usure sur le bois laissaient Ă  penser que les animaux mis Ă  conserver ici avaient Ă©tĂ© nombreux, la rĂ©putation de grand braconnier de mon grand-pĂšre n'Ă©tait pas usurpĂ©e, et je pus constater que mon pĂšre avait Ă©tĂ© Ă  bonne Ă©cole. Ce chamois resterait donc ici le temps qu'il faudrait pour en dĂ©biter Ă  la hache les morceaux que ma famille ou celle de Julien dĂ©sireraient accommoder pour un repas ou cĂ©der Ă  quelque personne Ă  qui l'on devait un service. La tĂȘte et les pattes Ă©taient dĂ©jĂ  promises et quasiment vendues Ă  un petit notable du village voisin et ennemi qui dĂ©sirait les faire empailler pour en garnir son salon. Par ces temps de disette, je n'imaginais mĂȘme pas que des personnes, Ă  l'autre bout du pays, auraient fait n'importe quoi pour en obtenir, ne serait-ce qu'une tranche. Pour nous, qui n'avions pas l'habitude de manger souvent de la viande, le poulet, le cochon, le mouton ou le cabri Ă©taient dĂ©jĂ  une fĂȘte, le bƓuf ou le veau un Ă©vĂ©nement, mais le chamois un repas somme toute assez banal. Pour le reste, nous avions toujours rĂ©ussi Ă  nous dĂ©brouiller avec notre production propre, et surtout et avant tout les patates. Le blĂ© non plus ne manquait pas, et le four communal chauffait rĂ©guliĂšrement pour telle ou telle famille, pour la fabrication du pain de la quinzaine, le plus souvent. J'avais donc acquis mon titre officiel de braconnier adjoint, j'avais eu mon heure de gloire, un prĂ©nom enfin connu et prononcĂ©, mais ma vie allait bientĂŽt changer, le certificat d'Ă©tudes approchait, et une fois empochĂ©, m'ouvrait au monde du travail. Comme prĂ©vu, Ă©lĂšve modeste, j'eus un diplĂŽme modeste, mais bien rĂ©el, et il fallait que je choisisse le mĂ©tier que je voulais faire si je ne voulais pas que mon pĂšre dĂ©cide pour moi. Depuis quelques annĂ©es, plus bas dans la vallĂ©e, on avait installĂ© la premiĂšre centrale Ă©lectrique du dĂ©partement, au pied d'un lac semi-artificiel, retenu par un barrage assez petit, et alimentĂ© par deux Ă©normes canalisations qui amenaient en trombes de l'eau de deux gigantesques sources d'altitude captĂ©es et chargĂ©es de nourrir la centrale. Un copain dont le pĂšre Ă©tait commerçant ambulant me dit que celui-ci voulait qu'il l'aide dans le commerce, pour le reprendre par la suite, mais que lui prĂ©fĂ©rait aller travailler Ă  l'Ă©lectricitĂ©, pour changer de coin, voir autre chose, et surtout Ă©chapper Ă  l'Ă©touffement familial qui semblait lui peser. Je dĂ©cidais donc d'en faire autant, et mon pĂšre en resta Ă©bahi, lui qui n'avait jamais connu dans sa vie que le luxe de la lampe Ă  pĂ©trole dans la grande salle et la bougie dans la chambre, car nous Ă©tions quelque peu Ă  l'Ă©cart du gros du village, et faire venir le courant Ă©tait trop cher pour la bourse de mes parents. Les discussions aux repas Ă  propos de l'opportunitĂ© de faire ou de ne pas faire l'Ă©lectricitĂ© furent animĂ©es pendant quelques semaines, puis mon pĂšre cĂ©da, lorsque ma mĂšre eut prononcĂ© ces paroles dĂ©finitives Tu veux quand mĂȘme pas qu'il pantaille 9 comme toi, lui qui a son certificat ! ». L'affaire fut terminĂ©e, et je suis allĂ© avec mon camarade, un beau jour, voir l'ingĂ©nieur », en fait, celui qui habitait dans l'usine avec sa famille pour agir en urgence en cas de panne. Nous sommes revenus de lĂ  complĂštement dĂ©couragĂ©s, il fallait qu'on attende d'avoir seize ans pour l'embauche, c'Ă©tait la loi, on ne pouvait pas ĂȘtre dans l'Ă©lectricitĂ© avant. La dĂ©cision fut facile Ă  prendre J'allais travailler comme apprenti avec l'ami Julien, le charpentier-braconnier, l'ami de la famille. Cela fut fait presque tout de suite, et ces deux annĂ©es furent deux des plus belles de ma vie pourtant assez longue. J'Ă©tais dans un milieu que je connaissais, avec des gens que je connaissais, mes anciens compagnons d'Ă©cole Ă©taient presque tous devenus des coureurs de montagne, des chasseurs et des fĂȘtards de festin 10 de village comme moi, la guerre Ă©tait terminĂ©e, la vie Ă©tait belle, les filles aussi, et je n'avais finalement plus du tout envie de quitter tout ça pour aller travailler Ă  l'Ă©lectricitĂ©. Le reste de ma vie, finalement, s'est passĂ© au pays, ou dans l'attente de retourner au pays, je n'en suis jamais restĂ© longtemps ni beaucoup Ă©loignĂ©, ne serait-ce que par la pensĂ©e. Mais il faut que je bouge, j'ai d'importants projets aujourd'hui, et je sens confusĂ©ment que je ne pourrai pas les remettre Ă  plus tard... Je suis nĂ© il y a soixante-seize ans, huit mois, douze jours et six heures ici mĂȘme, au mĂȘme endroit, dans cette mĂȘme piĂšce, dans ce mĂȘme lit que je viens enfin de quitter, un peu flageolant sur mes vieilles jambes qui ont parcouru tant de ces sentes escarpĂ©es. Le docteur avait raison, il fallait que j'arrĂȘte mes randonnĂ©es, mais je n'ai jamais su ĂȘtre raisonnable, et jusqu'Ă  la limite de mes forces j'ai parcouru ce pays, mon pays, j'en ai connu tous les aspects, savourĂ© toutes les saveurs, goĂ»tĂ© tous les fruits, profitĂ© de tous les instants. J'ai donc dĂ©cidĂ© de me faire un dernier plaisir. Je suis nĂ© il y a soixante-seize ans, huit mois, douze jours et sept heures ici mĂȘme, au mĂȘme endroit, dans ce chalet dont je referme la porte, comme on tirerait le rideau aprĂšs une comĂ©die, ou une tragĂ©die, on ne sait pas. Je vais me rendre Ă  cette grotte, Ă  cette Barme de l'Ours, profiter pleinement de cette derniĂšre randonnĂ©e. J'ai le pas lent, mais je voyage lĂ©ger, inutile de me charger de quoi que ce soit, c'est un voyage en aller simple. Un bĂąton pour assurer mes pas, et en avant sans me retourner, surtout ne pas se retourner. Il fait dĂ©jĂ  frais, la saison est bien avancĂ©e, ce sera un hiver peut-ĂȘtre rude qui succĂ©dera Ă  cet automne qui a des prĂ©tentions Ă  vouloir glacer son monde. Je ne voyage pas vraiment seul. Je sens Ă  cĂŽtĂ© de moi des ombres qui m'aident et me soutiennent dans les passages difficiles, comme je l'avais fait avec mon pĂšre il y a de cela... trop longtemps. Il est lĂ , pas loin, avec son ami Ă©ternel, Julien, et ma mĂšre les suit, sans doute toujours inquiĂšte, ma tante Ă  ses cĂŽtĂ©s, et derriĂšre eux, la cohorte des parents de mes parents et leurs parents. Je me sens accompagnĂ© de toute une kyrielle de gens que j'ai aimĂ©s, qui ont disparu avant moi, qui me connaissent et me mĂšnent et m'aident dans mon voyage sans retour. Mes proches le sont vraiment, malgrĂ© tout, malgrĂ© leur Ă©loignement gĂ©ographique, je leur envoie par tĂ©lĂ©pathie des demandes de pardon, des priĂšres de m'excuser, des appels Ă  comprĂ©hension, et je suis presque certain que ces messages sont arrivĂ©s. Je ne sais pas comment ils sont reçus, en pensĂ©e, en intuition, en rĂȘve, ou en prĂ©monition, mais peu m'importe, je ne veux plus reculer, ce serait impossible, psychologiquement et surtout physiquement, je ne peux plus revenir en arriĂšre. J'ai lu un jour que le froid procurait une mort douce, insensiblement entamĂ©e par un sommeil irrĂ©sistible. Cela est restĂ© en moi depuis toujours, et j'ai dĂ©cidĂ© de l'Ă©prouver, il n'y a pas d'Ăąge pour les expĂ©riences scientifiques. Je pars le cƓur lĂ©ger, conscient de mon dĂ©sir d'essayer de partir apaisĂ©. Je suis nĂ© il y a soixante-seize ans, huit mois, douze jours et douze heures lĂ -bas, dans ce chalet dont je devine Ă  peine la forme dans ce dĂ©but de soirĂ©e, de mes yeux fatiguĂ©s. Je suis pratiquement arrivĂ© au but de mon pĂ©riple. Je vais d'ici peu me faufiler dans l'entrĂ©e de la Barme de l'Ours. Je suis heureux d'y ĂȘtre arrivĂ©, car j'ai rendez-vous avec mon enfance. Je ne regrette rien de ma vie somme toute assez banale. Dans d'autres circonstances, peut-ĂȘtre que je ferais en ce moment mĂȘme une belote dans le foyer des vieux du village, avant de rentrer chauffer mes vieux os Ă  l'hĂŽpital. J'ai choisi, pour ĂȘtre fidĂšle Ă  moi-mĂȘme, de vivre ma mort. Mais pardonnez-moi maintenant, je dois vous laisser, j'ai un rendez-vous pris depuis trĂšs longtemps avec mon pĂšre. Je suis mort ici, cette nuit, vers trois heures, Ă  peu prĂšs l'heure de ma naissance, refroidi doucement en mĂȘme temps que le petit feu que j'avais allumĂ©, flamme devenant peu Ă  peu cendre grise, l'un doucement Ă©teint, l'autre lentement engourdi, rĂȘvant qu'un jour un de mes petits-fils pourra Ă  son tour dĂ©couvrir cette grotte et tous les autres secrets que j'ai Ă©crits avant de partir. PrĂšs de moi, le couteau du grand-pĂšre, garni de corne de chamois, Ă  la lame plus qu'usĂ©e, elle aussi... Je ne regrette dĂ©cidĂ©ment rien. 1 PrĂ© 2 Balme = Grotte 3 Adret 4 Scie Ă  refendre conçue pour ĂȘtre utilisĂ©e Ă  deux 5 Éboulis 6 BrĂšche, col 7 RĂ©trĂ©ci, resserrĂ© 8 MĂ©lange, mixture 9 Pantailler Faire l'idiot 10 FĂȘte votive de village Vous aimerez aussi !Nouvelles Puncak JayaPamela Hayek L'instant se prolongeait, le temps amorti prenait les traits de l'Ă©ternitĂ©. Junko ne ressentait plus la douleur qui dĂ©vorait ses jambes. Son corps las se revigora. Le septiĂšme sommet Puncak ... [+]Nouvelles Sans titreRenise Charles Du plus loin que me reviennent mes souvenirs avec mon pĂšre, je vois toujours le petit cafĂ© du passage Helluin et notre table illuminĂ©e par les rayons du soleil traversant le plafond en verriĂšre ... [+]LivreNitro-collection 8 € Cest le printemps ! Si j'Ă©tais ta voisine je ne serais pas jalouse mais admirative !!!! Bravo ! C'est trĂšs beau et ça donne le moral ! Bises ! SandRyne RĂ©pondre E. elsie. 25/03/2012 20:32. Je dĂ©couvre ton blog avec plaisir, j'aime beaucoup ton univers ! A bientĂŽt RĂ©pondre Suivez-moi. RSS; Pages. Links; Mes petites dĂ©corations de NoĂ«l rigolottes! Toutes mes scrap'bookineries
C'est le Printemps ! par Ann par Ann Votre navigateur ne supporte pas le lecteur mp3. par Ann 1 Honni C'est le Printemps ! Au nid, l'Ɠuf se brise, apparaĂźt l'oisillon Honni soit le lourd fardeau de bourgeons ! De l'arbuste, la branche se casse Se casse de la rive Ă  la riviĂšre, Il n'y a qu'un plouf. Et sur la branche, l'oisillon Et Vogue la GalĂšre ! 2 Le PĂȘcheur C'est le Printemps ! Sa gaule bien fichĂ©e sur la berge fleurie de tendres violettes Le pĂȘcheur regarde et la ligne Et ses pensĂ©es secrĂštes Qui jouent au fil de l'eau Le fil lui cligne du bouchon Il a une touche mais... Sa prise se perd dans les herbes folles Le buisson froufroute gaiement Le vent, une alouette ? Que nenni, mieux que tout cela, une sirĂšne ! Le pĂȘcheur est tout gaillard de sa prise Vivent les Amours printaniĂšres ! 3 L'embrochĂ© C'est le Printemps ! Sur l'herbe tendre agonise un Poisson Voyant sa fin prochaine, il prend le ciel Ă  tĂ©moin "Je ne mĂ©rite pas un tel chĂątiment Je ne suis qu'un embrochĂ© pris par le fatal destin O ciel, c'est le Printemps ! Offrez-moi un rĂ©pit, un dernier baiser Ă  Ma Mie." L'oisillon sur sa branche entend, Mais que peut-il faire, le malheureux naufragĂ© ? A chacun suffit sa misĂšre ! 4 La gaule de bois C'est le Printemps ! "Petit oiseau, mon bon ami. A la gaule de bois, ma vie ne tient plus qu'Ă  un fil Tire fort, tire-moi d'affaires ! L'oiseau qui est nĂ© de la derniĂšre ondĂ©e Vole au secours de l'embrochĂ© SoulagĂ©, le poisson retrouve l'eau claire de son ruisseau Si soulagĂ© qu'il ne lĂšve pas seulement le bout d'une nageoire Pour recueillir le naĂŻf oisillon qui boit la fatale Tasse Petit oiseau, mĂ©fies-toi de l'Ami d'un jour ! 5 La Tasse C'est le Printemps ! Dans le fond, le Poisson est un brave type, Et pour hĂąter la terrible fin de l'emplumĂ© Il bondit sur le flot et happe son Sauveur ! Mais le mets a un goĂ»t de bouchon, qui l'eut cru ? Et voilĂ  l'embrochĂ© de nouveau qui se balance au bout de la gaule De la gaule du PĂȘcheur "Cette fois t'es cuit ! Cuit sur braise Cru ou cuit la faim du pĂȘcheur fait une triste fin de poisson 6 L'Ă©touffe-pĂȘcheur C'est le Printemps ! Le pĂȘcheur invite sa conquĂȘte A partager son frugal festin. Elle a un appĂ©tit d’oiseau Un mot d’Amour, une goutte d’eau lui suffisent
 L'embrochĂ© ! C’est plein d'arĂȘtes Et dans le gosier de l'amoureux pĂȘcheur Une lui reste en travers "Ma belle, ma bien-aimĂ©e, secoures-moi ! " "Quelle triste figure, faites-vous lĂ  ! Quel piĂštre amant faisiez-vous ce tantĂŽt Ă  l'ombre des buissons. Adieu, va !" fait l'ingrate Damoiselle. Que c'est laid un amant qui rĂąle ! 7 L'ingrate C'est le Printemps Les bourgeons sont en fleurs Qui habillent toutes les misĂšres du monde C'est la belle saison "J'avais un amant. Avant l'heure il est mort Mort d'une arĂȘte mal placĂ©e Le coquin de sort ! Il n'aura pas vĂ©cu l’espace d’un Printemps Mais bientĂŽt ce sera l'Ă©tĂ© J'aurai un Ă©poux qui me fera de l'effet Qui saura attendre l'automne Brave bonhomme ! Depuis la sirĂšne a troquĂ© sa queue poissonniĂšre contre une bonne paire de charentaises ! PoĂšme postĂ© le 01/04/10 PoĂšte , Illustrateur , InterprĂšte
Jesuis nĂ© dans les annĂ©es 1960, le garçon de ferme. Depuis que je me souvienne, la premiĂšre formation de concept touristique sortie au printemps dans les classes primaires. AnnĂ©e lycĂ©ens au printemps, l'Ă©cole organisera excursion Ă  la ville. Moyen et Ă©levĂ© les niveaux scolaires ont Ă©galement une sortie printaniĂšre. Le printemps est pas la mĂȘme destination chaque annĂ©e, Lyrics Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre Ă©pais, j'ai foutu l'camp Mais scarifiĂ©, mais en pleurant Mais sacrifiĂ©, mais en passant. Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps J'ai rien demandĂ©, ouais mais pourtant J'ai dĂ©chirĂ©, Ă  grands coups dents Le fil d'acier m'emprisonnant Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps Moi qui rĂȘvait, d'hiver tout blanc Na na na na, na na na na Na na na na, na na na na J'ai foutu l'camp Na na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre Ă©pais, j'ai foutu l'camp Un ange déçu, ange de nĂ©on Un ange de plus, ange de nĂ©on Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps Quand j's'rai foutu, il rest'ra le vent Quand j'm'en irai, quand j's'rai partant Je parlerai, vous s'rez contents Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps Moi qui espĂ©rais des anges troublants Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre Ă©pais, j'ai foutu l'camp Na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na Il est beau le printemps, non? Il est tout p'tit pour les gens qui s'aiment comme le nous le printemps HĂ© hĂ© hĂ© hĂ© Il est beau le printemps Suis nĂ© en mai ouais voici C'est beau le printemps
Ecoutez On est nĂ© dans la rue, tout nu, sans dents, tous pourtant ; certains en ont pris ombrage, les bras doux d’une mĂšre manquant, et
Inicio Daniel Darc C'est moi le printemps La pĂĄgina presenta la letra y la traducciĂłn с Ń„Ń€Đ°ĐœŃ†ŃƒĐ·ŃĐșĐŸĐłĐŸ al español de la canciĂłn "C'est moi le printemps" del ĂĄlbum La Taille De Mon Ame» de la banda Daniel Darc. Letra de la canciĂłn Suis nĂ© en mai, c’est moi l’printemps D’un ventre Ă©pais, j’ai foutu l’camp Mais scarifiĂ©, mais en pleurant Mais sacrifiĂ©, mais en passant Suis nĂ© en mai, c’est moi l’printemps J’ai rien demandĂ©, ouais mais pourtant J’ai dĂ©chirĂ©, Ă  grands coups dents Le fil d’acier m’emprisonnant Suis nĂ© en mai, c’est moi l’printemps Moi qui rĂȘvait, d’hiver tout blanc Na na na na, na na na na Na na na na, na na na na J’ai foutu l’camp Na na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na Suis nĂ© en mai, c’est moi l’printemps D’un ventre Ă©pais, j’ai foutu l’camp Un ange déçu, ange de nĂ©on Un ange de plus, ange de nĂ©on Suis nĂ© en mai, c’est moi l’printemps Quand j’s’rai foutu, il rest’ra le vent Quand j’m’en irai, quand j’s’rai partant Je parlerai, vous s’rez contents Suis nĂ© en mai, c’est moi l’printemps Moi qui espĂ©rais des anges troublants Suis nĂ© en mai, c’est moi l’printemps D’un ventre Ă©pais, j’ai foutu l’camp Na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na Il est beau le printemps, non? Il est tout p’tit pour les gens qui s’aiment comme le nous le printemps HĂ© hĂ© hĂ© hĂ© Il est beau le printemps Suis nĂ© en mai ouais voici C’est beau le printemps TraducciĂłn de la canciĂłn NacĂ­ en Mayo, soy la primavera Con un vientre grueso, me larguĂ© de aquĂ­. Pero con cicatrices, pero llorando Pero sacrificado, pero pasando NacĂ­ en Mayo, soy la primavera No preparatorio, sĂ­, pero aĂșn asĂ­. RompĂ­, rompĂ­. El alambre de acero que me encarcela NacĂ­ en Mayo, soy la primavera Soñaba con un invierno blanco Na na na na, na na na na Na na na na, na na na na Me voy de aquĂ­. Na na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na NacĂ­ en Mayo, soy la primavera Con un vientre grueso, me larguĂ© de aquĂ­. Un Ángel decepcionado, un ĂĄngel de neĂłn Un Ángel mĂĄs, Un ĂĄngel de neĂłn NacĂ­ en Mayo, soy la primavera Cuando termine, serĂĄ el viento. Cuando me voy, cuando me voy Yo hablarĂ©, tĂș serĂĄs feliz. NacĂ­ en Mayo, soy la primavera Esperaba unos Ángeles extraños. NacĂ­ en Mayo, soy la primavera Con un vientre grueso, me larguĂ© de aquĂ­. Na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na Es hermoso en primavera, Âżno? Es pequeño para la gente que se ama como lo hacemos en la primavera. Oye, oye, oye. Es hermoso en primavera NacĂ­ en Mayo. Es hermoso, la primavera Dansle cadre de mes ateliers que j’anime en association, voici le dernier nĂ© des albums: un album plein de couleurs qui prĂ©pare l’arrivĂ©e du printemps. Le mini de printemps Je ne sais pas si c’est le ciel bleu que l’on a de plus en plus, ou l’envie de voir plein de fleurs, mais mon dernier mini est trĂšs colorĂ©. Ecrire-en-ligne
 depuis partout ! Nombre de Françaises expatriĂ©es et quelques francophones participent, ou ont participĂ© Ă  cet atelier depuis l’étranger ; atelier, majoritairement il est vrai, frĂ©quentĂ© par des Hexagonaux. Toutefois, pour l’instant, j’ai recensĂ© ThaĂŻlande nord-ouest – Quito, Équateur – ShangaĂŻ, Chine – Boston, Massachussets, USA – MontrĂ©al, QuĂ©bec, Canada – Vaudreuil-Dorion, QuĂ©bec, Canada – Toronto, Canada – Johannesburg, Afrique du Sud – Porto-Novo, BĂ©nin – Varsovie, Pologne
 D’autres ? Dites-moi d’oĂč vous ĂȘtes, ou Ă©tiez ! Abonnetoi Ă  la CHAINE OFFICIELLE VEVO de DANIEL DARC pour dĂ©couvrir toutes ses vidĂ©os : Paroles de la chanson C'est Toujours Le Printemps par Nana Mouskouri L'hiver a beau nous parler de flocons L'Ă©tĂ© a beau nous parler de moissons L'automne peut receler de vin blanc Quand on est deux c'est toujours le printemps Je veux connaĂźtre tous les horizons Mais je n'irais pas par quatre saisons J'irais par celle qui donne vingt ans Quand on est deux c'est toujours le printemps Viens la vie est lĂ  Tiens la vie va bien Viens la pluie s'en va Tiens l'hirondelle revient Les fleurs ont des couleurs Devant l'hiver jusqu'Ă  thermidor Tant de cerises, de chansons des blĂ©s d'or Nuit de NoĂ«l ou matin de St-Jean Quand on est deux c'est toujours le printemps Nous on s'invente des calendriers Des nuits immenses et des siĂšcles fĂ©riĂ©s Et sans savoir oĂč l'on va, on n'sait quand Quand on est deux c'est toujours le printemps Viens la vie est lĂ  Tiens la vie va bien Viens la pluie s'en va Tiens l'hirondelle revient Nos cƓurs ont des couleurs L'hiver a beau nous parler de flocons L'Ă©tĂ© a beau nous parler de moissons L'automne peut receler du vin blanc Quand on est deux c'est toujours le printemps Je veux connaĂźtre tous les horizons Mais je n'irais pas par quatre saisons J'irais par celle qui donne vingt ans Quand on est deux c'est toujours le printemps Quand on est deux c'est toujours le printemps Quand on est deux c'est toujours le printemps

Ahahapourquoi tu crois que moi je suis né grùce à une cigogne , je suis aussi puceau mais je vois le verre à moitié pleins ça sert à rien

Paroles de la chanson C'est Moi Le Printemps par Daniel Darc Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre Ă©pais, j'ai foutu l'camp Mais scarifiĂ©, mais en pleurant Mais sacrifiĂ©, mais en passant. Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps J'ai rien d'mandĂ©, ouais mais pourtant J'ai dĂ©chirĂ©, Ă  grands coups dents Le fil d'acier m'emprisonnant Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps Moi qui rĂȘvait, d'hiver tout blanc Na na na na, na na na na Na na na na, na na na na J'ai foutu l'camp Na na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre Ă©pais, j'ai foutu l'camp Un ange déçu, ange de nĂ©on Un ange de plus, ange de nĂ©on Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps Quand j's'rai foutu, il rest'ra le vent Quand j'm'en irai, quand j's'rai partant Je parlerai, vous s'rez contents Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps Moi qui espĂ©rais des anges troublants Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre Ă©pais, j'ai foutu l'camp Na na na na, na na na na Na na na na na, na na na na Il est beau le printemps ! Non ? Il est tout p'tit pour les gens qui s'aiment comme le nous le printemps HĂ© hĂ© hĂ© hĂ© Il est beau le printemps Suis nĂ© en mai ouais voici C'est beau le printemps SuisnĂ© en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre Ă©pais, j'ai foutu l'camp Un ange déçu, ange de nĂ©on Un ange de plus, ange de nĂ©on Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps Quand j's'rai foutu, il rest'ra le vent Quand j'm'en irai, quand j's'rai partant Je parlerai, vous s'rez contents Suis nĂ© en mai, c'est moi l'printemps
Il n’est pas aussi connu que l’étĂ© indien ou l’hiver nordique, mais le printemps lausannois existe aussi. Oui, les beaux jours reviennent et avec eux certaines activitĂ©s. S’activer en extĂ©rieur Rien de plus simple un short, une paire de baskets et le bord du lac. Une fois au bord de l’eau et sous le soleil, vous avez l’embarras du choix course Ă  pied, vĂ©lo, football, skateboard ou roller, beach-volley. Il Ă©tait temps, votre abonnement de fitness inutilisĂ© hĂ©ritĂ© d’une bonne rĂ©solution commençait Ă  vous faire culpabiliser. Mais il y a enfin une bonne raison de ne pas y aller le soleil ! Et vous n’avez mĂȘme pas besoin de dĂ©dier un moment particulier dans la semaine pour faire du sport, il suffit d’enfourcher son vĂ©lo pour se dĂ©placer. FlĂąner dans un parc Les tempĂ©ratures remontent, le soleil fait fleurir les arbres, et les gens font fleurir leurs balcons, et aprĂšs ce long hiver nous n’avons qu’une envie profiter du beau temps pour dĂ©ambuler dans les rues et flĂąner dans les parcs. Parc de Mon-Repos, de l’Hermitage, parc de Milan ou encore de l’ElysĂ©e, il y a des super balades Ă  faire Ă  Lausanne. Mais pour sortir se promener, il faut aussi une tenue adaptĂ©e
 Faire du shopping On peut enfin ranger les doudounes grossissantes, ces gros pulls d’hiver, les bonnets et les Ă©charpes qui nous encombrent. Il est temps de ressortir les shorts et peut-ĂȘtre mĂȘme de refaire sa garde-robe chez les crĂ©ateurs du coin. Pour les dames, rendez-vous au JSBG store et sa sĂ©lection de marques de crĂ©ateurs suisses, ou encore chez Viva Frida accessoires, dĂ©co et habits tendances. Prendre le soleil et un verre en terrasse Mais le shopping, ça fatigue aussi. Alors le mieux c’est encore de profiter de se reposer en terrasse. Ça tombe bien, avec les beaux jours, les bars Ă©phĂ©mĂšres rouvrent, jusqu’à l’automne. Comme La Grenette, avec ses plats asiatiques, sa table de ping-pong et ses soirĂ©es Ă©lectro dĂ©jantĂ©es. Au bord du lac, c’est la JetĂ©e de la Compagnie avec sa vue imprenable sur le lac qui a la cote. Niveau vue sur le lac, le Lacustre est aussi un spot incontournable pour les beaux jours. Manger au soleil Le retour du soleil, c’est aussi le retour des grillades et des pique-niques. Et Ă  Lausanne, les coins pour pique-niquer ne manquent pas. Vous l’imaginez dĂ©jĂ , cette glace sur l’Esplanade de Montbenon ? Ça tombe bien, puisque la saison gourmande dĂ©marre aussi au printemps avec l’annonce du programme de Lausanne Ă  table. Cette annĂ©e encore, il devrait y en avoir pour tous les goĂ»ts d’avril Ă  dĂ©cembre.
LĂ oĂč je suis nĂ© Il n'y a pas de phares Il n'y a pas de trains Loin dans le brouillard Oh! je lis dans vos yeux Que je ne peux pas compter sur vous! Mais j'y retournerai J'irais seul, c'est ma vie aprĂšs tout LĂ  oĂč je suis nĂ© Il n'y a pas de gares J'y vais en secret Rien que de mĂ©moire Il y a des odeurs de lessive De fleurs et c'est si doux
Home » Artiesten » D » Daniel Darc » C'est Moi le Printemps Suis né en mai, c'est moi l'printemps D'un ventre épais, j'ai foutu l'camp Mais scarifié, mais en pleurant Mais sacrifié, mais en passant. Suis ... Lyrics licensed by LyricFind
Cadastrese na Deezer e ouça C'est moi le printemps de Daniel Darc e mais 90 milhĂ”es de faixas. Nous avons voulu cĂ©lĂ©brer nos chefs, les mettre Ă  l’honneur et les remercier pour leur travail et leur dĂ©votion dans cette pĂ©riode toute particuliĂšre. Nous leur avons donnĂ© carte blanche, pour imaginer eux-mĂȘmes la carte de Printemps. 10 chefs Spok, 10 recettes trĂšs diffĂ©rentes, inspirĂ©es par leurs histoires, leurs origines, leurs visions de la cuisine. Cette carte est une grande fiertĂ©. Elle raconte ce qu’est Spok, ce qui nous diffĂ©rencie au quotidien la cuisine & l’humain. PrĂ©sentation des chefs Victor Chef du Spok Paris Washington “ La recette de suprĂȘme de poulet au cidre est typiquement normande. Comme moi ! Mais si j'ai choisi de l'accompagner de lĂ©gumes de saison c'est parce que le vĂ©gĂ©tal a une place trĂšs importante dans ma cuisine. Avant de rejoindre Spok, j'ai ouvert un restaurant vĂ©gĂ©tarien aprĂšs des expĂ©riences variĂ©es du 3 Ă©toiles Ă  la brasserie. J’aime travailler les textures des lĂ©gumes et leurs assaisonnements. Ma touche secrĂšte c’est les herbes fraĂźches et les agrumes. Je rappe souvent les zestes d’un citron sur les lĂ©gumes que je sers pour un cĂŽtĂ© acidulĂ© trĂšs frais. ” David Chef du Spok Rennes “ Avant d'ĂȘtre chef, j’ai commencĂ© par le service. C’est en ouvrant un restaurant en Martinique avec mon Ă©pouse il y a 10 ans que la cuisine s’est imposĂ©e comme une Ă©vidence. À notre retour en mĂ©tropole, j’ai eu la chance de faire la rencontre de SĂ©bastien qui s'apprĂȘtait Ă  ouvrir son premier Spok. Une belle complicitĂ© s’est rapidement instaurĂ©e entre nous et cette recette est un clin d'Ɠil Ă  notre collaboration. Il avait envie de travailler le kasha, un sarrasin dĂ©cortiquĂ© et grillĂ©, typiquement breton. J’ai proposĂ© d’en faire un risotto qui accompagnerait un filet mignon de cochon que j’aime pour sa tendresse. Ce plat est gourmand et je crois que c’est ainsi qu’on peut dĂ©finir ma cuisine. ”Thomas Chef du Spok Lyon “ Je suis arrivĂ© au Spok de Lyon il y a 1 an. Avant ça, j'ai eu de nombreuses expĂ©riences en tant que chef dans des bistrots, notamment en Haute-Loire d'oĂč je suis originaire. Depuis tout petit, je suis passionnĂ© par la cuisine. Je suis un bon vivant et j’aime rendre les gens heureux en leur prĂ©parant Ă  manger. C’est dans cet esprit que j’ai imaginĂ© une recette simple, colorĂ©e et accessible Ă  tous. Les carottes rĂŽties au jus d'orange apportent un vrai coup de fraĂźcheur et ce que j’aime particuliĂšrement c’est qu’elle plait mĂȘme aux gens qui ne sont pas amateurs de poisson ! Ça, je considĂšre que c’est la plus belle des rĂ©compenses ”. StĂ©phanie Chef du Spok Aubagne“ Je cuisine pour faire plaisir aux gens. Ce que j’aime chez Spok oĂč je travaille depuis juin 2020, c’est la cuisine ouverte qui permet d’interagir avec les clients. J'ai Ă©tĂ© cheffe Ă  domicile pendant prĂšs de 10 ans et ces Ă©changes me manquaient. Si j'ai choisi de proposer une jardiniĂšre de lĂ©gumes avec du riz de Camargue et un crumble au zaatar, c'est parce que cette recette rassemble tous les ingrĂ©dients que j'aime tout en Ă©voquant le voyage. ParticuliĂšrement le zaatar comme je suis folle de sĂ©same. J'aime tellement ça que je crois que je pourrais en mettre absolument partout ! " Rachel Chef du Spok Nantes Einstein“ AprĂšs plusieurs annĂ©es en tant que traiteur, j’ai rejoint Spok il y a 2 ans œ. J’aime la cuisine qu’on y propose curieuse et ouverte. C’est d’ailleurs cet aspect de dĂ©couverte qui me plait le plus quand je suis aux fourneaux. J'ai envie de surprendre, de faire dĂ©passer les Ă  priori sur certains produits. Le gĂąteau nantais, composĂ© de poudre d’amande et de rhum avec un nappage de sucre glace, est une spĂ©cialitĂ© rĂ©gionale. Nous proposions dĂ©jĂ  une recette trĂšs apprĂ©ciĂ©e par nos clients que j'ai eu envie de twister avec du thĂ© matcha. C’est un produit intĂ©ressant car, en plus de toutes ses vertus, sa touche vĂ©gĂ©tale et iodĂ©e, il donne une coloration surprenante.”Maxime Chef du Spok Nantes ZĂ©nith“ Ma cuisine est conviviale. Ce qui compte le plus pour moi c'est de prĂ©parer des plats savoureux mais sans prĂ©tention. J'aime sublimer des produits peu onĂ©reux, ceux de tous les jours. C'est ce que je fais dans la cuisine de Spok depuis 5 ans. Cette recette de lieu m'a suivi dans beaucoup de concours. J'y travaille un des mes ingrĂ©dients de prĂ©dilection le poisson. Avec du sarrasin et du Petit Lu typiquement nantais, elle est ludique avec des clins d'Ɠil Ă  mes racines. C’est important pour moi qu’il y ait toujours une connotation bretonne dans mes plats puisque c’est ma rĂ©gion de cƓur. " Lucas Chef du Spok Herriot“ Je suis arrivĂ© chez Spok aprĂšs une reconversion. J'ai dĂ©butĂ© par le service avant de m'orienter vers le mĂ©tier de chef. Je viens d'une famille d'Ă©picuriens. Ma cuisine est trĂšs directe. Elle s'inspire du bassin mĂ©diterranĂ©en et du Japon qui se complĂštent trĂšs bien au niveau gastronomie. Ce gravlax de lieu est un hommage Ă  la dĂ©cision de Spok de dire stop au saumon. Le lieu noir se travaille de la mĂȘme maniĂšre pour un rendu similaire du point de vue texture mais avec une vraie attention Ă  l'environnement en choisissant un poisson issu d'une pĂȘche durable. Attendez vous Ă  ĂȘtre surpris ! "Greg Chef du Spok Nanterre “ Mon parcours est trĂšs instinctif. GuidĂ© par diffĂ©rentes rencontres, j'ai cuisinĂ© dans un palace parisien puis dans un club sportif privĂ© avant d'accompagner l'ouverture d'un restaurant dans un théùtre. Ce que j'aime chez Spok c'est la possibilitĂ© de cuisiner au contact des clients. C'est un vrai plaisir d'avoir leurs retours en direct. Quand on m'a demandĂ© quelle recette j'avais envie de partager, j'ai tout de suite pensĂ© Ă  faire dĂ©couvrir une association que j'adore celle de la fraise et du persil. Il y a une harmonie Ă©vidente, trĂšs naturelle entre les deux produits. Et parce qu'on a tous une Ăąme d'enfant, j'ai ajoutĂ© de la guimauve faite maison. Un dĂ©lice rĂ©gressif."Camilo Chef du Spok La Ciotat “ Le ceviche fait partie de ma culture. Je suis nĂ© et j’ai grandi au Chili donc c’est un plat simple que je connais bien. Pour ne pas ĂȘtre trop clichĂ©, j’ai eu envie de l’adapter avec une recette originale, sans poisson, en travaillant la texture de chaque lĂ©gume pour les sublimer. C’est auprĂšs des chefs Ă©toilĂ©s français qui m’ont formĂ© que j’ai appris l’importance de la saisonnalitĂ© et le respect du produit donnĂ© par la Terre. Il y a toute une science derriĂšre la prĂ©paration des ingrĂ©dients et c’est ce que j’ai envie de transmettre dans la cuisine de Spok. La transmission de ce savoir-faire c’est la raison pour laquelle je cuisine depuis toujours. ”David Chef du Spok Toulon “ J’ai eu de nombreuses expĂ©riences trĂšs diffĂ©rentes avant de rejoindre la cuisine du Spok Toulon il y a 1 an Ă©toilĂ©s, brasseries, et mĂȘme l’un des 1ers restaurants de sushis. En rĂ©sumĂ©, je suis curieux de tous les goĂ»ts. J’aime expĂ©rimenter. Avec cette recette d'escabĂšche, authentiquement mĂ©diterranĂ©enne, je me suis amusĂ© Ă  remplacer le poisson traditionnel par de la pintade. Et pour proposer un sandwich gourmand qui soit aussi trĂšs sain, j'ai imaginĂ© une mayonnaise sans huile avec quelques pickles de carottes croquants. Avec un bon pain de campagne, ce sandwich va vous surprendre ! ”ILLUSTRATIONS MATHIEU DE MUIZON
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Jai la gueule de bois ce matin. Non, rassurez vous, je n’ai pas abusĂ© de quelque alcool que ce soit, je ne tire mon ivresse que d’une o Strumming Daniel Darc - Cest Moi Le Printemps chords To add strumming Make strumming patterns to the song using the editor Press the “add strumming” button Each strumming once added, will be approved by the author, moderator, and user community before being published. Both strumming and tab authors will receive a corresponding notification. Usually, strummings are approved within 3-5 days. You will receive +5 IQ after your strumming is published. 3AXft.
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  • je suis nĂ© en mai c est moi le printemps